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dimanche 30 octobre 2011

M1. Etablissement de la lance du Dévidoir Tournant. (L.D.T.)

M1. : Établissement de la L.D.T

 Manœuvre

 C H E F   B A T
E Q U I P I E R

 Décroche la lance du Dévidoir tournant     

 (L.D.T.).

 Se rend au point d’attaque ;

« Crie Halte dès que l’équipier a déposé

a ses pieds le 1° raccord ;

Attaque le feu.



 Se munit d’une commande facilite le

 Déroulement du tuyau, dépose le 1° raccord 

 au pied du chef.

 Retransmet l’ordre « Halte »

 Double le chef.

mercredi 26 octobre 2011

Sauvetage dans les Puits, Fosses, Excavations.


La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes.

Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non.

1.       Excavation dont l’air est respirable.

      Matériel :
-      
- 2 cordages, 2 sangles, 1 commande.
-      
  --  Au  besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc.



Gradé Sauveteur


Chef d’équipe et Sous-chef

Servant

Fait un nœud de chaise à sa
mesure, s’y place et se fait
descendre.

Tient dans sa main un   cordage  muni de sangle que laisse filer le servant.
Commande « Halte ! » pour arrêter la descente.

S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires.

Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ».
Se fait hisser.














Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait.

Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise.




Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu.





Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime.
Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait.
Déroule un cordage et le place en retrait.


Fait filer ce cordage muni d’une sangle.






Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame.


Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur.

2.  Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.).

Matériel :

Comme dans le premier cas plus un appareil respiratoire, quelquefois même un ventilateur qui est installé par le personnel chargé de la mise en œuvre de ce matériel.

Le gradé sauveteur se place d'abord dans un nœud de chaise. Il convient des signaux pour se faire descendre les appareils qui lui seront nécessaires (gaffes, grappin, lampe électrique, échelle, etc.). Il  met ensuite l'appareil respiratoire et l'opération s'exécute comme dans le cas précédent.

Il donne des signaux suivant avec la corne :

- pour faire arrêter la descente : 1 coup ;
- pour monter la personne : 2 coups ;
- pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ;
- s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités.

Observations :

1.  La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à  l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin.

On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.).

2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).


dimanche 16 octobre 2011

Grands Feux.

Le chef de détachement arrivé le premier sur les lieux, ne disposant généralement pas d'un personnel et d'un matériel suffisants pour se rendre maître du feu, doit tout d'abord assurer les sauvetages et demander les renforts nécessaires en même temps qu'il met en œuvre les secours dont il dispose.


Deux cas peuvent se présenter :

a) Le feu a éclaté dans un établissement connu ;

b) Le feu est dans un établissement qui n'a pas encore été visité.

Dans le premier cas, la connaissance de l'établissement sinistré et de son voisinage, permet au chef de détachement de diriger immédiatement et sans hésitation ses efforts sur les points les plus dangereux.

Dans le second cas, le chef de détachement doit procéder à une reconnaissance rapide au cours de laquelle il fait établir les lances au fur et à mesure qu'il voit des parties menacées par des risques de propagation.

Dans les deux cas, en principe, il faut établir des grosses lances et chercher à réaliser le maximum d'efficacité en évitant la dispersion des efforts.

La reconnaissance d'un grand feu est, en général, assez longue.

Elle comporte l'exploration des installations en feu ou menacées par le feu, en vue de :

- opérer les sauvetages s'il y a lieu ;
- déterminer l'importance et la nature des renforts nécessaires ;
- se rendre compte de la nature des matières en feu et des points plus particulièrement exposés ou
  dangereux ;
 - déterminer les points d'attaque et les cheminements à emprunter pour y parvenir.


Ces objectifs divers sont d'ailleurs en étroite interdépendance et son poursuivis simultanément.

Il en résulte que la reconnaissance est la phase la plus pénible et la plus délicate de l'extinction. D'elle dépend, pour une large part, la bonne marche des opérations. Elle exige non seulement du sang-froid, mais aussi, dans certains cas, une grande résistance physique.

En présence d'un grand feu, le directeur des secours, après avoir pris les dispositions nécessaires pour effectuer les sauvetages doit, avant tout, chercher à avoir une vue d'ensemble du feu et du développement qu'il est susceptible de prendre. Pour avoir cette vue d'ensemble, il pourra utiliser un point dominant qui lui donnera un aperçu sur des installations voisines ; voies, gros murs coupe-feu, nature et hauteur des constructions, etc.

Dans bien des cas, ce simple coup d’œil lui permettra de déterminer immédiatement, avec une approximation suffisante, l'importance et la nature des renforts à demander.

Cette vue d'ensemble acquise, le directeur des secours, après avoir demandé les renforts, fait rapidement le "tour" du feu pour reconnaître l'importance des diverses installations atteintes ou menacées et de procéder, compte tenu de cette importance, à une répartition judicieuse des renforts, dès qu'ils se présenteront sur les lieux.

Ces renforts seront utilisés en affectant autant que possible, un secteur à chaque détachement afin de faciliter le commandement et les liaisons.

La reconnaissance terminée, le directeur des secours doit s'astreindre à se placer et à rester en un point tel que les chefs de détachements ou d'agrès demandés en renfort puissent facilement le trouver pour prendre des ordres.


Pour ce P.C provisoire, la proximité de l'entrée principale de l'établissement sinistré est tout indiquée.

L'emplacement du P.C doit être précisé si possible dans le premier message de renseignements. Chaque chef de détachement arrivant en renfort, doit venir s'y présenter. Mais, dans certains cas, il peut être préférable de diriger par radio, ou en utilisant un agent de liaison envoyé à leur rencontre, certains engins directement vers une autre face du feu ; On peut ainsi gagner du temps dans l'engagement de ces renforts et éviter des encombrements à proximité du P.C. Dans ce cas, le point d'eau à utiliser doit être désigné en même temps que la zone d'intervention affectée à chaque engin. Si le directeur des secours ne se trouve pas lui-même sur place, à l'arrivée des renforts dans leur zone d'action, chaque chef détachement doit, dès que ses moyens sont engagés, lui rendre compte de la situation dans son secteur, soit par un message transmis par agent de liaison, soit par radio (utilisation des appareils portatifs).

Dès que le feu est circonscrit, les efforts convergent vers le foyer principal pour s'en rendre maître ; l'extinction est ensuite poursuivie dans chaque secteur d'après les règles ordinaires, mais en maintenant la liaison avec les secteurs voisins.

samedi 15 octobre 2011

Le Fourgon de Protection.

Considérations Générales

Le service de protection est destiné à limiter, au cours des incendies, les dégâts occasionnés par l'eau, le feu, la chaleur ou la fumée, aux valeurs mobilières et immobilières ; il consiste à protéger tous les objets susceptibles d'être détruits ou détériorés, soit en les recouvrant sur place, soit en les déplaçant, soit en les enlevant, soit en faisant évacuer le plus rapidement possible à l'extérieur l'eau ou la fumée répandues dans les immeubles. Le service de protection peut encore avoir à procéder à certaines opérations, telles que l'étaiement provisoire de planchers, de murs, de cloisons et de baies menaçant ruine, ou encore de parties de tranchées en danger d'éboulement.

Tous les personnels engagés dans une intervention doivent avoir le souci immédiat et constant de la protection. Penser notamment à utiliser, dès les premiers instants qui suivent l'attaque du feu, les bâches dont sont pourvus la plupart des engins-pompes. Dès que l'importance des opérations le justifie, il est fait appel à un ou plusieurs fourgons de protection.

Le personnel du fourgon de protection peut être également utilisé, lors des grands feux, pour disposer et surveiller les établissements et placer les dispositifs de franchissement de tuyaux, ainsi que, dans certains cas, au déblai.

Les différentes opérations de protection sont exécutées, en principe, par les équipes de trois hommes.

Les missions de protection comprennent donc :

- le bâchage des objets ou marchandises, le bâchage sous les plafonds traversés par l'eau ;
- l'évacuation de l'eau et l'assèchement ;
- le déménagement ou l'enlèvement des objets ou marchandises ;
- l'aération ;
- l'étaiement léger ;
- la mise en place du matériel de franchissement de tuyaux.
(Ces opérations peuvent être exécutées successivement ou simultanément) ;
- éventuellement le déblai.

mardi 11 octobre 2011

Lutte contre les Pollutions.

Les sapeurs-pompiers peuvent être appelés à lutter contre les pollutions par hydrocarbures ou produits chimiques divers, à la suite d'accident de la circulation, d'incidents de manipulations, voire d'épandage frauduleux.

Ils peuvent intervenir sur terre, sur les côtes, sur les cours ou plans d'eau.


Les principes d'actions sont les suivants :

- délimiter aussi exactement que possible la zone polluée ;
- prendre ou faire prendre les mesures voulues pour empêcher l'approche des curieux, arrêter la circulation ;
- prendre les mesures voulues pour arrêter la contamination de la pollution : fermetures de vannes, colmatage
  de fuites,... ;
- empêcher son extension (en particulier écoulement des produits en égouts, vers une agglomération, un plan
  ou cours d'eau, ...) ;
- prévenir les risques éventuels d'explosion, d'incendie ;
- alerter les organismes techniques concernés (services des égouts, de la navigation...) ;
- éventuellement faire évacuer les populations menacées ;
- mettre en œuvre les moyens voulus pour combattre directement la pollution en recherchant, s'il y a lieu, les
  d'organismes ou entreprises qualifiés (dont il est bon d'avoir, a priori, une liste d'adresses) ;
. récupération ;
. neutralisation ;
. enlèvement ;
. destruction ;
. etc..,
- éventuellement, mener parallèlement des opérations de sauvetages de victimes, relevages de véhicule,
   dégagement de voies circulation,...

Véhicule d'Assistance Respiratoire (V.A.R).

A - Généralités.

Les feux modernes nécessitent, de plus en plus régulièrement, l'emploi systématique d'appareils respiratoires isolants en nombre important et l'armement réglementaire des engins se trouve généralement insuffisant pour faire face aux besoins d'une opération de quelque importance et de quelque durée.

Il faut donc pouvoir au niveau des Centres de secours importants ou au moins au plan départemental, disposer d'un renfort en appareils prêts à l'utilisation, en batteries d'air, comprimé de rechange, voire d'un compresseur d'air portable, qu'on peut amener sur les lieux;

Le véhicule d'assistance respiratoire a été conçu, à cet effet. Il s'agit d'un véhicule de petit tonnage (camionnette 1500 à 2000 kg), servi par un conducteur (et un chef de voiture si possible), dont l'armement peut être, par exemple le suivant :

a) Matériel d'exploration :

-1 chariot portant :
. 40 mètres de tuyaux de 20 mm ;
.    6 caissettes avec équipements individuels comprenant chacun :
.    1 masque ;
.    1 détendeur ;
.    10 mètres de tuyau de 10 mm ;
.     4 sondes pour injection d'air à des personnes ensevelies ;
.     6 appareils respiratoires isolants complets ;
.    12 batteries de rechange ;
.     4 appareils respiratoires isolants à circuit fermé Fenzy ;
.     2 coffrets de rechange pour Fenzy
.     1 liaison filiaire de 200 mètres.

          b)   Matériels divers :

- 4 inhalateurs d'oxygène complets ;
- 5 bouteilles d'oxygène de rechange ;
- 4 projecteurs portatifs ;
- 3 sangles de sauvetages ;
- 3 commandes ;
- 10 bâches ;
- 1 raccord intermédiaire pour rechargement des batteries d'air comprimé des appareils respiratoires isolants
     à partir de compresseurs mobiles.

          c) Un compresseur d'air mobile.

Appareil fixe ou mobile, de débit variable suivant le type, servant à la recharge des bouteilles d'air comprimé des appareils respiratoires isolants, indispensable à l'équipement des C.S ou l'emploi de ces derniers est fréquent, en reconnaissance en atmosphère toxique ou dans le domaine de la plongée.

Il existe de nombreux, modèles de compresseurs d'air, dont les débits peuvent varier de 3 à plusieurs dizaines de mètres cubes/heure sous des pressions de l'ordre de 200 à 250 bars. Se reporter aux notices du constructeur.

C - Manœuvre.

Si les moyens du V.A.R. doivent être employés, il faut d'abord utiliser les appareils et bouteilles d'air de réserve qu'il transporte.

On procède ensuite, au fur et à mesure des besoins, à la recharge des batteries vidées, (il faut en effet considérer que la cadence de recharge n'est que de l'ordre de 2 batteries en 15 minutes).

Le compresseur doit être disposé à une certaine distance du lieu du sinistre, en un endroit à l'abri de la fumée dégagée par le foyer et où l'air n'est pas pollué par des dégagements de gaz d'échappement de véhicules.

Il est préférable de descendre le compresseur du V.A.R et d'employer ce dernier à des rotations pour transporter alternativement les batteries rechargées et celles qu'il faut réapprovisionner.

Éventuellement même, en cas de nécessité, des rotations peuvent être faites entre le lieu du sinistre et un C.S. pourvu d'un compresseur fixe.

La manipulation des bouteilles doit être faite avec précautions, en évitant en particulier les chocs pour les robinets et entretoises des batteries.



dimanche 9 octobre 2011

Le Premier Secours.

Le premier secours est un engin conçu pour intervenir avec le maximum de rapidité dans une opération d'extinction et de sauvetage, en principe essentiellement en secteur à caractère urbain urbain dominant.

 Cette rapidité d'intervention est obtenue par :

- le maintien permanent du personnel à proximité de la voiture (dans les centres de secours où se trouvent des personnels professionnels ou au moins permanent ;
- le transport d'une réserve d'eau, de l'ordre de 600 l, utilisable instantanément ;
- une dotation d'émulseur et un équipement approprié à la production immédiate de mousse ;
- la dotation de matériels nécessaires à l'exécution de certains sauvetages et autres opérations
  élémentaires.


Le PS part seul, en principe dans son secteur :

- pour feu ayant existé ;
- quand les renseignements reçus lors de l'appel de secours permettent au chef de garde de juger qu'il
  sera suffisant ;
- quand il y a doute sur la véracité de l'appel (sauf la nuit) ;
- pour feu de cheminée en l'absence de la voiture de feu de cheminée ;
- pour un feu dans un conduit de fumée industriel ou dans un conduit unitaire ;
- pour liquide répandu sur la voie publique (essence, etc.).

En tout état de cause l'intervention de cet engin est réglée par le chef de corps, suivant la situation
particulière du secteur.

Un fourgon-pompe-mixte, ou tout autre engin équivalent, doit être demandée par le sous-officier du premier secours s'il estime que la lance du dévidoir tournant doit s'avérer insuffisante ou s'il s'agit, d'une opération de longue durée.

Quand le premier secours est engagé en même temps que d'autres engins-pompes, il doit être renvoyé dès que sa présence n'est plus absolument indispensable.




samedi 8 octobre 2011

Déplacement des Secours.


Un chef de détachement ne doit pas partir à l'aveuglette. Il sacrifie quelques secondes au poste pour déterminer groso-modo son itinéraire. C'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention hors secteur.

L'itinéraire direct n'est pas toujours le meilleur car il faut éviter, autant que possible, les routes en cours de travaux, les ouvrages d'art en réfection, les passages à niveau. Tous ces renseignements utiles doivent être connus et même notés chaque jour.

Pour se rendre à coup sûr et dans le minimum de temps sur le lieu du sinistre, il est indispensable de disposer, dans la voiture, de plans topographiques renseignés des communes du secteur, documents tenus constamment à jour, mentionnant les points d'eau, les routes, carrossables avec leurs obstacles, les postes téléphoniques, les lignes et postes à haute tension, il y a avantage à orienter les plans dans le secteur d'arrivée des secours.

Il peut être intéressant de faire précéder le détachement de secours d'une estafette motocycliste qui, sur les lieux de l'intervention, pour assurer - de plus - les liaisons.

On admet que le délai d'intervention des secours ne doit pas dépasser 20 mn. Dans la  pratique, le rayon maximum d'efficacité d'un secteur est de l'ordre de 13 km ; ce rayon est réduit en pays montagneux.

Lorsqu'il s'agit d'un centre de secours urbain, disposant de sapeurs-pompiers professionnels ou permanents, les délais d'alerte sont plus courts mais l'encombrement des rues ralentit les déplacements des voitures.

Des exercices d'alerte permettent de contrôler les délais.

Mais il faut tenir compte aussi des délais incompressibles. C'est ainsi que pour établir une ligne de tuyaux de 100 m, il faut 1 mn. L'eau circule dans les tuyaux à la vitesse de 100 m. Un sapeur chargé de matériel s'élève de 10 m (deux étages) en une minute également.

La réussite d'une opération provient de l'économie de temps totale réalisée de l'alarme aux opérations de mise en œuvre des secours. Sur les lieux du sinistre, des minutes précieuses peuvent être gagnées avec un personnel bien entraîné, des chefs à la hauteur de leur tâche, un bon système de liaisons et transmissions. La rapidité de la mise en œuvre est également obtenue par l'application de mesures de prévision. Le règlement du service départemental recommande la reconnaissance des risques, la prévision des moyens pour les combattre (recensement des points d'eau, des postes téléphoniques, estimation a priori des secours nécessaires, etc.).

On peut dire que la réduction du délai d'intervention est un problème d'organisation et de préparation. Tout détachement de sapeurs-pompiers doit avoir le souci, la volonté et l'amour-propre d'arriver à temps sur les lieux d'un sinistre et de mettre en œuvre les secours avec célérité.

vendredi 7 octobre 2011

Le Sous-Officier D'Attaque.

Il est souhaitable, que dans tout détachement d'intervention pour une opération d'extinction d'incendie ou de sauvetage, un sous-officier ayant l'expérience soit adjoint au chef de garde en qualité de sous-officier d'attaque.

Le sous-officier d'attaque peut être chargé par le chef de garde des reconnaissances secondaires ou de missions particulières : visite des étages supérieurs, des sous-sols, mise en sécurité ou évacuation des personnes incommodées par la chaleur ou la fumée, etc. S'il n'y a pas lieu d'établir, il est accompagné par le deuxième chef dans ces reconnaissances.

Dès que l'ordre d'établir est donné, le sous-officier d'attaque dirige l'exécution des établissements. Il accompagne en particulier les équipes jusqu'à ce qu'elles voient le fourgon-pompe et même jusqu'à lui si cela est nécessaire. Cette prescription s'impose plus particulièrement la nuit.

Si deux petites lances sont établies, il peut laisser au deuxième chef le soin d'accompagner le dévidoir jusqu'au fourgon pompe.

Les établissements terminés, il prend, dans son secteur, la direction de l'attaque. Pendant celle-ci, il dirige et surveille les porte-lance qu'il ne laisse pas s'exposer inutilement ; il assure leur remplacement en cas de besoin.

Il suit attentivement la marche de l'extinction, fait déblayer par les hommes disponibles si cela est nécessaire, se tient en liaison avec les secteurs voisins et avec le chef de garde auquel il rend compte immédiatement de tous les faits présentant un caractère d'urgence : aggravation de la situation, accident, etc.

S'il le juge nécessaire, il fait transformer les établissements, changer l'emplacement des portes-lance, mais en rend compte aussitôt à son chef de garde.

Le sous-officier d'attaque veille à l'exécution rigoureuse des "devoirs du porte-lance" définis dans le présent règlement. Il profite, dès que le rythme des opérations le lui permet, de toutes les circonstances pour compléter l'instruction pratique du personnel.

Corps Etrangers.












On désigne sous ce terme général de petits corps (des poussières, par exemple) introduits accidentellement dans l'organisme. Le corps étranger peut être glissé sous les paupières. Il peut avoir pénétré dans les cavités naturelles (oreilles, voie, nez, voies digestives).

Voyons ce qu'il faut faire dans de tels cas.

A - Œil.

- Ne frottez pas l’œil, cela peut provoquer une irritation qui aggravera les choses ;
- Si le corps étranger est sous la paupière inférieure, tirez-la vers le bas  en priant le sujet de regarder vers le haut ;
- S'il est sous la paupière supérieure  :
. essayez d'abord de le chasser en faisant glisser la paupière supérieure, saisie par les cils, sur la
  paupière inférieure.

En cas d'échec :

. d'une main, saisissez les cils entre le pouce et l'index ;
. de l'autre placez un petit bâtonnet (allumette, crayon mince) sur le milieu de la paupière ;


. retournez la paupière vers le haut en priant le sujet de regarder vers le bas (ainsi, pour bien dégager
  l’œil, on fait toujours regarder à l'opposé de l'endroit où est supposé se trouver le corps étranger.

Vous pourrez alors souvent apercevoir le corps étranger et l'enlever avec le coin d'un mouchoir propre et humide.

Mais, à propos de corps étranger fixé dans l’œil (particule métallique projetée avec force), il ne faut pas chercher à l'enlever, mais conduire la personne chez un médecin ophtalmologiste :

- qu'après toute projection de caustique dans l’œil (d'acide d'accumulateurs, par exemple, accident
  fréquent chez les garagistes), il faut immédiatement de laver abondamment à l'eau courante, sous un
  robinet ou sous une douche, pendant longtemps, jusqu'à disparition des moindres picotements.
  Consultez, là aussi, un médecin ophtalmologiste.

B  - Oreille.
- Ne lavez pas une oreille bouchée ;
- N'essayez pas d'extraire le corps étranger avec une épingle, un fil métallique ;
- Confiez toujours le sujet à un médecin.


C - Voies Digestives.

En général, les corps étrangers (billes, boutons...) avalés, ne sont pas dangereux et sont évacués dans les selles.

Mais ils le deviennent s'ils sont piquants (épingles.. ou coupants. On pourra parfois éviter les accidents
en faisant absorber à la personne des substances pouvant enrober l'objet avalé, telles que : purée de pain, poireaux, aspergez... En tout cas, faites assurer au plus tôt le transport de l'intéressé à l'hôpital.


D. - Peau.

Retirez les échardes avec une pince spéciale ou, à défaut, avec une pince à épiler préalablement stérilisée.
Badigeonnez ensuite avec un antiseptique.

Si vous n'arrivez pas à retirer l'écharde, consultez un médecin.

jeudi 6 octobre 2011

Lutte contre les gros insectes.


1. Généralités.

Depuis quelques années, les corps de sapeurs-pompiers sont fréquemment alertés pour effectuer la destruction de frelons et guêpes, lorsque ceux-ci constituent un danger pour les personnes.

En effet, ces insectes élisent souvent domicile dans les combles, greniers, granges, etc., où ils vivent en communauté, nombreux et par conséquent dangereux.

Il n'est pas question de tuer les insectes un à un aussi l'intervention s'opère-t-elle sur les essaims mêmes.

2. Modes opératoires.

On repère d'abord les lieux de jour, pour bien situer l'endroit où il se trouve (tronc, plafond, conduit,...) avec discrétion et des gestes mesurés.

L'opérateur revêt, de préférence, une combinaison de protection spéciales à cagoule, à défaut, il doit se protéger le visage avec une cagoule à visière finement grillagés (cagoule d'apiculteur), dont il rentre sous son veston de peau, en fermant bien ce dernier, voire en serrant le col avec une cordelette, une cravate, une ceinture, etc., de façon qu'il n'y ait pas de "jour". Il met ensuite des gants mousquetaires avec sangle qu'il serre par-dessus les manches du veston de peau. De même, il sangle les bas de jambes de son pantalon sur ses bottes.

Ainsi équipé, le sapeur, muni d'un matériel spécial (il en existe de types divers, s'approche de l'emplacement du nid, sans se faire trop remarquer et repère le "guetteur" qui tourne sans arrêt autour de l'essaim, sentinelle prêt à donner l'alarme. Il faut détruire le guetteur en premier lieu, rapidement et sans bruit.

L'essaim lui-même est ensuite copieusement vaporisé au moyen du produit insecticide ; il ne reste plus qu'à attendre un moment que ce dernier fasse son effet puis à enlever l'essaim et à le brûler.

En présence d'un nid aérien, opérer en se plaçant dans le sens du vent, de manière que le brouillard de produit insecticide ;  soit porté sur le nid et pulvériser vers l'ouverture.

Pour enlever un nid suspendu, utiliser un sac en forte toile, dont on maintien l'ouverture béante au moyen d'un fort fil de fer par exemple ; faire introduire le nid dans le sac et serrer l'ouverture de ce dernier au-dessus ; lorsque le nid y est tombé, fermer au moyen d'une ficelle et plonger le tout dans un  récipient d'eau bouillante.


Un nid enterré peut être détruit de deux manières :

- au moyen du pulvérisateur ; pulvériser d'abord au ras-du-sol, à un mètre de l'ouverture, puis s'en
  rapprocher rapidement et pulvériser dans l'orifice quelques minutes avant de l'obstruer (au moyen de
  terre humide, chiffon, bouchon,...) ;
- si les lieux l'autorisent, arroser le nid de gas-oil et y mettre le feu au moyen d'un tampon de chiffon
  fixé au bout d'un bâton.

Un nid dans un trou de mur ou dans un tronc d'arbre doit être pulvérisé très largement ; puis, si possible, boucher le trou au ciment. Sinon, enlever par morceaux les éléments de plateaux composant le nid et contenant les larves au moyen d'un crochet de fil de fer, et les brûler au fuel domestique. Ne pas frapper sur un tronc d'arbre renfermant un guêpier ou un nid de frelons.

Un nid dans un conduit, même désaffecté, ne doit pas être détruit par le feu ; des fissures pourraient en effet exister et provoquer un feu de plancher, de combles... ; pratiquer des trouées et pulvériser à différents niveaux.

Dans le cas d'essaims d'abeilles, la destruction ne doit être effectuée que s'il y a danger immédiat (école, hôpital ou clinique, habitation) ; dans ce cas opérer comme il a été dit ci-avant. Sinon, alerter les services de police, qui doivent disposer de listes d'apiculteurs, susceptibles de  procéder à la récupération des essaims.

La destruction d'un nid de guêpes ou de frelons, ou d'un essaim d'abeilles nécessite parfois le garnissage d'une toiture, d'un faux-plafond, d'une gaine. Avant d'opérer, faire établir, par une personne responsable, une décharge autorisant une telle action, génératrice de certains dégâts, afin que la responsabilité du Corps ne soit pas mise en cause ultérieurement.



Remarques concernant les insecticides et le matériel


Comme insecticide, il faut prohiber certains produits non appropriés, d'ailleurs interdits pour d'autres raisons, tels que des agents extincteurs, comme le gaz carbonique, qui n'ont qu'un effet provisoire, les sujets se réveillant ensuite encore plus excités, à moins que des quantités de produits hors de proportions soient employées. Seuls doivent être utilisés des produits spécialement étudiés, qui tuent et non qui endorment, et conçus pour la lutte contre les gros insectes et non pour de simples moustiques.
- Certains on un effet durable, permettant, quand le nid n'a pu être enlevé d'assurer la destruction ultérieure d'insectes qui auraient pu ne pas s'y trouver lors de l'opération.
- L'appareillage doit être robuste, réalisé de façon homogène afin qu'on ne soit pas obligé, le moment
  venu, d'en rechercher les divers éléments. Il faut écarter le matériel de fortune ou non approprié, le
  seau-pompe classique, par exemple, les joints et bagues risquant d'être détériorés par les insecticides,
  dont la plupart sont des hydrocarbures.

4. Cas de piqûre.

- En cas de piqûres multiples, avoir très rapidement recours à un médecin ;
- En principe, une piqûre unique ne provoque pas d'accident grave (injection préparante), elle sensibilise
  seulement l'organisme ; la seconde, survenant dans un délai même un peu long, peut, par contre,
  provoquer des accidents très sérieux (injection déclenchante). Il est est donc recommandé, autant que
  possible de ne pas exposer à un nouveau, avant un an, un sapeur piqué une première fois. Il faut, en
  tous cas, consulter le médecin après toute atteinte.
 

mercredi 5 octobre 2011

Engins de Désincarcération.

Généralités.

De plus en plus souvent sollicités à l'occasion d'accidents de la circulation dont le nombre et surtout la gravité sont allés croissant, et mettant à profit les progrès techniques accomplis en matière de matériels, les sapeurs-pompiers se sont progressivement dotés des moyens voulus pour mener à bien des opérations de désincarcération souvent complexes.

Ce sont tout d'abord, les V.S.A.B qui ont été pourvus d'un minimum de matériels de découpage, écartement et levage léger.

Cependant, en raison de la plus grande complexité des opérations à effectuer les Corps des sapeurs-pompiers ont dû s'équiper en matériels plus sophistiqués et plus divers, mis à leur disposition par les constructeurs.

Ces appareils ne peuvent plus trouver place à bord des véhicules ambulances. Tout d'abord pour des raisons d'encombrement et de poids, ensuite pour éviter leur indisponibilité pendant le transport des victimes à l'hôpital.

Aussi les sapeurs-pompiers ont-ils cherché des solutions nouvelles et abouti à la conception d'engins spéciaux de désincarcération ou secours routier, qui peuvent, d'ailleurs, être utilisés pour d'autres opérations, à l'occasion d'accidents, à la suite desquels des personnes se trouvent incarcérées ou bloquées par des ferrailles, des blocs de béton...

mardi 4 octobre 2011

Le Véhicule de Plongée Subaquatique.

Dans les corps au sein desquels est constitué une équipe de plongée subaquatique, il est souhaitable que le transport des personnels et matériels spécialisés en la matière soit assuré au moyen d'un véhicule d'intervention, susceptible également de tracter éventuellement un canot pneumatique sur remorque.

Ce véhicule,  de faible tonnage, peut être agencé pour assurer le dépôt permanent des équipements de plongée, y compris de batteries de réserve, compresseur d'air fixe ou mobile, éventuellement même, caisson mobile de recompressions.

Il permet ainsi aux scaphandriers de s'équiper en cours de transport et ; sur les lieux d'une opération, de disposer d'un abri.

En principe, ce véhicule spécialisé devrait être également doté de la radio.

lundi 3 octobre 2011

Départ des Secours.

Afin que le départ des secours s'effectuent dans les meilleurs délais et sans confusion, il y a lieu de prévoir, à priori, la composition des détachements en fonction du sinistre.

Il convient également d'établir, à cet effet, un code de sonnerie d'alerte dont dispose le Centre de secours. Mais il faut, dans certains cas, ne pas omettre de demander, s'il y a lieu, des moyens complémentaires, dès le premier départ, à un (ou plusieurs) Centre (s) de secours voisin (s). C'est le cas, en particulier, si l'appel reçu laisse présager une opération importante : grand-feu important dans un immeuble d'habitation, accident grave,...

Le chef de garde a  le devoir de faire partir alors, de prime abord, tous les moyens qu'il estime nécessaires. Il gagnera ainsi un temps précieux dans l'arrivée des renforts dont il pourra avoir besoin. Cependant, une fois arrivé sur les lieux s'il estime certains d'entre-eux inutiles, il doit avoir le souci de les faire arrêter sans retard en cours de route et renvoyer, en utilisant les liaisons radio.

dimanche 2 octobre 2011

Matériel d'Intervention contre les Gros Insectes.

Les Corps de Sapeurs sont très fréquemment demandés pour opérer la destruction de nids de guêpes et frelons, menaçant la sécurité des habitants, dans les secteurs ruraux ou les zones à construction pavillonnaire, voire pour enlever des essaims d'abeilles.

Ils sont pour cela dotés :

- de vêtements protecteurs spéciaux ;
- de matériels destinés à la destruction des insectes.

Ces derniers consistent généralement en pulvérisateurs de liquides insecticides spéciaux à effet immédiat ou retardé.

Ces pulvérisateurs correspondent souvent à des  pistolets à peinture, qui peuvent être actionnés :
- par air comprimé, notamment de batteries d'appareils respiratoires isolants ;
- par électricité.

Le Gage Commercial.

Généralités.-  

Pendant une grande partie du IX° siècle, le gage, qu'il soit fait pour garantir une dette commerciale ou une dette civile, était soumis aux règles du Code civil. Il n'y avait pas de règles spéciales pour le gage commercial. Ce régime avait des inconvénients, les règles du Code civil étant peu compatibles avec les nécessités du commerce, notamment la réalisation du gage. La loi du 23 mai 1863 a institué des règles spéciales pour le gage commercial. Quelques années auparavant, la loi du 28 mai 1858, organisant les magasins généraux, avait soumis à des règles particulières le gage constitué sur les marchandises déposées dans ses magasins.

Dans les deux cas le gage nécessitait, comme en droit civil, la dépossession du débiteur. Cette dépossession est souvent impossible. De là les textes spéciaux qui ont admis le gage sans dépossession.