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dimanche 20 décembre 2015

Tire fort 800 kilos 1600 kilos 3200 kilos - 20 mètres de câble - diamètr...

Stress Traumatique


Le stress traumatique est la conséquence d'un traumatisme psychique ou critical incident pour cette raison, on le qualifie Critical Incident Stress.Vous venez d'être victime d'un tel incident, d'un tel traumatisme. Vous avez survécu et, pourtant vous n'êtes pas tout à fait comme avant. Pendant quel temps, vous allez vous sentir comme un (e) survivant (e). Même si l'événement est derrière vous, la menace vitale est passée et près de vous et votre intégrité physique et psychique que vous  en conservez comme une fragilité, une vulnérabilité subitement révélée.

          Tout cela est parfaitement NORMAL.

          Les anciens avaient qualifié ces réactions de syndrome de vent du boulet : des soldats non avertis par le projectile étaient néanmoins incapables de poursuivre le combat, comme soufflés par un orage émotionnel. Même si le répertoire émotionnel des réponses au traumatisme est réduit, les réactions sont différentes pour chacun. Leur délai d'apparition et leur intensité varie selon le caractère de la personne et la vulnérabilité du moment.

          Le contrecoup  peut  apparaître :

. immédiatement, après quelques heures ou après quelques jours.
C'est le stress traumatique immédiat.
. après quelques mois, ou, plus rarement, quelques années c'est l'état du stress post traumatique.

Le Stress Traumatique Immédiat

          Le stress traumatique immédiat peut se manifester par un trouble physique, émotionnel du cours de la pensée ou du comportement, ou par plusieurs troubles en même temps.

Parmi les manifestations somatiques ou physiques du stress, on retient surtout :

. la fatigue ;
. les sueurs froides ;
. les nausées qui peuvent aller jusqu'aux vomissements et aux diarrhées ;
. le rythme qui s'accélère, la pression artérielle qui augmente avec des douleurs semblables à l'angine de la la poitrine ;
. les tremblements généralisés.

  Parmi les manifestations émotionnelles, il n'est pas rare :

. d'éprouver une grande angoisse et des sentiments de culpabilité, ou encore
. d'être triste, abattu et sans état d'âme, ou
. d'être irritable, en colère et à la recherche de coupable, ou encore
. d'éprouver un sentiment de toute puissance, d'excitation et d'invulnérabilité.
Parmi les troubles du cours de la pensée, on peut observer :
. une désorientation et une confusion passagères, ou
. un ralentissement du cours de la pensée et des difficultés à se concentrer, à comprendre une  situation, à prendre une décision, ou
. une accélération du cours de la pensée, un rythme d'élocution trop rapide et un déferlement d'idées.

Parmi les troubles du comportement, retenons enfin :

. la conduite dangereuse du véhicule ;
.  l'hyperactivité ;
. la présence prolongée au bureau, soirs et dimanches compris ;
les crises de colère, les discussions incessantes, les vaines disputes.

          Toutes ces manifestations de stress, aussi inquiétantes soient-elles, sont la suite parfaitement NORMALE d'un traumatisme.Elles peuvent durer jusqu'à trois mois après l'événement et vont généralement décrescendo durant cette période.

Démonstration d'un défibrillateur cardiaque


dimanche 13 décembre 2015

Documents du Service D'incendie

 

2.1 - Liste de Service.

          Établie quotidiennement, selon le niveau, par l'adjudant de compagnie ou le chef de centre de secours, elle définit numériquement, nominativement et par fonction, la composition de la garde d'incendie et des différents services du jour. Elle est arrêtée au moins 48 heures à l'avance et affichée.


          Il est le document essentiel du sergent de jour pour avoir en permanence la situation en personnel et en engins d'interventions de son C.S.


        Tout changement doit y être porté immédiatement par celui qui l'établie.



2.2 -  Cahier de départ des secours.


          Dans le cadre opérationnel ce document reçoit l'original des messages télé-imprimés ou des fiches de départ des secours.


         Toutes ses rubriques sont renseignées par le stationnaire qui enregistre également les messages radio ou de rentrée relatif à chaque intervention.


            Au P.C de Cie deux cahiers sont utilisés, l'un pour les départs du P.C de Cie, l'autre pour ceux des C.S.


            Le cahier de départ des secours doit être tenu avec soin. Il est vérifié et visé chaque jour par le chef de garde, visé par le commandant de compagnie et les officiers adjoints à l'occasion des visites de C.S.


            Numérotés pour l'année dans une série unique, les cahiers de départ des secours sont visés par l'autorité compétente quand ils sont terminés, et archivés au C.S origine.


2.3 -     Cahier de messages téléphonés


             Tous les messages à caractère administratif en provenance ou à destination du C.S son enregistrés sur ce cahier.


         Les messages sont écrits par le stationnaire ou l'homme de liaison.


           Les messages se rapportant à la situation des engins y sont portés à l'encre rouge.


              Mention est faite des lieux d'origine et de destination, des noms des expéditeurs et des destinataires, de l'heure d'envoi telle qu'elle est échangée après chaque message pour les deux postes intéressés, de l'heure du destinataire.


               Les messages sont inscrits les uns à la suite des autres dans l'ordre chronologique, sans interligne. Toutefois ils peuvent être séparés par un trait, ce qui permet une plus grande clarté;


              Chaque jour à 0 heure, le gradé ou sapeur de veillée inscrit la date en gros caractère sur ce cahier


              EXEMPLE  :  MARDI 15 DÉCEMBRE 2015


                A sa descente de garde, le stationnaire inscrit sur la ligne faisant suite au dernier message reçu le nom du chef de garde et du sergent de jour descendants où ces derniers signent. Sur la troisième ligne suivante, le stationnaire inscrit son nom, son grade et l'heure de sa prise de fonction. Chaque remplacement de stationnaire dans le cours d'une garde implique ces inscriptions. Le cahier de messages téléphonés doit être tenu avec soin. Il est visé par le commandant de compagnie et les officiers adjoints à l'occasion des visites de C.S


NOTA : Les cahiers de départ des secours et de messages téléphonés sont conservés 5 ans au C.S origine
              puis détruits.


2.4 -  Cahier d'enregistrement des épreuves journalières.


              Le cahier d'enregistrement des épreuves journalières reçoit l'inscription des épreuves des lignes directes des établissements reliés lorsqu'il y en a.


              Coté et paraphé par le commandant de compagnie, il est tenu, comme précédents, avec le plus grand soin par le stationnaire.


               Il est vérifié et signé chaque jour par le chef de garde et visé par le  commandant de compagnie et les officiers adjoints à l'occasion des visites  de C.S.


               Il est conservé cinq ans puis détruit.


               Pour ce qui concerne le système T.A.S.A.L., seul est rempli un imprimé pour appel injustifiés, conformément à l'INS 3.1 Transmission.


2.5 -  Fiche de départ des secours.


               La fiche de départ des secours est un feuillet, détaché d'un bloc-notes, sur lequel le stationnaire inscrit l'heure du 1er appel et l'indication du motif de l'appel de secours, l'adresse du sinistre et les indications complémentaires reçues pouvant être utiles au chef de garde (exemples : nature de ce qui brûle, niveau, cage d'escalier concernée...). Il coche d'une croix la case correspondant au moyen d'appel utilisé.


               Le stationnaire remet une fiche au chef de garde et au chef d'agrès. Pour la reproduction, il place au préalable autant de feuillets de papier carbone intercalaires qu'il a d'engins au départ.



2.6 - Carnet de message et de renseignements.


               En principe, les messages sont transmis directement par l'autorité qui dirige les secours sur le mode conversationnel.


               Cependant, dans certains cas, la rédaction préalable des messages peut s'avérer nécessaire, en particulier lorsque :


          - l'opération impose l'envoi de plusieurs messages de renseignements successifs ;
          - la configuration des lieux impose la retransmission par une tierce personne (homme de liaison) ;
          - une transmission de pouvoir entre directeur des secours est prévisible.


          Enfin, ce document permet à l'homme de liaison de recueillir tous les éléments nécessaires à la rédaction du rapport d'intervention.


2.7 - Dossiers et fiches d'établissements répertoriés - Plans A - Plans spéciaux

                 Cf. INS 3.2 - Opérations.


2.8 - Registre de sorties de secours.


2.9 - Autres documents.


RÉPERTOIRE DES RUES.


          Le répertoire des rues se trouve au bureau téléphonique. Il permet de repérer rapidement la position géographique des rues sur le plan, leur appartenance partielle ou total au secteur et la position des numéros 


 DOCUMENTS DEVANT SE TROUVER DANS LES ENGINS :


           -  répertoire des arrêts d'eau et barrages
              
               - plan  de  secteur, comportant  la  position  des  bouches  d'incendie  et  des  points d'aspiration
                  avec  les renseignements  les concernant,  les  E.R. et les sens de circulation.


               Ces documents sont renseignés par le sous-officier chargé des E.R. en liaison avec le chef de remise. Leur présence, leur tenue à jour et leur état sont contrôlés chaque jour par le chef de garde.
  

Le P.C du Groupement

Résultat de recherche d'images pour "pc du groupe de sapeurs pompiers"
Le commandant du groupement assure le fonctionnement du service d'incendie dans son secteur de compétence. La composition de la garde au PC du groupement est définis au titre I, chapitre I.

5.1 - Le personnel chargé de l'exploitation des transmissions

          Sous la direction de l'officier chef de la cellule opération, l'exploitation, des transmissions est assuré
 par un sous-officier auquel sont adjoints des gradés et sapeurs stationnaires au (BCOT).

5.11 - Le sous-officier chargé des transmissions et des opérations

          Responsable du fonctionnement de la salle opérationnelle du groupement, ce sous-officier :

        -  dirige l'exploitation du réseau de transmission du groupement ;
        -   s'assure que le stationnaire des C.S effectuent la mise à jour des engins ;
        -   contrôle la tenue à jour du tableau de disponibilité des engins ;
        -   veille au maintien de la couverture opérationnelle sur le secteur du groupement.
        -   fait le point des interventions, alerte les officiers de garde selon les règles définies et les ordres du
            commandant de groupement .
        -   fait partir les moyens demandés ;
        -   organise au niveau du groupement ;
        -   la désignation et la relève des personnels de déblai ou de surveillance ;
        -   le soutien logistique sur les opérations importantes ;
        -   rend compte au colonel de garde (CCOT) de tous les messages adressés à "général" et des
             opérations à caractère particulier, ainsi que de la création d'un réseau tactique demandé par le
             directeur des secours.

              Lorsque de nombreux appels sont reçus après le départ des secours, il en rend compte au chef
de garde et au colonel de garde (CCOT).

               Il assure la formation des stationnaires notamment par des exercices de transmission de messages. Il veille à la présence et à la tenue à jour de la documentation de la voiture P.C


5.12 - Les stationnaires et hommes de liaison du PC de groupement

                Ils ont pour rôle d'assurer l'exploitation des transmissions opérationnelles ;
                -   inscription des messages, demandes et départ des moyens, établissement des dossiers des interventions ;
                 -  transmission des ordres de départ des engins prévus ou demandés ;
                 -  tenue à jour du tableau de disponibilité des engins ;
                 -  contrôle, à partir des fiches d'ER., des moyens envoyés ;
                 -  aide et conseils aux stationnaires des BOT.

                  Le chef d'équipe des stationnaires rend compte au sous-officier chargé des transmissions et des opérations, des interventions ou des incidents susceptibles de provoquer le départ des officiers de garde du groupement. Il veille à la rapidité des comptes rendus au colonel de garde (CCOT).

5.2 -  L'adjoint PC

                    Ce gradé est l'adjoint de l'officier PC et assure l'organisation et le fonctionnement de la voiture PC sur les lieux de l'intervention.

                     Il est prévenu en même temps que les officiers de garde ou dès que les renseignements laissent prévoir une opération importante.

5.3 - Les officiers de garde de l'état-major de groupement

                      La garde des officiers de l'état-major de groupement comprend un officier supérieur et un officier PC.

5.31 - L'officier supérieur de garde

                      Il est responsable du fonctionnement du service d'incendie et de secours dans l'ensemble du groupement.

                      Il est prévenu dès le départ de l'officier PC.

                      Lorsque les renseignements font présage une opération longue, délicate ou dangereuse :

                      -  Il se rend obligatoirement sur les lieux pour :
                      .   intervention dans un E.R. de type A ;
                      .   chute d'avion ;
                      .   accident de chemin de fer.

                      Il actionne, le cas échéant, l'officier PC.

5.32 - L'officier PC.

                       Ainsi que la voiture PC, il est alerté pour toute opération importante et se rend sur les lieux dans les cas suivants :

                       -  feu ayant donné lieu à de nombreux appels ;
                       -  demande de renfort (incendie ou commandement) ;
                       -  intervention dans un E.R. de type A ;
                       -  chute d'avion ;
                       -  accident de chemin de fer ;
                       -  feu ou opération dont l'évolution laisse prévoir des moyens supérieurs à ceux
du départ normal ;
                       -  intervention pouvant avoir des répercussions sur l'opinion ou les relations publiques ;
                       -  feu ou opération importante dans un édifice publique ;
                       -  intervention chez une personnalité publique.

                        Il lui est rendu compte des interventions ayant entraîné une ou plusieurs victimes. Il décide de s'y rendre en fonction de la nature, de l'importance et de la gravité de celle-ci.

                        Il se rend sur toute autre intervention que l'officier supérieur de garde lui désigne.

vendredi 11 décembre 2015

Définition et fondement historique de la nation sénégalaise


Comme le territoire et les institutions, la nation est bien l'un des piliers (supports) fondamentaux de l’État. Elle se définit comme un groupe humain libre, conscient de son unité linguistique, culturelle historique, économique et animé d'un ferme vouloir de vivre collectif, sur un espace territorialement indépendant aux limites internationalement reconnues.


Cette définition  cadre bien avec la réalité. En effet, la nation sénégalaise est constituée de plusieurs ethnies unies par des liens historiques et qui ont appris à vivre ensemble dans la fraternité, la solidarité, l'hospitalité, la tolérance.


Ces ethnies ont hérité ces valeurs de leur longue cohabitation dans la vallée du fleuve Sénégal qui fut le premier foyer de peuplement  du pays avant que par vagues migratoires, l'espace sénégambien ne soit occupé par différentes composantes qui l'habitent aujourd'hui.


Ces différentes valeurs renforcées par des liens de cousinage, traduisent aujourd'hui la parfaite entente, le consentement, la volonté et le désir de vivre ensemble de ces ethnies qui ont su dépasser avec sagesse, les antagonismes tribaux et les divergences religieuses.

jeudi 10 décembre 2015

Planche Olivier

Présentation :

Conçue par l'ex-adjudant-chef  Olivier, de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, c'est une planche constituée de deux épaisseurs de contreplaqué entre lesquelles des évidemments permettent le passage de fortes lanières de toile :

Dimensions : 1,80 m x 0,80 m x 0,003 m :

Poids : 9 kg.

6 sangles d'immobilisation.
4 poignées de transport.


Possibilités d'emploi :

Cet appareil peut équiper les fourgons qui, à défaut d'ambulances, peuvent servir eux-mêmes au transport d'une victime, le brancard étant disposé entre les banquettes sur les genoux du personnel.

Il permet :

- l'évacuation de blessés, des lieux difficilement accessibles ou inaccessibles aux brancards (excavations
  diverses...) ;
- l'immobilisation des victimes ;
- le transport d'une personne suspecte de fracture de la colonne vertébrale ;
- le passage dans les escaliers étroits ;
- le passage direct sans transfert de la victime, à la radiographie, car la planche est perméable aux rayons X:

Ces possibilités s'offrent planche à l’horizontale. Toute manœuvre exigeant une position verticale très inclinée n'est possible qu'avec, en complément, le brancard type "Marine".

Manœuvre :

- transport de la planche seule, possible par un sapeur ;
- chargement de la victime en bout : la victime étant soulevée, en bout, par trois ou quatre sapeurs, la planche
  est glissée longitudinalement (latéralement : méthode "à la cuillère") ;
- immobilisation de la victime à l'aide des sangles, en prenant soin d'éviter :
. le glissement ;
. les compressions dangereuses, ou douloureuses ;
- déplacement avec une victime tête vers l'avant par quatre porteurs ;
.  transport à bout de bras par les poignées ;
.  transport à hauteur des épaules ;
.  franchissement d'obstacles suivant la méthode enseignée en brancardage ;

- chargement dans le fourgon :

. 1 sapeur monte dans le fourgon et recule en portant l'extrémité de la planche,
. 2 se placent latéralement et font glisser la planche, le 3° sapeur soutenant l'autre extrémité,
. les porteurs montent ensuite dans le fourgon et la planche est déposée sur les genoux des sapeurs assis face
  à face sur les banquettes.
- mise en place de la victime sur un chariot d'hôpital ou un lit,
.  faire reposer un côté de la planche sur le chariot ou le bord du lit,
.  les deux porteurs ainsi libérés se portent de l'autre côté du chariot ou du lit et tirent la couverture de façon
   à faire glisser la victime en la remuant le moins possible.
   Le personnel employé est celui du fourgon.

Entretien et vérifications :

Périodiquement :

- nettoyer la planche ;
- vérifier que les faces sont bien lisse ;
- vérifier l'état des sangles.

mardi 8 décembre 2015

La sécurité incendie



La sécurité contre l'incendie est donc un sujet très vaste, qui nécessite une préparation sérieuse, une étude minutieuse de la règlementation émanant de tous les ministères, des connaissances générales de physique, mécanique, chimie, technologie, hydraulique, architecture, médecine, qui ne pouvant être acquises que par un travail soutenu et le désir de se perfectionner.

L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.

La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.

La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.

La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.

La prévention ne coute rien quand on a su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.

Quoi  qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.

L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.

En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.

Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.

Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.

L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.

Démonstration d'un défibrillateur cardiaque

jeudi 3 décembre 2015

Le chef de garde


         Avant de partir, le chef de garde doit  s'assurer que les secours ont été envoyés conformément aux règles définies, au titre II de la 1ère partie. Si à l'adresse indiquée existe un établissement répertorié, il se munit du dossier correspondant. Dans tous les cas où il s'agit d'une intervention particulière, il se réfère aux
documents s'y rapportant.

         Sur les lieux de l'intervention, le chef de garde a l'initiative absolue des mesures à prendre et des moyens à engager. Il a le devoir de demander immédiatement les moyens supplémentaires qui lui sont nécessaires.

          La demande est faite immédiatement, sans attendre d'être en possession des renseignements et avant même la mise en œuvre des premiers secours. Elle est transmise par radio, éventuellement par procédure prioritaire. Il se conforme aux règles précisées au § 1.3 de l'annexe 1. (Messages).

          En présence de tout accident corporel et dans l'intérêt même des victimes, en particulier d'un accident du travail, il doit faire prévenir immédiatement la police ainsi que l'inspection du travail, le cas échéant.

           Il doit renvoyer ou arrêter au plus tôt les secours qu'il estime inutiles.

           Au cours de l'intervention, le chef de garde a le droit et le devoir de pénétrer dans les locaux où il juge nécessaire d'intervenir même s'il y a refus de la part des occupants, pour la reconnaissance, les sauvetages, les établissements ou l'attaque et les opérations de protection.

           Cependant, dans les ambassades, légations et consulats, il ne pénètre qu'avec l'assentiment du chef de la mission ou du personnel placé sous ses ordres et le représentant.

          Dans les palais nationaux ayant un commandement militaire, il doit se mettre, autant que possible, en rapport avec le commandant militaire.

          En cas d'urgence, il peut faire ouvrir les portes des locaux voisins de l'incendie. Dans le cas où il n' y a pas urgence, s'il rencontre de la résistance, de la part des habitants, il fait appel au concours du commissaire de police.

          Le chef de garde fait évacuer les locaux menacés. Après avoir reçu, s'il y a lieu, les renseignements recueillis par les chefs d'agrès déjà sur les lieux, il donne ses ordres tout en continuant sa reconnaissance.

          Il fait aérer tous les locaux et emploie au besoin les moyens de ventilation ; cette dernière précaution est indispensable quand on redoute des gaz irrespirables ou explosibles. Dans ce cas, il s'assure au préalable que la cause a disparu.

          Il examine tous les endroits qui ont été plus ou moins exposés au feu , principalement les caves, greniers, planchers, plafonds, faux plafonds, gaines et combles. Il fait sonder les parties en bois.

           Le transport à l'hôpital ou le maintien sur place des blessés sont décidés par le médecin-régulateur tenu informé des conditions dans lesquelles évolue la situation.

           Le personnel et le matériel sont renvoyés dès qu'une reconnaissance approfondie permet de juger qu'ils ne sont plus utiles.

           L'extinction achevée, le chef de garde signale au commissaire de police les dangers que peuvent
présenter les immeubles atteints par le feu et la nécessité de procéder à des travaux d'étaiement dépassant les possibilités de la brigade. Il désigne un endroit de dépôt pour les tuyaux mouillés et, en général, pour le matériel laissé sur le lieu de l'incendie

           Il n'ordonne que les délais strictement nécessaire à l'extinction complète.

            Lorsque le laboratoire central de la préfecture de police est demandé, l'extinction complète doit être obtenue sans déblai ou par un déblai sommaire.

            Si des amas de décombres peuvent cacher un foyer qui couve (par exemple dans les feux de dépôts de chiffons, de papiers, etc.). Il réclame au commissaire de police leur enlèvement par une entreprise spécialisée, lorsque les travaux à entreprendre dépassent les attributions normales de la brigade.

             En principe, il quitte les lieux de l'intervention quand les opérations actives sont terminées ou lorsqu'il a été relevé. Auparavant, il procède à une visite minutieuse de tous les tenants et aboutissants du feu, des communications de toute espèce, soit à à l'intérieur des locaux incendiés, soit dans les maisons avoisinantes où l'action du feu et de l'eau répandue nécessiterait de prendre des mesures.

              Quand il le juge nécessaire, il laisse un service de surveillance et fait commander des rondes après le départ des secours.

                Lorsqu'un service de surveillance est installé, le chef de garde en conserve la direction ; il le réduit au fur et à mesure des possibilités et ne le supprime qu'après avoir acquis personnellement la certitude que tout danger a disparu. Il rend compte par message des rondes au feu et de leur résultat.

                 Au retour de l'intervention, le chef de garde se conforme aux règles définies a l'annexe IV (opérations à effectuer au retour des interventions).

                  Lorsqu'il a constaté des anomalies ou des particularités de nature à intéresser le bureau prévention, il les signale dans son message de rentrée.