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mardi 12 mars 2019

Stress Traumatique


Le stress traumatique est la conséquence d'un traumatisme psychique ou critical incident pour cette raison, on le qualifie Critical Incident Stress.Vous venez d'être victime d'un tel incident, d'un tel traumatisme. Vous avez survécu et, pourtant vous n'êtes pas tout à fait comme avant. Pendant quel temps, vous allez vous sentir comme un (e) survivant (e). Même si l'événement est derrière vous, la menace vitale est passée et près de vous et votre intégrité physique et psychique que vous  en conservez comme une fragilité, une vulnérabilité subitement révélée.

          Tout cela est parfaitement NORMAL.

          Les anciens avaient qualifié ces réactions de syndrome de vent du boulet : des soldats non avertis par le projectile étaient néanmoins incapables de poursuivre le combat, comme soufflés par un orage émotionnel. Même si le répertoire émotionnel des réponses au traumatisme est réduit, les réactions sont différentes pour chacun. Leur délai d'apparition et leur intensité varie selon le caractère de la personne et la vulnérabilité du moment.

          Le contrecoup  peut  apparaître :

. immédiatement, après quelques heures ou après quelques jours.
C'est le stress traumatique immédiat.
. après quelques mois, ou, plus rarement, quelques années c'est l'état du stress post traumatique.

Le Stress Traumatique Immédiat

          Le stress traumatique immédiat peut se manifester par un trouble physique, émotionnel du cours de la pensée ou du comportement, ou par plusieurs troubles en même temps.

Parmi les manifestations somatiques ou physiques du stress, on retient surtout :

. la fatigue ;
. les sueurs froides ;
. les nausées qui peuvent aller jusqu'aux vomissements et aux diarrhées ;
. le rythme qui s'accélère, la pression artérielle qui augmente avec des douleurs semblables à l'angine de la la poitrine ;
. les tremblements généralisés.

  Parmi les manifestations émotionnelles, il n'est pas rare :

. d'éprouver une grande angoisse et des sentiments de culpabilité, ou encore
. d'être triste, abattu et sans état d'âme, ou
. d'être irritable, en colère et à la recherche de coupable, ou encore
. d'éprouver un sentiment de toute puissance, d'excitation et d'invulnérabilité.
Parmi les troubles du cours de la pensée, on peut observer :
. une désorientation et une confusion passagères, ou
. un ralentissement du cours de la pensée et des difficultés à se concentrer, à comprendre une  situation, à prendre une décision, ou
. une accélération du cours de la pensée, un rythme d'élocution trop rapide et un déferlement d'idées.

Parmi les troubles du comportement, retenons enfin :

. la conduite dangereuse du véhicule ;
.  l'hyperactivité ;
. la présence prolongée au bureau, soirs et dimanches compris ;
les crises de colère, les discussions incessantes, les vaines disputes.

          Toutes ces manifestations de stress, aussi inquiétantes soient-elles, sont la suite parfaitement NORMALE d'un traumatisme.Elles peuvent durer jusqu'à trois mois après l'événement et vont généralement décrescendo durant cette période.

dimanche 27 janvier 2019


Accident Non Suivi De Feu intéressant Un Véhicule Transportant Des Matières Dangereuses

1 - Risques.

Épandage des produits, incendie, explosion, asphyxie, intoxication, corrosion ;

Les mesures essentielles à prendre sont énumérées ci-dessous :

2 - Conduite à tenir.

a) - En zone habitée :

- délimiter une zone dite "dangereuse" et y faire interdire toute circulation ;
- éloigner toute personne étrangère aux secours et faire évacuer les habitations et animaux ;
- éventuellement faire fermer les portes et fenêtres des immeubles ;
- éviter tout emploi des matériels susceptibles de produire des étincelles, une flamme, un échauffement ;
- essayer d'arrêter les fuites et de retenir les liquides qui se répandent (obstruction des bouches et regards
d'égouts, endiguement des nappes liquides) ;

- procéder à la récupération des produits liquides ;
- effectuer éventuellement le transvasement du produit restant dans la citerne en prenant les précautions
voulues selon le cas ;
- recouvrir les nappes de liquides inflammables d'une épaisse couche de mousse ; faire de même
éventuellement sur le véhicule lui-même ;
- nettoyer la chaussée ;
- enlever les terres polluées ;
- contrôler en permanence l'état de l'atmosphère ;
- employer, s'il y a lieu, les appareils respiratoires isolants, voire les vêtements spéciaux de protection,
pendant les opérations.

b) En agglomération :

- prendre en général les mêmes mesures que dans le cas précédent ;
en outre, dans la zone concernée directement :
- faire évacuer les immeubles touchés ou menacées (et fermer portes et fenêtres) ;
- faire éteindre les foyers à flammes nues ;
- interdire la manœuvre de tout appareil électrique ;
- faire, sauf impossibilité vraiment totale, assurer la coupure du courant électrique d'un point extérieur à la
zone dangereuse.

c) Envahissement des égouts :

- prévenir le service compétent ;
- prendre toutes précautions pour se préserver d'une explosion possible ;
- prendre les mesures adéquates pour tenter d'annihiler les effets du déversement du liquide considéré dans
les canalisations.
D'une manière générale, s'il s'agit de produits chimiques inhabituels ou mal connus, faire appel si possible aux techniciens de l'établissement d'où ils proviennent.


3 - Signalisation des matières dangereuses transportées

Tout véhicule citerne transportant des matières dangereuses (liquides en particulier), doit être pourvu, à l'avant comme à l'arrière, d'un panneau rectangulaire de 40 cm de largeur sur 30 de hauteur, de couleur
orange réfléchissante, coupé en deux, dans le sens de la largeur, par une barre noire de 15 mm de largeur.

Dans le demi-rectangle inférieur figure le numéro d'identification du produit en chiffres noirs ; dans le demi-rectangle supérieur un sigle d'identification du produit en chiffres noirs ; un sigle d'identification du danger présenté (lettre et chiffres noirs).

Dans le cas d'une citerne à plusieurs compartiments ou de plusieurs citernes disposées sur un même véhicule, chacune est est signalée par deux panneaux disposés de chaque côté, de façon que la lecture puisse être assurée quel que soit le côté par lequel on aborde le véhicule.



1 - Risques.

Épandage des produits, incendie, explosion, asphyxie, intoxication, corrosion ;
Les mesures essentielles à prendre sont énumérées ci-dessous :

2 - Conduite à tenir.

a) - En zone habitée :

- délimiter une zone dite "dangereuse" et y faire interdire toute circulation ;
- éloigner toute personne étrangère aux secours et faire évacuer les habitations et animaux ;
- éventuellement faire fermer les portes et fenêtres des immeubles ;
- éviter tout emploi des matériels susceptibles de produire des étincelles, une flamme, un échauffement ;
- essayer d'arrêter les fuites et de retenir les liquides qui se répandent (obstruction des bouches et regards
d'égouts, endiguement des nappes liquides) ;
- procéder à la récupération des produits liquides ;
- effectuer éventuellement le transvasement du produit restant dans la citerne en prenant les précautions
voulues selon le cas ;
- recouvrir les nappes de liquides inflammables d'une épaisse couche de mousse ; faire de même
éventuellement sur le véhicule lui-même ;
- nettoyer la chaussée ;
- enlever les terres polluées ;
- contrôler en permanence l'état de l'atmosphère ;
- employer, s'il y a lieu, les appareils respiratoires isolants, voire les vêtements spéciaux de protection,
pendant les opérations.

b) En agglomération :

- prendre en général les mêmes mesures que dans le cas précédent ;
en outre, dans la zone concernée directement :
- faire évacuer les immeubles touchés ou menacées (et fermer portes et fenêtres) ;
- faire éteindre les foyers à flammes nues ;
- interdire la manœuvre de tout appareil électrique ;
- faire, sauf impossibilité vraiment totale, assurer la coupure du courant électrique d'un point extérieur à la
zone dangereuse.

c) Envahissement des égouts :

- prévenir le service compétent ;
- prendre toutes précautions pour se préserver d'une explosion possible ;
- prendre les mesures adéquates pour tenter d'annihiler les effets du déversement du liquide considéré dans
les canalisations.
D'une manière générale, s'il s'agit de produits chimiques inhabituels ou mal connus, faire appel si possible aux techniciens de l'établissement d'où ils proviennent.

3 - Signalisation des matières dangereuses transportées

Tout véhicule citerne transportant des matières dangereuses (liquides en particulier), doit être pourvu, à l'avant comme à l'arrière, d'un panneau rectangulaire de 40 cm de largeur sur 30 de hauteur, de couleur
orange réfléchissante, coupé en deux, dans le sens de la largeur, par une barre noire de 15 mm de largeur.

Dans le demi-rectangle inférieur figure le numéro d'identification du produit en chiffres noirs ; dans le demi-rectangle supérieur un sigle d'identification du produit en chiffres noirs ; un sigle d'identification du danger présenté (lettre et chiffres noirs).

Dans le cas d'une citerne à plusieurs compartiments ou de plusieurs citernes disposées sur un même véhicule, chacune est est signalée par deux panneaux disposés de chaque côté, de façon que la lecture puisse être assurée quel que soit le côté par lequel on aborde le véhicule.