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samedi 21 juillet 2012

Feu d'Aéronefs.




Ces feux se différencient suivant :

- le type et la destination (civil ou militaire de l'appareil) ;
- le point de chute (zone habitée ou inhabitée) ;
- l'importance du feu ;
- le nombre des passagers ;
- l'intensité du vent.

Il y a lieu aussi de tenir compte de la direction du vent :

- pour prendre position près de l'appareil en feu ;
- pour dégager les occupants et leur éviter d'être atteints par les flammes à leur sortie de l'appareil qu'on fera
  pivoter s'il y a lieu.

Les services de sécurité des aérodromes sont dotés en général de moyens spéciaux caractérisés par leur puissance, leur rapidité de mise en œuvre de leur grande vitesse de déplacement.

Tout ceci est est prévu pour une intervention aussi rapide que possible, qui doit permettre éventuellement le sauvetage des passagers et l'équipage.

En cas de chute d'aéronefs en dehors de l'enceinte des aérodromes, on opérera suivant les mêmes principes que pour les feux de camions-citernes attaque massive du foyer pour faciliter, si c'est encore possible, les sauvetages, emploi de la mousse et de la poudre, protection contre les dangers de propagation du feu.


D'une manière générale

- les portes-lance encadrent les moteurs et réservoirs et, s'il s'agit d'un appareil militaire, évitent de se placer
  devant la ligne de tir des armes ;
- les opérations de sauvetage et d'extinction sont menées très rapidement et éventuellement ;
- le carburant enflammé est attaqué en principe, à la mousse et à la poudre ;
 - les parties métalliques, en alliage léger, qui se consument, sont recouvertes de sable ou de terre humidifiés
   et les aménagements intérieurs, qui brûlent sont justiciables de jets d’eau pulvérisée ou pleins ;
 - le feu, qui s'est propagé au voisinage (végétation ou bâtiments), est combustible par les moyens habituels ;
- si l'aéronef est tombé sur une localité, il faut s'efforcer d'empêcher tout déversement de carburant en égout.
   en cas d'impossibilité, faire évacuer les abords des regards et prévenir le service des égouts.
- S'il s'agit d'un appareil porteur d'une arme nucléaire, se conformer aux prescriptions de l'instruction
   interministérielle provisoire du 15 juin 1967 jointe au plan O.R.S.E.C  R.A.D. déjà mentionné à l'article
   26 ci-dessus.

vendredi 20 juillet 2012

La Prévention contre l'incendie.

La sécurité contre l'incendie est donc un sujet très vaste, qui nécessite une préparation sérieuse, une étude minutieuse de la règlementation émanant de tous les ministères, des connaissances générales de physique, mécanique, chimie, technologie, hydraulique, architecture, médecine, qui ne pouvant être acquises que par un travail soutenu et le désir de se perfectionner.

L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.

La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.

La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.

La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.

La prévention ne coute rien quand on su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé et de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.

Quoi  qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.

L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.

En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.

Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.

Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.

L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.

lundi 9 juillet 2012

Le Véhicule Poste de Commandement (P.C. Mobile)


Le véhicule P..C. est destiné à matérialiser, sur les lieux même des opérations importantes, le poste de commandement du directeur des secours.

Il s'agit généralement, d'une camionnette de faible tonnage, équipée en vue de permettre à ce dernier de remplir sa mission et qui comporte notamment :

- un équipement radio émetteur-récepteur "mobile" et au moins un appareil portatif ;
- un poste téléphonique avec câble, permettant le branchement rapide sur une  ligne d'abonné ;
- toute documentation indispensable (plans du département, des secteurs d'établissements divers, répertoires de points d'eau, Plan ORSEC et Annexes, etc.) ;
- un feu à éclipse bleu, avec panneau P.C. éclairé.

Outre le conducteur, le personnel du véhicule P.C peut comporter un certain nombre de gradés ou sapeurs radiotéléphonistes et secrétaires.

A défaut de ce véhicule spécial, la V.L  radio d'un officier peut constituer un P.C élémentaire.

Certains services départementaux de secours et de lutte contre l'incendie ont réalisé des postes de commandement mobiles à partir de caravanes-camping.

dimanche 8 juillet 2012

La pompe centrifuge



 

Description et fonctionnement.

Une pompe centrifuge est une roue à aubes tournant autour d'un axe, dans une cellule formée par deux joues parallèles.

L'eau venant de l'aspiration arrive par un distributeur, dans la direction de l'axe de la pompe et, par la partie centrale, "l’ouïe", pénètre dans les aubes.

Celles-ci tournant, la force centrifuge projette l'eau à la périphérie de la roue.

L'eau passe alors par des pièces ayant une courbure étudiée et appelées diffuseurs. Ces diffuseurs ont pour but de transformer graduellement en pression la vitesse de l'eau à la sortie de la roue. A la sortie des diffuseurs, l'eau, qui a perdu en vitesse et gagné en pression, entre dans le colimaçon, appelé aussi collecteur circulaire, ou canal de retour, qui la conduit au refoulement ou à l'entrée d'une autre roue identique, selon que la pompe est à un ou plusieurs étages dans ce dernier cas, on dit que la pompe est multicellulaire.

Si l'eau entre dans une seconde roue, elle y arrive avec la pression reçue de la première, reprend, en conservant cette pression, une nouvelle énergie, à nouveau transformée en pression (qui s'ajoute à la première) par les diffuseurs suivant et ainsi de suite.

Il existe dans les corps de pompe :

- aux points hauts : des robinets purgeurs d'air ;
- aux points bas : des robinets purgeurs d'eau.

NOTA.- L'ensemble d'une roue, d'une couronne de diffuseurs et d'une couronne de canaux fixes constitue une cellule.
On dit qu'une pompe est à deux étages quand l'eau, sortant d'une première cellule, pénètre dans une seconde, identique et branchée sur le même arbre, à la sortie de la première.

Cette façon de relier deux cellules s'appelle "montage en série".

Il existe des pompes dont les cellules sont montées en parallèle.

La pompe centrifuge ne permet pas l'aspiration ; il est indispensable, si elle n'est pas alimentée par de l'eau en pression, de lui adjoindre un dispositif apte à faire  le vide, appelé amorçeur. C'est à ce dernier que son généralement imputables les difficultés d'aspiration, si aucune entrée d'air n'est due au montage des tuyaux d'aspiration ou au mauvais état des joints des raccords ou à un robinet de purge laissé ouvert.

lundi 2 juillet 2012

Conseils de Sécurité à l'Usage des Sapeurs-Pompiers.

A - Avant les Opérations.

Lorsque vous partez au feu, vous ne savez pas ce qui vous attend ni combien de temps vous y resterez. La nuit en hiver surtout, soyez suffisamment vêtus. Le chandail et le blouson de survêtement par-dessus sont les plus pratiques sous le veston de peau. En cas de grands froids, les chaussettes et le caleçon de laine, le gilet fourré ou le plastron confectionné avec papier journal ne sont pas à négliger.

N'omettez pas non plus, en tout temps, de bien nouer votre cravate de feu pour préserver votre  cou de flammèches et des infiltrations insidieuses. Cette cravate protège mieux que le col du veston de peau qu'on relève en forme d'entonnoir, comme le deviennent les tiges de bottes sur lesquelles le bas du pantalon n'a pas été plissé et rabattu.

Que la jugulaire de votre casque soit toujours convenablement tendue et  engagée sous le menton afin que la protection de votre tête demeure assurée si vous tombez ou recevez quelques matériaux.

Colonnes Sèches

1. Définition.

Les colonnes sèches sont des canalisations fixes, rigides, installées à demeure dans certaines constructions (immeubles de grande hauteur, bâtiments industriels ou commerciaux, monuments, églises, grands garages, voies en tunnels ou passages souterrains de grande longueur,...) et destinées à permettre une intervention plus aisée et rapide des sapeurs-pompiers (en évitant des établissements de tuyaux de refoulement souples) lorsque les risques, la disposition des locaux, les difficultés d'accès (hauteur des bâtiments, profondeur de la construction, éloignement des voies accessibles aux engins des sapeurs-pompiers,...) sont de nature à la retarder.

Les colonnes sèches doivent être mises en charges par les sapeurs-pompiers au moment de leur emploi.

2. Composition.

Une colonne sèche comprend :

- la colonne proprement dite ;
- des prises, simples ou doubles, de refoulement ;
- une "traînasse", d'allure horizontale, aussi courte que possible, reliant la colonne au demi-raccord
   d'alimentation ;
-  un demi-raccord d'alimentation, muni d'un bouchon ;
-  un dispositif anti-bélier pour les colonnes desservant des étages ;
-  un robinet de purge d'eau placé au-dessus de l'orifice d'alimentation, pour les colonnes desservant
   des sous-sols (qui comportent en outre un dispositif de vidange au point le plus bas).


3. Différents types de colonnes sèches.

Les colonnes sèches sont deux types :

- Les colonnes de diamètre nominal de 65 mm, permettant au minimum l'alimentation de deux établissements
   de tuyaux de 36,5 ou 45 ou d'un établissement de 70 ;
- Chaque orifice de refoulement est muni :
- d'une vanne, nécessitant un nombre de tours de manœuvre compris entre 2 1/4 et 3/2, pourvue d'un carré
   manœuvre de 12 mm ;
- d'un bouchon avec chaînette.
Les colonnes sèches sont peintes aux couleurs conventionnelles réservées aux canalisations d'incendie
(NF E 04 054) : bleue, cerclée d'anneaux rouges.


4. Emplacements.

Les colonnes sèches sont normalement installées dans des escaliers extérieurs ou en cloisonnés.

Les colonnes desservant les sous-sols sont totalement distinctes de celles desservant les autres niveaux.

Les prises de refoulement débouchent dans les escaliers ou les dispositifs d'accès aux locaux. Lorsqu'elles se trouvent sans coffrage, la porte d'accès porte l'indication "colonne sèche" ou" prise d'incendie". Cette porte s'ouvre au moyen d'un carré femelle de 6 à 7 mm.

Le demi-raccord d'alimentation se trouve à l'intérieur du bâtiment ou dans un endroit facilement accessible, à une hauteur au-dessus du sol comprise entre 0,80 et 1,50 m, normalement à 100 mètres d'une prise d'eau
d'incendie normalisée.

5. Épreuves et entretien.

Incombant aux responsables des établissements ou immeubles concernés, les épreuves peuvent être effectués, sous la responsabilité de ces derniers, par les corps de sapeurs-pompiers, normalement moyennant paiement
de redevances.

Ces épreuves comportant les opérations suivantes :

- vérification du libre accès aux orifices d'alimentation et de refoulement, ainsi que de l'état général de
   l'installation ;
- vérification de la présence et du bon état des bouchons, demi-raccords, vannes ;
- remplissage et purge des colonnes ;
- mise en pression statique à 25 bars au niveau de la pompe d'alimentation ;
- vérification de l’étanchéité ;
.  vannes fermées, sans bouchons ;
.  vannes ouvertes, avec bouchons ;
-  vidange de l'installation ;
-  fermeture des vannes et remise en place des bouchons.