Rechercher dans ce blog

jeudi 20 décembre 2012

Bâteau-pompe


Généralités.

Le bateau-pompe est un engin hydraulique très puissant destiné :

a)   A combattre directement un feu sur les voies navigables, dans les ports, sur les berges et sur les quais ;

b)   A attaquer un grand feu dans les zones riveraines avec l'emploi d'un dévidoir automobile
      d'accompagnement ;

c)   A alimenter des engins en relais dans des zones dépourvues d'eau ;

d)  Éventuellement à mettre en œuvre des scaphandriers lourds ou légers. 

Caractéristiques.

Il existe une grande variété d'engins :

-  bateaux-pompes des ports maritimes susceptibles le cas échéant de tenir la mer
-  bateaux-pompes des ports fluviaux ;
-  vedette-pompes rapides.

Leurs pompes peuvent être entraînées soit par le moteur de propulsion du bâtiment, soit par un ou plusieurs moteurs indépendants.

En ce qui concerne les caractéristiques et possibilités hydrauliques respectives de ces matériels, il y a lieu de se reporter aux documents techniques des constructeurs.

mardi 18 décembre 2012

Libération des voies aériennes supérieures


           Les voies aériennes peuvent être obstruées accidentellement gênant ou empêchant le passage de l'air. Il faut "alors "assurer la perméabilité des voies aériennes  pour permettre la ventilation spontanée. C'est la libération des voies aériennes supérieures (L.V.A). On parle de contrôle des voies aériennes supérieures.


         Si la victime vomit, ou a des nausées au cours de la manœuvre, il faut la tourner quelques secondes sur le côté (avec les précautions qui s'imposent s'il y a suspicion de fracture du rachis) en tournant en même temps la tête et les épaules.


         Le renversement de la tête suffit souvent à rétablir la ventilation.


          Mais, si elle ne reprend pas aussitôt ou si elle s'avère peu efficace, insuffler immédiatement, par les méthodes orales de ventilation artificielle, de l'air expiré.


          Donc, ne perdez pas un temps précieux en transports inutiles : soignez le sujet atteint de détresse respiratoire immédiatement et sur place dès qu'il est dégagé.


          Chez le sujet ayant conservé sa vigilance, la langue se trouve normalement éloignée du fond de la gorge de l'air passe aisément par le nez, la gorge, la trachée et gagne les poumons.


          Chez la victime d'une détresse respiratoire - ainsi que chez toute personne inconsciente - la langue, avachie, tombe dans le fond de la gorge et empêche l'air de passer. On dit que le sujet a "avalé sa langue".


          En basculant la tête en arrière, en protusant le menton en avant, c'est-à-dire vers le haut, la langue s'éloigne, le fond de la gorge s'ouvre, les voies aériennes supérieures sont libérées et l'air passe.


          N'oubliez jamais que :


- si la bouche ne s'ouvre pas au premier essai, il faut renoncer et passer au bouche à nez ;
- à la moindre erreur technique d'extraction, vous risquez, soit d'enfoncer plus profondément le corps 
   étranger (ce qui aggraverait la détresse respiratoire), soit de déclencher une hémorragie (ce qui aggraverait
   le devenir du blessé).


          Alors, ne soyez pas brutal.


           Et surtout, n'oubliez jamais aussi que cette manœuvre, après desserrement des vêtements autour du cou et de la ceinture, doit être exécutée en quelques secondes.

lundi 12 novembre 2012

Circulation du Matériel d'intervention

1 - Priorité


          Dans tous les cas l'insuffisance de la largeur libre de la chaussée, son profil ou son état ne permettent pas le croisement ou le dépassement avec facilité et en toute sécurité, les usagers de la voie publique doivent réduire leur vitesse et au besoin s'arrêter ou se garer  pour faciliter le passage des véhicules de lutte contre l'incendie.
Pour bénéficier de cette disposition, les véhicules d'incendie doivent faire usage des avertisseurs spéciaux - corne à 2 tons et feu éclipses - qui leurs sont propres.


          Si l'usage de la corne à 2 tons donne la priorité aux véhicules de secours, il n'en reste pas moins que le feu rouge ou le signal STOP ne doivent être franchis qu'avec la plus extrême prudence par les conducteurs des véhicules qui se rendent au feu.


          A cet effet, avant un franchissement de feu rouge ou de signal STOP, tout conducteur d'un véhicule se rendant au feu doit ralentir suffisamment, voire marquer un temps d'arrêt, et ne poursuivre sa route qu'après s'être assuré de pouvoir le faire sans danger.


          Le chef de voiture ou le gradé désigné descend de son véhicule pour guider le conducteur dans les passages difficiles ou ranger le véhicule.


          Toutefois, il est recommandé de n'utiliser la corne à 2 tons que pour donner les avertissements nécessaires aux autres usagers, c'est-à-dire modérément. En particulier de 22 heures à 7 heures, l'emploi de cette corne doit être limité afin de ne pas troubler inutilement le repos de la population.


          Pour ce qui concerne les véhicules d'interventions diverses (V.I.D), leur intervention ne revêtant pas toujours un caractère d'urgence marqué, l'usage de la corne à 2 tons sera exclusivement limité aux cas où l'appel laisse un doute sur la gravité de l'intervention.


2 - Itinéraire


          Le chef de voiture contrôle l'itinéraire et guide le conducteur si nécessaire.Il veille à ce que la vitesse ne soit pas exagérée.


          En principe, les sens interdits doivent être respectés. La marche à contre-sens peut être admis quand la circulation est nulle.


          Un itinéraire détourné est souvent plus avantageux, en particulier lors des marchés, des manifestations sur la voie publique, des fêtes foraines, des sorties de salle de spectacle, etc.



3 - Accident, incident ou embouteillage de la circulation.



          En cas d'accident, le chef de voiture prend les mesures nécessaires pour qu'il n'y ait pas de retard dans l'arrivée des secours.


          Si la voiture peut continuer son chemin, il laisse un gradé ou un sapeur sur les lieux pour établir le constat et prendre les renseignements.


          Si la voiture est immobilisé, il rend compte immédiatement compte au commandant du groupement qui fait partir une autre voiture.


          Le chef de voiture note le numéro dont les conducteurs ne laissent pas volontairement le passage libre au matériel d'incendie.


          Lorsque le retard est supérieur à 10 minutes sur le trajet aller, le signalement est indiqué sur le message de rentrée et un compte-rendu (Imprimé B OPE 4) est adressé en 2 exemplaires à l'état-major, bureau opérations, afin qu'une demande de poursuivre puisse être faite.


          Le compte-rendu doit comporter entre les circonstances, le lieu et l'heure de l'infraction :


- le genre et la marque, le numéro minéralogique du véhicule signalé ;
- le genre, le numéro d'immatriculation du véhicule de l'unité ;
- le genre d'infraction relevée (stationnement interdit matérialisé, stationnement à l'angle de deux voies,
  stationnement en pleine voie, etc.
- l'indication quant à l'établissement d'un procès-verbal par la police à la suite de la constatation de l'infraction
  par les sapeurs-pompiers, en indiquer le numéro ;
- la durée du retard occasionné.


          En cas d’encombrement de la circulation, si les secours se trouvent bloqués dans un encombrement et que le chef de voiture n'est plus en mesure d'assurer sa mission, il rend compte aussitôt par radio, soit par téléphone urbain, du lieu où il se trouve bloqué. Le groupement ou l'état-major fait partir les secours les plus proches et les mieux placés.


4 - Marche en convoi



          Tout véhicule faisant partie d'un convoi se conforme aux règles de la circulation routière. Le chef de convoi précise la distance à respecter entre les voitures ; il doit connaître parfaitement l'itinéraire à emprunter et le contrôler.


          Le chef de voiture fait respecter la distance prescrite entre son véhicule et celui qui le précède. Il doit connaître l'itinéraire emprunté.


5 -Retour des interventions 

          Les chefs de voiture d'incendie revenant d'une opération se conforment aux règles générales de la circulation et ne font pas usage de la corne à 2 tons, ni des feux à éclipses.

samedi 18 août 2012

La Constitution des Société Par Actions.

Généralités.

La constitution des sociétés par actions est plus complète que celle des sociétés par intérêts.
Cette constitution est d'abord soumise aux conditions générales de fond étudiées à propos des sociétés par intérêts (v. n° 216). Il suffira de remarquer que les actionnaires n'étant pas commerçants, il n'y a pas lieu d'exiger pour eux la capacité de faire le commerce mais qu'il faut l'exiger pour les commandités de la société en commandité par actions, car ils sont commerçants.

Mais, de plus, la constitution implique, surtout au cas d'appel public à l'épargne, une série de formalités complexes.
Nous verrons tout d'abord les règles de constitution puis les sanctions de ces règles.

I - Règles de la Constitution.

Distinction.-

Jusqu'au 1er avril 1967, toutes les sociétés par action étaient soumises au même régime de constitution. Ce n'est que depuis l'entrée en rigueur de la loi du 24 juillet 1966 qu'il faut distinguer suivant que la société fait ou non appel public à l'épargne, la constitution étant très simplifiée dans la négative. La société est réputée faire appel public à l'épargne (loi du 24 juillet 1966, art. 72) si elle a recours soit à des banques, établissements financiers ou agents de change, soit à des procédés de publicité quelconque.

(Par suite, la société sera également réputée faire appel public à l'épargne par le seul fait que ses titres seront inscrits à la cote officielle d'une bourse des valeurs).
En fait, à l'heure actuelle, presque toutes les sociétés par actions se constituent sans faire appel public à l'épargne.
Ce n'est que par la suite que les actions sont diffusées dans le public.

mardi 14 août 2012

Morsures d'Animaux.

          Qu'il s'agisse de morsures de chien, chat ou autres animal domestiques ou sauvage, pensez
à ces risques :
- l'infection : (tétanos, abcès).

          En conséquence, désinfecter comme une plaie ordinaire : lavage abondant au  savon de Marseille, application d'un antiseptique et conduisez le sujet chez un médecin pour une prophylaxie antitétanique éventuelle :

 - la rage.

                                          La Rage.

. Qu'est-ce que la rage ?

Comme dès l'antiquité, la rage est une maladie mortelle due à un virus présent en particulier dans la salive des animaux malades et qui n'est transmissible à l'homme que par contact direct (morsure, griffure ou salive déposée sur une plaie).

. Pourquoi la rage est-elle dangereuse pour l'homme ?

Le danger de la rage pour l'homme consiste dans le fait qu'une fois déclarée, son évolution quel quel soit le traitement entrepris est actuellement toujours mortelle.

Un homme qui "contracte la rage est un condamné à mort sans grâce possible.

Or, si la rage est chez l'homme une maladie mortelle dans 100 % des cas, elle ne l'est qu'à 1 % si le "traitement antirabique" est effectué avant confirmation (incubation muette de la maladie pendant une période allant de 2 semaines à 3 mois.

Le "traitement antirabique" en effet, est une "vaccination", en fait, pratiquée après morsure ou contact infectant, afin de prévenir l'apparition et l'évolution mortelle de la maladie.

De plus les conséquences dramatiques de la contamination de l'homme peuvent être facilement évitées à condition de connaître et d'appliquer quelques précautions élémentaires.


Retenons donc que :

C'est l'homme lui-même qui se contamine par ignorance ou par négligence en allant au-devant du virus.

.  Pas de salive - pas de virus - pas de danger rage pour l'homme.

.  Rage déclarée = mort à 100 %.

MAIS = mesures préventives faciles  (vaccination antirabique.).

Quels sont les animaux responsables de la rage ?

Les sources de contamination humaine sont au moins au nombre de trois :

- la rage sauvage, ou rage des renards, la plus répandue.
Mais d'autres animaux peuvent être contaminé par les renards (chats, chiens, bovins, ovins..). En effet, le renard atteint de cette terrible maladie perd de sa méfiance et de sa ruse proverbiales ; il ne fuit plus l'homme ni surtout les animaux domestiques ou le bétail qu'il contamine en les mordant. Ces derniers peuvent alors infecter leurs voisins :

- la rage citadine ou rage des rues, due à l'infection des chiens et chats ;
- la rage des chiroptères (vampires et chauve-souris), qui ne se rencontre qu'en Amérique.

.  Comment l'homme peut-il contracter la rage ?

      L'homme contracte la rage :

- soit au contact des animaux domestiques, le plus souvent (chiens, chats, bovins, ovins, équins, porcins) ;
- soit au contact occasionnel avec un animal sauvage lors de promenade ou d'excursions en zone rurale,
   en zone rurale, forestières ou montagneuse.

          Dans tous les cas, rappelons-le, il faut morsure, griffage ou salive fraîche projetée sur une plaie cutanée ou même l’œil de l'homme lors des mouvements de défense de l'animal au moment de sa rupture. Bien que faible, il existe un risque de contamination par manipulation d'un cadavre d'animal enragé.
Enfin la contamination inter humaine reste l'exception.


                                                          rage de l'animal

rage de l'animal                                       de sauvage
domestique

                                                          rage  humaine.


Conduite à tenir en cas de morsure, de griffure.

          La conduite à tenir par  le secouriste en cas d'agressions ou de léchage par un animal suspect de rage est simple, il faut éliminer la salive animale de la région mordue ou simplement léchée par l'animal en lavant abondamment les morsures avec de l'eau savonneuse ou de l'eau de javel) en rinçant à l'eau pure et en désinfectant avec une solution d'ammonium quaternaire, excellent agent rabicide.

          On doit également faire vérifier la contamination possible de l'animal mordeur : pour cela, il faut :
- Ne pas abattre l'animal : la présenter obligatoirement même s'il est régulièrement vacciné contre la rage
   (primo-vaccination au cours des trois premiers mois de la vie de l'animal, suivie d'un rappel annuel), au
   vétérinaire qui déterminera s'il enragé ou non.
- Si l'animal a été abattu, envoyez la tête de l'animal au centre antirabique le plus proche, qui donnera la
   conduite à tenir.
   Dans tous les les cas, prendre les précautions utiles lors des manipulations pour ne pas être contaminé.


lundi 13 août 2012

Prévention : Les dégagements, portes, issues et escaliers

I - Dispositions Générales : Article CO.36


               1) - Chaque dégagement, sortie, issue, escaliers, couloir doit avoir une largeur proportionnelle au nombre de personnes appelées à l'emprunter.

              2) - Cette largeur doit être calculée en fonction d'une largeur type appelée unité de passage de 0,60 m, correspondant sensiblement à l'encombrement d'une personne se présentant de front.

       Toutefois, quand un dégagement est d'une largeur ne comportant qu'une ou deux unités de passage, sa
        dimension doit être portée de 0,60 m à 0,80 m ou 1,20 à 1,40 m. Cette aggravation ne concerne pas
        les chemins de circulation entre siège, comptoir de vente et autres aménagements de faible hauteur à
        l'intérieur de l'établissement, ni les escaliers avec rampes qui font l'objet  de l'article (CO.60).


              3) - Lorsque les nécessités de construction ou d'exploitation conduisent à adopter par des
dégagements une largeur intermédiaire entre 2 largeurs types tels que défini au paragraphe 2 ci-dessus,
celle-ci ne compte pas dans le calcul global exigible de la largeur type immédiatement inférieure.

Article CO.37.

              1) - Toutes ces largeurs doivent être prise en compte, déduction faite des saillies tels que : pilastres, vitrines, strapontins, vestiaires, extincteurs, robinets d'incendie etc... Toutefois, la saillie des mains courantes à
condition de ne pas excéder 7 ou 8 cm et de ne pas être à plus de 1 m au dessus du nez des marches.

              Il en est de même des plinthes, limon, soubassements installés le long des murs.

              2) - Lorsque des saillies sont supérieur à 0,20 m, elles doivent, pour éviter d'apporter une gêne à la
circulation rapide du public, être raccordées au mur général des parois, soit par leur forme même, soit
par la mise en place de dispositifs de protection tels que garde corps, grillages, rombardes etc...,
l'angle de raccordement ne doit jamais être supérieur à 45°.

           3) - La largeur de chaque dégagement doit être calculée à raison d'une unité de passage pour 100
personnes appelées à l'utiliser.

Article CO. 39.

              Les portes ne doivent avoir qu'une largeur normalisée suivante :
             - 0,80 m ou 0,90 m (porte à un vantail) comptant pour une unité de passage ;
             - 1,40 m (porte à deux vantaux égaux) comptant pour une unité de passage ;
             - 1,80 m (porte à deux vantaux) comptant pour 3 unités de passage, en cas d'inégalité de largeur de
 vantaux, le plus grand ne doit pas dépassé 1,10 m.

Article CO. 4O.

             
              1° - Les dégagements ne doivent pas comporter de rétrécissement sur le parcours utilisé par le public pour gagner les sorties.
             
              2° - Ils ne doivent pas présenté de cheminements compliqués ou de coudes brusques, ni former de culs-de-sacs importants.

              3° - Les dégagements généraux et escaliers doivent être disposés de manière à ce que les courants du public qui  se dirigent vers les vestibules et les sorties ne puissent pas  se heurter.

Article CO. 41
.
             
              1° - Il est interdit de déposer et de laisser séjourner dans les escaliers, les dégagements et aux abords des sorties, des objets quelconques pouvant diminuer les largeurs réglementaires ou gener la circulation.

Article 0.46.

              1° - Les sorties réglementaires doivent être judicieusement répartis dans tout l'établissement, dans le but d'assurer l'évacuation rapide du public et du personnel.

              2° - Leur nombre et leur largeur doivent être calculés en tenant compte du nombre total des personnes appelées à l'emprunter.

Article CO.47.

              1° - Les établissements ou locaux reçevant moins de 501 personnes doivent être desservis dans les conditions suivantes :

a) - Ceux reçevant de 20 à 50 personnes ; par au moins 2 sorties donnant sur l'extérieur, sur un dégagement
       ou sur des locaux différents non en culs-de-sacs. L'une de ses sorties peut n'avoir que 0,80 m, l'autre
       être établie dans les conditions fixées à l'article CO. 54.

              b) - Ceux recevant de 51 à 100 personnes,par au moins 2 sorties de 0,80 m ou par une de 1,40 m, dans ce dernier cas ,cette sortie doit être complétée par une sortie supplémentaire qui peut être établie dans
les conditions fixées à l'article CO.54.

              c) - Ceux recevant de 101 à 200 personnes ; par au moins 2 sorties normales d'une largeur totale de 2 unités de passage.

              d) - Ceux recevant de 201 à 300 personnes par au moins 2 sorties normales ayant chacune une largeur minimale de 2 unités de passage.

              f) - Ceux recevant de 301 à 400 personnes ; par au moins de 2 sorties normales ayant chacune une largeur minimale de 2 unités de passage et totalisant une largeur de 5 unités de passage.

              2° - Dans les étages groupant plus de 100 personnes au dessous des seuils extérieurs du chiffre ci-dessus représentant l'occupation théorique définie à l'article CO. 49.

Article CO.48.

              1° - Les établissements, locaux recevant de 501 à 1000 personnes ou fraction de 500 de personnes, une sortie supplémentaire doit être créer par 500 personnes ou fraction de 500 personnes en excédant.
   
              2° - La largeur de ces sorties doit être calculée dans les conditions fixées aux articles CO. 36 et suivants.

              3° - Dans les étages au dessous du niveau des seuils extérieurs l'effectif des personnes occupant les locaux doit être majoré dans les conditions fixées à l'article CO. 49 ci-dessous.

Article CO. 49.

              1° - Lorsque le point le plus bas d'un  local accessible au public pouvant reçevoir plus de 100 personnes et à  plus de 2 m en contre-bas du niveau du seuil d'une issue sur l'extérieur, la largeur totale et le nombre des portes de ce local et des dégagements la reliant à cette issue elle même doivent être calculée comme suit :

                - la moitié au moins des personnes admises dans ces locaux, doivent pouvoir sortir par une issue réglementaire dont le seuil est au niveau le moins haut par rapport au point bas des locaux.

 Article CO. 50.

                 1° - Toutes les portes intérieures ou extérieures desservant des locaux pouvant reçevoir plus de 50 personnes, doivent s'ouvrir dans le sens de la sortie, sauf interdiction ou condition prononcée dans la suite du présent règlement en va-et-vient. Elles doivent être disposées de manière à ne former aucune saillie
dans les dégagements. Elles doivent pouvoir s'ouvrir sous une simple poussée.

Article CO. 55 (escaliers).
          
                 1° - Les escaliers doivent être judicieusement répartis dans tout l'établissement de manière à desservir facilement toutes les parties et à diriger rapidement le public et le personnel vers les sorties. En tout état de cause, le public ne doit jamais avoir plus de 40 m à parcourir pour gagner un escalier.

                  2° - Leur nombre et leur largeur doivent être calculés en tenant compte de l'effectif des personnes appelées à les emprunter pour gagner la sortie.

Article CO. 56.
   
               1° - Les étages au dessous du niveau des seuils extérieurs pouvant réunir moins de 501 personnes doivent être desservis dans les conditions suivantes :

               a) - Ceux totalisant de 51 à 100 personnes , par deux escaliers d'une unité de passage ou par un de deux unités de passage. Dans ce dernier cas, cet escalier doit être complété par un dégagement accessoire répondant aux conditions de l'article CO.68 ou au moins par un balcon, une passerelle, une échelle de sauvetage etc... tel que prévu à l'article MS 39.

               b) - Ceux totalisant de 101 à 200 personnes par au moins deux escaliers normaux d'une largeur totale de trois unités de passage.

               c) - Ceux totalisant de 201 à 300 personnes par au moins deux escaliers normaux ayant chacun une largeur minimale de deux unités de passage:

               d) - Ceux totalisant de 301 à 400 personnes par au moins deux escaliers normaux ayant chacun une largeur minimale de deux unités de passage et totalisant une largeur de six unités de passage.

Article CO. 57.
   
               1° - Les étages pouvant réunir de 501 à 1000 personnes doivent être desservis par au moins trois escaliers normaux au dessus de 1000 personnes ou fraction de 500 personnes en excédant.
   
               2° - La largeur de ces escaliers doit être calculée dans les conditions fixées aux articles CO. 36 et suivants à l'article CO.60.

Article CO.58

              Lorsque le plancher bas d'un établissement est à plus de 20 m en contre-bas du sol extérieur sur lequel débouchant ses issues, la largeur et le nombre des escaliers peuvent être majorés à la demande de la Commission Régionale de la Protection Civile.

Article CO.60

               Suivant les directives figurant à l'article CO. 36, 2° , les escaliers doivent avoir l'une des largeurs minimales suivantes :
          -  O,60 m, s'il est entre deux rampes ;
          -  O,70 m, s'il entre une rampe et un mur ;
          -  0,80 m, s'il est entre deux murs ;


               Escaliers comptant pour deux unités de passage :
                     - 1,20 m, s'il est entre deux rampes ;
                     - 1,30 m, s'il est entre une rampe et un mur ;
                     - 1,40 m, s'il est entre deux murs.

               Escalier comptant pour trois unités de passage et plus :
                     - 1,80 m et multiple suivant de 0,60 m.

Article CO.61.

               Ne comptent pas comme escaliers réglementaires, ceux qui obligent le public à descendre, puis à monter (ou à monter puis à descendre), pour gagner les sorties sur les voies publiques. Cependant, ces escaliers peuvent constituer des issues accessoires.

jeudi 2 août 2012

Le Devidoir Normalisé à Bobine.

C'est un appareil trainé à bras, qui permet le transport facile des tuyaux de 70 mm exclusivement et l'exécution rapide de leur établissement.

Il équipe généralement les véhicules automobiles-pompes (premier secours, fourgon pompe, par exemple;..) et les fourgons d'incendie.

Nomenclature :

Le dévidoir à bobine comprend :

- un tambour avec deux disques, constituant la bobine, monté sur deux roues à bandages en caoutchouc ;
- un demi-cadre avec une flèche, deux fourchettes et une traverse ;
- une chaînette d'arrêt de la bobine ;
- fixé sur le demi-cadre, un demi-raccord symétrique en forme de bouchon sur lequel est branché le dernier demi-raccord des tuyaux enroulés sur le  tambour, ou bien une potence avec bouchon, fixée à la flèche et permettant de brancher une division mixte, placée à demeure sur le dernier tuyau.


Armement :

L'armement du dévidoir à bobine se compose de 160 à 240 mètres de gros tuyaux de 70 enroulés sur le tambour. Le dernier tuyau peut être protégé par une bâche de dévidoir, pourvue d'une bande blanche de signalisation, peinte ou cousue.

Enrouler les tuyaux sur le dévidoir.

Les tuyaux sont, au préalable, disposés en tas. C'est au dévidoir d'aller vers le tas constitué et non aux tuyaux. L'enroulement est fait par trois sapeurs qui  font face au dévidoir, ils mettent un pied sur la traverse (le pied intérieur) pour bien la maintenir et font tourner la bobine, en tirant vers eux. La partie supérieure des disques dès que le raccord du premier tuyau a été convenablement placé dans l'évidement du tambour par le troisième sapeur.

Ce dernier tire fortement sur le tuyau, l'enroule régulièrement, sans bosse et le fait autant que possible chevaucher sur le tour précédent ; il met les raccords, dont il vérifie le serrage, contre les disques en évitant le contact de deux raccords successifs.

L'enroulement terminé, il branche le dernier demi-raccord sur le bouchon ou la division mixte et introduit la chainette d'arrêt dans un trou du disque afin d'immobiliser la bobine.

samedi 21 juillet 2012

Feu d'Aéronefs.




Ces feux se différencient suivant :

- le type et la destination (civil ou militaire de l'appareil) ;
- le point de chute (zone habitée ou inhabitée) ;
- l'importance du feu ;
- le nombre des passagers ;
- l'intensité du vent.

Il y a lieu aussi de tenir compte de la direction du vent :

- pour prendre position près de l'appareil en feu ;
- pour dégager les occupants et leur éviter d'être atteints par les flammes à leur sortie de l'appareil qu'on fera
  pivoter s'il y a lieu.

Les services de sécurité des aérodromes sont dotés en général de moyens spéciaux caractérisés par leur puissance, leur rapidité de mise en œuvre de leur grande vitesse de déplacement.

Tout ceci est est prévu pour une intervention aussi rapide que possible, qui doit permettre éventuellement le sauvetage des passagers et l'équipage.

En cas de chute d'aéronefs en dehors de l'enceinte des aérodromes, on opérera suivant les mêmes principes que pour les feux de camions-citernes attaque massive du foyer pour faciliter, si c'est encore possible, les sauvetages, emploi de la mousse et de la poudre, protection contre les dangers de propagation du feu.


D'une manière générale

- les portes-lance encadrent les moteurs et réservoirs et, s'il s'agit d'un appareil militaire, évitent de se placer
  devant la ligne de tir des armes ;
- les opérations de sauvetage et d'extinction sont menées très rapidement et éventuellement ;
- le carburant enflammé est attaqué en principe, à la mousse et à la poudre ;
 - les parties métalliques, en alliage léger, qui se consument, sont recouvertes de sable ou de terre humidifiés
   et les aménagements intérieurs, qui brûlent sont justiciables de jets d’eau pulvérisée ou pleins ;
 - le feu, qui s'est propagé au voisinage (végétation ou bâtiments), est combustible par les moyens habituels ;
- si l'aéronef est tombé sur une localité, il faut s'efforcer d'empêcher tout déversement de carburant en égout.
   en cas d'impossibilité, faire évacuer les abords des regards et prévenir le service des égouts.
- S'il s'agit d'un appareil porteur d'une arme nucléaire, se conformer aux prescriptions de l'instruction
   interministérielle provisoire du 15 juin 1967 jointe au plan O.R.S.E.C  R.A.D. déjà mentionné à l'article
   26 ci-dessus.

vendredi 20 juillet 2012

La Prévention contre l'incendie.

La sécurité contre l'incendie est donc un sujet très vaste, qui nécessite une préparation sérieuse, une étude minutieuse de la règlementation émanant de tous les ministères, des connaissances générales de physique, mécanique, chimie, technologie, hydraulique, architecture, médecine, qui ne pouvant être acquises que par un travail soutenu et le désir de se perfectionner.

L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.

La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.

La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.

La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.

La prévention ne coute rien quand on su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé et de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.

Quoi  qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.

L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.

En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.

Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.

Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.

L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.

lundi 9 juillet 2012

Le Véhicule Poste de Commandement (P.C. Mobile)


Le véhicule P..C. est destiné à matérialiser, sur les lieux même des opérations importantes, le poste de commandement du directeur des secours.

Il s'agit généralement, d'une camionnette de faible tonnage, équipée en vue de permettre à ce dernier de remplir sa mission et qui comporte notamment :

- un équipement radio émetteur-récepteur "mobile" et au moins un appareil portatif ;
- un poste téléphonique avec câble, permettant le branchement rapide sur une  ligne d'abonné ;
- toute documentation indispensable (plans du département, des secteurs d'établissements divers, répertoires de points d'eau, Plan ORSEC et Annexes, etc.) ;
- un feu à éclipse bleu, avec panneau P.C. éclairé.

Outre le conducteur, le personnel du véhicule P.C peut comporter un certain nombre de gradés ou sapeurs radiotéléphonistes et secrétaires.

A défaut de ce véhicule spécial, la V.L  radio d'un officier peut constituer un P.C élémentaire.

Certains services départementaux de secours et de lutte contre l'incendie ont réalisé des postes de commandement mobiles à partir de caravanes-camping.

dimanche 8 juillet 2012

La pompe centrifuge



 

Description et fonctionnement.

Une pompe centrifuge est une roue à aubes tournant autour d'un axe, dans une cellule formée par deux joues parallèles.

L'eau venant de l'aspiration arrive par un distributeur, dans la direction de l'axe de la pompe et, par la partie centrale, "l’ouïe", pénètre dans les aubes.

Celles-ci tournant, la force centrifuge projette l'eau à la périphérie de la roue.

L'eau passe alors par des pièces ayant une courbure étudiée et appelées diffuseurs. Ces diffuseurs ont pour but de transformer graduellement en pression la vitesse de l'eau à la sortie de la roue. A la sortie des diffuseurs, l'eau, qui a perdu en vitesse et gagné en pression, entre dans le colimaçon, appelé aussi collecteur circulaire, ou canal de retour, qui la conduit au refoulement ou à l'entrée d'une autre roue identique, selon que la pompe est à un ou plusieurs étages dans ce dernier cas, on dit que la pompe est multicellulaire.

Si l'eau entre dans une seconde roue, elle y arrive avec la pression reçue de la première, reprend, en conservant cette pression, une nouvelle énergie, à nouveau transformée en pression (qui s'ajoute à la première) par les diffuseurs suivant et ainsi de suite.

Il existe dans les corps de pompe :

- aux points hauts : des robinets purgeurs d'air ;
- aux points bas : des robinets purgeurs d'eau.

NOTA.- L'ensemble d'une roue, d'une couronne de diffuseurs et d'une couronne de canaux fixes constitue une cellule.
On dit qu'une pompe est à deux étages quand l'eau, sortant d'une première cellule, pénètre dans une seconde, identique et branchée sur le même arbre, à la sortie de la première.

Cette façon de relier deux cellules s'appelle "montage en série".

Il existe des pompes dont les cellules sont montées en parallèle.

La pompe centrifuge ne permet pas l'aspiration ; il est indispensable, si elle n'est pas alimentée par de l'eau en pression, de lui adjoindre un dispositif apte à faire  le vide, appelé amorçeur. C'est à ce dernier que son généralement imputables les difficultés d'aspiration, si aucune entrée d'air n'est due au montage des tuyaux d'aspiration ou au mauvais état des joints des raccords ou à un robinet de purge laissé ouvert.

lundi 2 juillet 2012

Conseils de Sécurité à l'Usage des Sapeurs-Pompiers.

A - Avant les Opérations.

Lorsque vous partez au feu, vous ne savez pas ce qui vous attend ni combien de temps vous y resterez. La nuit en hiver surtout, soyez suffisamment vêtus. Le chandail et le blouson de survêtement par-dessus sont les plus pratiques sous le veston de peau. En cas de grands froids, les chaussettes et le caleçon de laine, le gilet fourré ou le plastron confectionné avec papier journal ne sont pas à négliger.

N'omettez pas non plus, en tout temps, de bien nouer votre cravate de feu pour préserver votre  cou de flammèches et des infiltrations insidieuses. Cette cravate protège mieux que le col du veston de peau qu'on relève en forme d'entonnoir, comme le deviennent les tiges de bottes sur lesquelles le bas du pantalon n'a pas été plissé et rabattu.

Que la jugulaire de votre casque soit toujours convenablement tendue et  engagée sous le menton afin que la protection de votre tête demeure assurée si vous tombez ou recevez quelques matériaux.

Colonnes Sèches

1. Définition.

Les colonnes sèches sont des canalisations fixes, rigides, installées à demeure dans certaines constructions (immeubles de grande hauteur, bâtiments industriels ou commerciaux, monuments, églises, grands garages, voies en tunnels ou passages souterrains de grande longueur,...) et destinées à permettre une intervention plus aisée et rapide des sapeurs-pompiers (en évitant des établissements de tuyaux de refoulement souples) lorsque les risques, la disposition des locaux, les difficultés d'accès (hauteur des bâtiments, profondeur de la construction, éloignement des voies accessibles aux engins des sapeurs-pompiers,...) sont de nature à la retarder.

Les colonnes sèches doivent être mises en charges par les sapeurs-pompiers au moment de leur emploi.

2. Composition.

Une colonne sèche comprend :

- la colonne proprement dite ;
- des prises, simples ou doubles, de refoulement ;
- une "traînasse", d'allure horizontale, aussi courte que possible, reliant la colonne au demi-raccord
   d'alimentation ;
-  un demi-raccord d'alimentation, muni d'un bouchon ;
-  un dispositif anti-bélier pour les colonnes desservant des étages ;
-  un robinet de purge d'eau placé au-dessus de l'orifice d'alimentation, pour les colonnes desservant
   des sous-sols (qui comportent en outre un dispositif de vidange au point le plus bas).


3. Différents types de colonnes sèches.

Les colonnes sèches sont deux types :

- Les colonnes de diamètre nominal de 65 mm, permettant au minimum l'alimentation de deux établissements
   de tuyaux de 36,5 ou 45 ou d'un établissement de 70 ;
- Chaque orifice de refoulement est muni :
- d'une vanne, nécessitant un nombre de tours de manœuvre compris entre 2 1/4 et 3/2, pourvue d'un carré
   manœuvre de 12 mm ;
- d'un bouchon avec chaînette.
Les colonnes sèches sont peintes aux couleurs conventionnelles réservées aux canalisations d'incendie
(NF E 04 054) : bleue, cerclée d'anneaux rouges.


4. Emplacements.

Les colonnes sèches sont normalement installées dans des escaliers extérieurs ou en cloisonnés.

Les colonnes desservant les sous-sols sont totalement distinctes de celles desservant les autres niveaux.

Les prises de refoulement débouchent dans les escaliers ou les dispositifs d'accès aux locaux. Lorsqu'elles se trouvent sans coffrage, la porte d'accès porte l'indication "colonne sèche" ou" prise d'incendie". Cette porte s'ouvre au moyen d'un carré femelle de 6 à 7 mm.

Le demi-raccord d'alimentation se trouve à l'intérieur du bâtiment ou dans un endroit facilement accessible, à une hauteur au-dessus du sol comprise entre 0,80 et 1,50 m, normalement à 100 mètres d'une prise d'eau
d'incendie normalisée.

5. Épreuves et entretien.

Incombant aux responsables des établissements ou immeubles concernés, les épreuves peuvent être effectués, sous la responsabilité de ces derniers, par les corps de sapeurs-pompiers, normalement moyennant paiement
de redevances.

Ces épreuves comportant les opérations suivantes :

- vérification du libre accès aux orifices d'alimentation et de refoulement, ainsi que de l'état général de
   l'installation ;
- vérification de la présence et du bon état des bouchons, demi-raccords, vannes ;
- remplissage et purge des colonnes ;
- mise en pression statique à 25 bars au niveau de la pompe d'alimentation ;
- vérification de l’étanchéité ;
.  vannes fermées, sans bouchons ;
.  vannes ouvertes, avec bouchons ;
-  vidange de l'installation ;
-  fermeture des vannes et remise en place des bouchons.


jeudi 28 juin 2012

Feu dans un E.R.P - Caractères - Evacuation du Public - Intervention.



 I -  CARACTÈRES.

Le caractère essentiel d'un E.R.P est la présence du PUBLIC, qui n'est jamais homogène et qui comprend, dans des proportions variables selon les établissements :

- des éléments féminins : magasins, centres commerciaux, expositions,
- des enfants : établissements d'enseignement,
- des handicapés, infirmes, personnes âgées, malades : établissements sanitaires,
- des personnes de toutes catégories en état de vulnérabilité : hôtels.

          Certains établissements ne reçoivent le public que pendant les heures d'ouverture : spectacles, restaurants, musées, expositions, écoles etc.

          Pour d'autres, le public est présent en permanence : hôpitaux.

          Le risque essentiel en cas de feu est la PANIQUE. Aussi le premier souci du chef de détachement est d'empêcher le déclenchement de celle-ci. Ses premiers efforts visent à la protection du public contre les atteintes du feu, des fumées et des gaz chauds.

II -  ÉVACUATION

          L'évacuation, si elle est possible est facile dans de très nombreux cas, est une opération complexe et difficile dans des établissements sanitaires et ne doit être entreprise qu'après estimation de la situation. Elle nécessite généralement : un effectif nombreux;

III -  INTERVENTION.

- tenir compte de règles techniques de prévention qui facilitent les opérations :
. l'implantation pour l'accès des secours ;
. les dégagements pour les évacuations des personnels ;
. le cloisonnement intérieur et extérieur pour l'isolement ;
- le dés enfumage des salles et circulations pour les évacuations de fumées.

          Les règles de base à respecter sont les suivantes :

. à l'arrivée des secours, se renseigner sur  ;
. l'effectif du public et du personnel ;
. la disposition des salles et circulations ;
. le nombre et la position des façades accessibles ;
. les issues ;
. l'emplacement des moyens et commandes de dés enfumage ;
. les risques particuliers ;
. si le public peut être évacué, s'assurer de sa totale évacuation par des reconnaissances poussées ; s'il ne
  peut être évacué, rechercher de quelles manières le protéger contre le feu et  les fumées : dispositifs coupe-  feu (portes, clapets...) cloisonnement interne, ventilation ;
. si aucun indice ne révèle le feu, éviter de déclencher la panique par des actes intempestifs, effectuer les
  déplacements le casque à la main ;
. demander un service d'ordre important.
Dans un hôpital, il est possible de déclencher le plan rouge.

          En l'absence de public, ou bien après, son évacuation complète ou sa mise en sécurité, l'extinction est conduite selon les règles habituelles. Elle est souvent accompagnée d'une opération de protection;
.

mercredi 27 juin 2012

Marche Générale des Opérations

Elle comprend : la reconnaissance, les sauvetages, les établissements, l'attaque et la protection, le déblai, la surveillance.

          En arrivant sur le lieu de l'incendie, celui qui commande examine rapidement la situation, demande les moyens qui lui semblent nécessaires, ordonne tout de suite et simultanément les premiers sauvetages et la première attaque. Il reconnait : les tenants et les aboutissants, recueille les renseignements et les avis, et au fur et à mesure de sa reconnaissance, arrête ses dispositions. Barrer le gaz est une de ses premières dispositions.

          L'extinction régulière d'un incendie est caractérisé par trois opérations : circonscrire le feu, s'en rendre maître, achever l'extinction.

          Le feu est circonscrit : lorsque les lances sont établies aux points d'attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager.

          On est maître du feu : lorsque le foyer diminue d'intensité et que l'on est certain qu'il ne peut plus prendre d'extension dans les limites où il a été circonscrit. C'est à cette phase que les moyens hydrauliques maximum sont en manœuvre.

          Le feu est considéré comme éteint :  lorsque les foyers principaux sont éteints et que seuls quelques débris  brûlent et charbonnent. L'extinction est achevée en déblayant jusqu'à ce qu'il n'ait plus de matières en en combustion.

          Éventuellement,une surveillance et des rondes sont exercées jusqu'à ce qu'on ait acquis la certitude qu'aucune reprise de feu n'est possible.

          Au cours des différentes phases, des opérations de ventilation et de protection doivent être prescrites pour limiter les dégâts. Dans certains cas elles sont menées d'emblée, avec les opérations d'attaque.

La Reconnaissance

Objet d'une reconnaissance

          La reconnaissance consiste à explorer les endroits exposés à l'incendie et aux fumées, de manière  faire tout de suite les sauvetages, à discerner les matières qui brûlent et à déterminer les points d'attaque et les cheminements à suivre pour y parvenir.

          La direction de la reconnaissance appartient au commandant de détachement qui peut charger des gradés de reconnaissances partielles et simultanées.

Conduite d'une reconnaissance

           Une reconnaissance doit s'approcher le plus possible du foyer pour juger de son emplacement, de son étendue, de sa nature et des risques d'extension dans les plans verticaux et horizontaux.

          Celui qui fait une reconnaissance doit pénétrer, à moins d'impossibilité, par les communications existantes et notamment par les escaliers ; il force les portes à l'aide de la pince, de l'outil vannetais, de la hache, de la masse.... Il les enfonce si c'est nécessaire. Quand les escaliers sont impraticables ou quand ils menacent ruine, il atteint les fenêtres à l'aide d'échelles. Il cherche, en faisant le tour du feu, à se donner une idée de la disposition des abords, des communications, des murs et des toits.

          Il marque, en principe sur les portes, les locaux qu'il a visités, en inscrivant "VU" et son nom (Craie ou autres moyens).

          Il fait évacuer les locaux menacés.

          Il porte son attention sur les maisons qui sont au pourtour du foyer et y pénètre, s'il le juge utile, pour reconnaître ce qu'elles renferment.

          Quand la reconnaissance est terminée, les portes et les fenêtres des locaux sont en principe, maintenues fermées.

Détermination des points d'attaque.

          On appelle point d'attaque l'emplacement du porte-lance.

          Pour déterminer les points d'attaque, on recherche les endroits vers lesquels la propagation du feu peut se faire le facilement ou à partir desquels l'action des lances sur le foyer principal sera le plus efficace.

          La conservation des communications ordinaires, et en particulier des escaliers doit être assurée dans toute la mesure du possible, étant donné la facilité qui en résulte pour toutes les opérations.

          Les pièces de la construction qui en soutiennent d'autres ont besoin d'être préservées, afin d'éviter des écroulements. Pour protéger les locaux voisins du feu, des sapeurs, disposant des moyens appropriés (seaux-pompes, lances, etc) sont, dans certains cas, placés en surveillance. Cette précaution est surtout nécessaire dans les combles.

          Au cours de l'extinction, des reconnaissances aussi fréquentes que possible sont effectuées, notamment pour surveiller les dégâts que peuvent occasionner les écoulements d'eau.


Les Sauvetages

           Dès son arrivée sur les lieux du sinistre, le chef de détachement s'enquiert des personnes en danger. Il explore, ou fait explorer les endroits qui lui ont été indiqués, puis les autres locaux qui ont pu être envahis par les flammes ou par la fumée, surtout aux étages supérieurs. L'emploi du haut parleur portatif est de nature à rassurer les personnes en danger ou croyant l'être.

           L'arrivée de l'eau et la ventilation facilite les sauvetages,dans bien des cas : les flammes sont abattues, la chaleur diminue, le risque d'asphyxie est moins grand et les personnes exposées reprennent confiance : les escaliers peuvent devenir praticables et constituent la voie la plus sûre pour sauver ou mettre en sécurité les personnes.

          Les sauvetages et les mises en sécurité sont exécutées conformément aux principes définis au Titre III de la présente partie.

Les Établissements

          Les établissements sont réalisés conformément aux règles fixées par les textes en vigueur.

          Les bouches d'incendie sont utilisées en tenant compte de leur débit, de leur pression, du diamètre de la conduite qui les alimente et de leur emplacement par rapport au feu.

          Autour d'un foyer étendu, la zone d'action est divisée en secteurs d'attaque. Un officier peut être désigné pour coordonner les opérations de plusieurs secteurs.

          Chaque chef de secteur étudie, d'une manière complète le secteur qui lui est confié, il dirige ses personnels et leur indique la nature des établissements et les emplacements des porte-lance. Ces emplacements sont choisis dès le début, de façon à pouvoir abattre les flammes le plus vite possible et permettre aux jets des lances d'arriver compacts sur le feu.

L’attaque

Dispositions Générales

          L'attaque est la phase de la manœuvre destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du feu et aboutir à l'extinction.

          Tous les efforts doivent tendre à le circonscrire avec un nombre suffisant de lances, pour éviter qu'il ne puisse se propager.

          Les points d'attaque sont désignés au plus près, de telle sorte que l'eau soit projetée de plein fouet ou diffusée avec efficacité sur les matières qui brûlent.

Modes d'attaque

          Si le foyer n'a pas une grande étendue et si le feu ne peut pas prendre rapide extension, on l'attaque à l'aide d'une ou plusieurs lances munies ou non d'un diffuseur : on le maîtrise sans avoir besoin de le circonscrire.

          Si, au contraire, l'incendie a pris tout de suite une violence telle que tous les foyers ne puissent être attaqués simultanément, il faut porter ses efforts sur les points les plus menacés. Au besoin, des ouvertures sont pratiquées dans les cloisons pour faciliter l'attaque.

          L'utilisation du jet diffusé offre souvent des avantages. Toutefois, il y a lieu de se souvenir que le débit des lances doit être en rapport avec l'intensité du foyer. En effet, si le débit du diffuseur est insuffisant par rapport a la violence du feu, il se produit une vaporisation instantanée et des retours de flammes et de vapeurs brûlantes, souvent dangereux pour le porte-lance.

La Protection

          La protection est destinée à limiter le plus possible les dégâts occasionnées par l'eau, le feu, la chaleur ou la fumée.

          Pour être efficace, elle doit être réalisée, le plus rapidement possible sans attendre l'arrivée des engins spécialisés, les matériels de protection, des engins de première intervention (fourgons en particulier) doivent être employés sans tarder. Ses diverses phases et celle de l'extinction se déroulent simultanément.

          Les opérations de protection comprennent : la reconnaissance et la manœuvre proprement dite ; celle-ci varie avec l'importance des locaux et objets menacés et nécessite généralement :

- le bâchage ;
- l'évacuation de l'eau ;
- l'assèchement ;
- le déménagement ;
- l'aération ;
- l'étaiement léger.

Une attention particulière doit être portée aux pollutions indirectes causées involontairement par les personnels.

- mauvaise évacuation des gaz toxiques ;
- rejet en égouts, en cours d'eau, ou dans un sol des eaux chargées de polluants, produits toxiques,
  ou résidus de l'intervention.

La reconnaissance

          Le chef d'agrès de la protection est placé sous les ordres du Directeur des Secours, mais quand il n'est pas engagé, il doit de sa propre initiative prendre les mesures, dont l'urgence s'impose.

          Dès le début des opérations, il porte son attention sur les locaux sinistrés, sur ceux situés, directement en-dessous du feu et ceux voisins du feu, ainsi que sur la nature et la disposition des objets menacés.

La manœuvre

          La manœuvre se fait conformément aux prescriptions du BSP 256

          Le déménagement est exceptionnel et ne peut être exécuté que sur ordre du directeur des secours ; la plupart du temps, on a intérêt à protéger les objets ou marchandises sur place.

          Un déménagement peut être dangereux et a souvent pour résultat de causer des dégâts qui auraient être évité ou d'aggraver des dommages qui auraient été peu importants.

          On ne devra donc, procéder à un déménagement que dans des cas tout à fait particuliers, encore faudra-t-il qu'il ne gène en quoi que se soit les sauvetages et les établissements.

          Si le déménagement ne peut être évité, le directeur des secours désignera un emplacement pour y déposer les objets. Ce dépôt sera gardé par des agents de police.

Le Déblai

          Au cours de l'attaque, le déblai a pour but de faciliter l'extinction ; une fois le feu éteint, il a pour objet de déplacer les décombres qui pourraient encore : cacher des foyers et d'écarter ainsi tout risque de reprise de feu.

          Dans les cas, où il y a un amas considérable de décombres à déplacer, les intéressés font appel à une entreprise civile ; en cas de refus, on fera intervenir le commissaire de police. Lorsque le Laboratoire Central de la Préfecture de Police a été demandé, le déblai est retardé jusqu'à l'arrivée de la personne qualifiée ; l'extinction est réalisée sans déblai ou par un déblai sommaire.

          Le personnel employé au déblai dégage les parties embrasées pour qu'on puisse les éteindre, écarte tout ce qui pourrait devenir un aliment pour le feu, entraîne dans le foyer les parties qui menacent de s'écrouler. Il emploie, à cet effet, pelles, pioches, fourches, gaffes, etc.

          Au cours du déblai, il y a lieu de porter une attention particulière au dégagement du pied des murs, sur les trous dans les planchers, sur les points en contact avec des boiseries et sur ceux que le poids des débris pourrait faire écrouler. L'écoulement de l'eau qui séjourne sur les planchers est assuré en y pratiquant, au besoin, une ouverture, en un point judicieusement choisi.

La Surveillance

          Le service de surveillance sur les lieux d'un sinistre, a pour objet d'empêcher une reprise du feu après le départ des secours.

          L'effectif de ce service varie suivant l'importance du sinistre, l'étendue des locaux à surveiller et le nombre des lances encore utiles. Il est aussi réduit que possible.
Après un sinistre important où les risques de reprise de feu sont sérieux, une réserve de matériel prêt à être utilisé, doit laissée à la disposition du chef responsable.

          Les relèves du service de surveillance sont effectuées conformément à l'annexe VII du présent règlement. Si le service ne peut être assuré par le centre de secours, le chef de garde en réfère au commandant du groupement (BCOT).

          Pendant la durée de la surveillance, une ou plusieurs rondes sont effectuées par un officier ou un sous-officier à intervalles réguliers. Chaque ronde fait l'objet d'un compte rendu par message.

          Le service de surveillance est retiré à l'issue d'une ronde ayant conclu à l'extinction totale du sinistre.

LA RENTRE AU C.S DU DERNIER DÉTACHEMENT CONSTITUE (DERNIER ENGIN OU DERNIÈRE ÉQUIPE DE DÉBLAI OU DE SURVEILLANCE) MARQUE ALORS L'HEURE DE FIN D'INTERVENTION.

          Cependant, chaque fois que le chef de garde (ou le directeur des secours) le juge nécessaire, notamment à l'issue des grands feux, d'opérations délicates ou en présence de lieux complexes et imbriqués, il programmera un service de rondes destiné à prolonger de façon intermittente le service de surveillance précédemment retiré.

LA RENTRÉE AU C.S, DE LA DERNIÈRE RONDE CONSTITUE ALORS L'HEURE DE FIN D’OPÉRATION. CETTE HEURE SERA TOUJOURS POSTÉRIEURE A CELLE DE L'INTERVENTION.


*Remarque*

1 - La distinction faite plus haut entre l'heure de fin d'intervention et l'heure de fin d'opération a pour origine :
E1.1 - La nécessité de clore l'intervention avec la fin des "opérations actives" afin de ne pas gonfler abusivement la durée par des actions "passives" menées elles jusqu'au terme de l'opération proprement dite (rondes).

1.2 - La nécessité sur le plan juridique, de préciser que si l'intervention active est bien finie (rapport de sortie de secours), L’OPÉRATION n'est pas arrivée à son terme pour autant.

2 - L'expression OPÉRATION TERMINÉE ne peut donc être utilisée que pour indiquer qu'une opération, soit l'ensemble des phases actives et passives, est définitivement conduite à son terme.

3 - Par ailleurs, la fin d'une phase de la "marche générale des opérations" ou présentant un caractère
      technique particulier, peut être soulignée en cours d'intervention par un message de renseignements se
      se présentant exclusivement sous la forme : OPÉRATION DE RELEVAGE  terminés...
      OPÉRATION DES INCARCÉRATION  terminés...  SAUVETAGES  terminés   ....RECONNAISSANCES...terminées...".

4 - Enfin, étant un élément à part entière de la marche générale des opérations, le DÉBLAI et la surveillance constituent des tâches ingrates qui doivent être effectuées avec le plus grand soin.

dimanche 10 juin 2012

Contrôleur de débit ou débitmètre.

          Les contrôleurs de débit, ou "débitmètre" sont des appareils qui permettent de mesurer le débit d'eau qui passe dans un établissement de tuyaux ou s'écouler d'un hydrant, par une lance ou une colonne sèche alimentée.

          Il existe des débitmètres de 65 mm et de 100 mm de types divers, permettant de mesurer, selon l'appareil des débits variant de 0 à 60 m3/h, pour ceux de 65 et jusqu'au à 150 m3/h pour ceux de 100.

          Le cas échéant, pour des débits supérieurs à 150 m3/h, utiliser un " Y " 3 fois 100 mm pour alimenter deux contrôleurs de débit dont on note le total des débits partiels.

          Parmi ces derniers, le débitmètre de 100 mm dit "universel", peut en utilisant des raccords intermédiaires de réduction, être employé également sur des établissements de tuyaux ou appareils hydrauliques (hydrants, lances) de diamètres inférieurs ; la lecture des débits demeure directe. Cet appareil est, en outre, pourvu d'un manomètre de pression incorporé, qui permet de connaître la pression à laquelle le débit indiqué est fourni.

Emploi du débitmètre (cas du débitmètre " universel " ) :

En règle générale, il est conseillé de contrôler simultanément la pression et le débit d'un hydrant.

          Pour ce faire, le lot de matériel à emporter doit comprendre :

- le débitmètre ;
- 1 pèse-bouche (ou pèse-poteau) ;
- 1 coude d'alimentation ;
- 1 clé de barrage ou 1 clé pour poteau ;
- 1 tricoises de 100 ;
- 1 longueur de 2 mètres environ de tuyau P.I.L. de 110 avec demi-raccords A.R.

Exécution des essais d'une bouche d'incendie :

- dégorger la bouche ;
- effectuer le relevé de la pression comme indiqué ci-avant en H - 1. a) Manœuvre et refermer la bouche ;
- monter le coude d'alimentation et le contrôleur de débit (il est conseillé de ne pas monter directement
  ce dernier sur le coude d'alimentation, mais d'intercaler entre eux l'élément de tuyaux de 110 et de faire
  maintenir fermement au sol le contrôleur) ;
- ouvrir lentement mais totalement la bouche ;
- purger le contrôleur ;
- attendre que l'aiguille du cadran se soit stabilisée pour lire le débit indiqué ;
- refermer la bouche et démonter les appareils.


Exécution des essais d'un poteau d'incendie :

- procéder de la même manière que ci-dessus (on peut toutefois monter le contrôleur de débit directement
  sur l'orifice de refoulement du poteau), prendre soin d'orienter l'appareil de manière que son purgeur soit
  placé en position supérieure.

NOTA.- Les contrôles réalisés au moyen de débitmètres sont à considérer avec une certaine réserve ; en effet les débits peuvent varier selon l'heure de la journée et l'utilisation, simultanée ou non, d'hydrants ou autres piquages voisins.

Précautions d'emploi :

Les plus grandes grandes précautions doivent être prises au cours des essais avec les débitmètres
notamment :

- bien vérifier le montage et la fixation des différentes pièces de jonction entre elles ;
- ne pas diriger le jet dans une direction présentant des risques de détérioration par l'eau (vitrine, porte-
  cochère, entrée de parking ou de sous-sol, véhicule en stationnement, trottoir, en sol meuble, pelouse, etc.).
  C'est aussi pour cela que l'emploi de l'élément de tuyau de 110 mm est conseillé, car il permet de choisir
  l'orientation du débitmètre;
- veiller, pendant la saison froide, à vidanger soigneusement l'appareil pour éviter les risques de détérioration
  par le gel.

jeudi 31 mai 2012

Sandock - Ndiaganiao


La Communauté rurale de Ndiaganiao est limitée au Nord par la communauté rurale de Ngoudiane, au Sud par celle de Sessène et Sandiara, à l'Est par celle de Fissel , et à l'Ouest par la communauté rurale de Tassette et Sindia.

Elle couvre une superficie de 378,5 km2 est composée de trente sept (37) villages :
- Sandock (13 villages), fondé par une personne de ce nom ;
- et Ndiaganiao (24 villages). Les familles qui vivent dans cette localité sont parentés et entretiennent des relations étroites.
  
La communauté rurale de Ndiaganiao se divise en trois (03) zones :

- zone de bas-fonds  ;
   - zone de Sandock ;      
   - et zone de Ndiaganiao.

La population est composée de trois ethnies :

- les Sérères représentent 75 %  ;
- les Wolofs 13 %  ;
- les Pulaars 11 %.

Les autres ethnies minoritaires sont les maures, les mandjack et les diolas, ils représentent 3 % de la population.

80 % des habitants de la localité sont des musulmans, 10 % des chrétiens et le même taux pour les animistes
(adeptes de la religion traditionnelle).


La Communauté connaît un fort taux de migration, notamment celle des jeunes et des femmes. Cette forte mobilité est due à la pauvreté des sols, à l'insuffisance des terres arables et au manque d'emploi caractérisée 
 par l'exode rurale vers des cieux plus cléments (les grandes villes comme Dakar, Mbour et Thiès).