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jeudi 20 décembre 2012

Bâteau-pompe


Généralités.

Le bateau-pompe est un engin hydraulique très puissant destiné :

a)   A combattre directement un feu sur les voies navigables, dans les ports, sur les berges et sur les quais ;

b)   A attaquer un grand feu dans les zones riveraines avec l'emploi d'un dévidoir automobile
      d'accompagnement ;

c)   A alimenter des engins en relais dans des zones dépourvues d'eau ;

d)  Éventuellement à mettre en œuvre des scaphandriers lourds ou légers. 

Caractéristiques.

Il existe une grande variété d'engins :

-  bateaux-pompes des ports maritimes susceptibles le cas échéant de tenir la mer
-  bateaux-pompes des ports fluviaux ;
-  vedette-pompes rapides.

Leurs pompes peuvent être entraînées soit par le moteur de propulsion du bâtiment, soit par un ou plusieurs moteurs indépendants.

En ce qui concerne les caractéristiques et possibilités hydrauliques respectives de ces matériels, il y a lieu de se reporter aux documents techniques des constructeurs.

mardi 18 décembre 2012

Libération des voies aériennes supérieures


           Les voies aériennes peuvent être obstruées accidentellement gênant ou empêchant le passage de l'air. Il faut "alors "assurer la perméabilité des voies aériennes  pour permettre la ventilation spontanée. C'est la libération des voies aériennes supérieures (L.V.A). On parle de contrôle des voies aériennes supérieures.


         Si la victime vomit, ou a des nausées au cours de la manœuvre, il faut la tourner quelques secondes sur le côté (avec les précautions qui s'imposent s'il y a suspicion de fracture du rachis) en tournant en même temps la tête et les épaules.


         Le renversement de la tête suffit souvent à rétablir la ventilation.


          Mais, si elle ne reprend pas aussitôt ou si elle s'avère peu efficace, insuffler immédiatement, par les méthodes orales de ventilation artificielle, de l'air expiré.


          Donc, ne perdez pas un temps précieux en transports inutiles : soignez le sujet atteint de détresse respiratoire immédiatement et sur place dès qu'il est dégagé.


          Chez le sujet ayant conservé sa vigilance, la langue se trouve normalement éloignée du fond de la gorge de l'air passe aisément par le nez, la gorge, la trachée et gagne les poumons.


          Chez la victime d'une détresse respiratoire - ainsi que chez toute personne inconsciente - la langue, avachie, tombe dans le fond de la gorge et empêche l'air de passer. On dit que le sujet a "avalé sa langue".


          En basculant la tête en arrière, en protusant le menton en avant, c'est-à-dire vers le haut, la langue s'éloigne, le fond de la gorge s'ouvre, les voies aériennes supérieures sont libérées et l'air passe.


          N'oubliez jamais que :


- si la bouche ne s'ouvre pas au premier essai, il faut renoncer et passer au bouche à nez ;
- à la moindre erreur technique d'extraction, vous risquez, soit d'enfoncer plus profondément le corps 
   étranger (ce qui aggraverait la détresse respiratoire), soit de déclencher une hémorragie (ce qui aggraverait
   le devenir du blessé).


          Alors, ne soyez pas brutal.


           Et surtout, n'oubliez jamais aussi que cette manœuvre, après desserrement des vêtements autour du cou et de la ceinture, doit être exécutée en quelques secondes.