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mardi 26 janvier 2016

L'officier de permanence

La permanence des compagnies d'incendie (présence en toute circonstance d'un officier à l'unité ou sur les interventions est assurée par le commandant de compagnie ou l'officier le plus ancien.

Compétent sur l'ensemble du secteur de l'unité, il se rend obligatoirement sur les interventions dans les cas suivants :

           - nombreux appels :
        
           - lorsqu'un chef de garde demande :
              . moyens de renforcement ;
              . "renforts (incendie, commandement) ;
              . deux petites lances et plus ;
              . intervention ayant entraîné une ou plusieurs victimes (personnels de la brigade ou civils) ;
              . intervention dans un établissement répertorie (type R et A), un édifice public, une ambassade, chez
                une personnalité publique ;
              . engin explosif suspect ;
              . chute d'avion, accident de chemin de fer ,
              . opération de longue, délicate, difficile ou dangereuse ;
              . départ normal sans chef de garde ;
              . fuite de gaz de ville avec engin-pompe sans chef de garde ;
   
Il se rend à son initiative sur les interventions lorsqu'il juge que sa présence est nécessaire notamment :
              - lorsqu'un chef de détachement ou d'agrès éprouve des difficultés ou manifeste de l'inquiétude ;
              - pour toute autre intervention particulière.

        L'officier de permanence se munit des matériels légers (poste-radio, porte-voix, explosimétre, etc,) ou des documents qu'il juge utiles sur l'intervention (plan des canalisations et des points d'eau aménagés, plan du secteur, etc.).


(1)  En cas d'absence de longue durée, un troisième officier assure cette permanence.        .

dimanche 17 janvier 2016

Morsures d'animaux


             Qu'il s'agisse de morsures de chien, chat ou autre animal domestique ou sauvage, pensez
à ces risques :

- l'infection : (tétanos, abcès).

                 En conséquence, désinfecter comme une plaie ordinaire : lavage abondant au  savon de Marseille, application d'un antiseptique et conduisez le sujet chez un médecin pour une prophylaxie antitétanique éventuelle :

    - La Rage.


. Qu'est-ce que la rage ?

           
Comme dès l'antiquité, la rage est une maladie mortelle due à un virus présent en particulier dans la salive des animaux malades et qui n'est transmissible à l'homme que par contact direct (morsure, griffure ou salive déposée sur une plaie).

   
. Pourquoi la rage est-elle dangereuse pour l'homme ?

                 Le danger de la rage pour l'homme consiste dans le fait qu'une fois déclarée, son évolution quel quel soit le traitement entrepris est actuellement toujours mortelle.

                 Un homme qui "contracte la rage est un condamné à mort sans grâce possible.

                 Or, si la rage est chez l'homme une maladie mortelle dans 100 % des cas, elle ne l'est qu'à 1 % si le "traitement antirabique" est effectué avant confirmation (incubation muette de la maladie pendant une période allant de 2 semaines à 3 mois.

                 Le "traitement antirabique" en effet, est une "vaccination", en fait, pratiquée après morsure ou contact infectant, afin de prévenir l'apparition et l'évolution mortelle de la maladie.

                 De plus les conséquences dramatiques de la contamination de l'homme peuvent être facilement évitées à condition de connaître et d'appliquer quelques précautions élémentaires.

Retenons donc que :

                  C'est l'homme lui-même qui se contamine par ignorance ou par négligence en allant au-devant du virus.

.  Pas de salive - pas de virus - pas de danger rage pour l'homme.

.  Rage déclarée = mort à 100 %.

MAIS = mesures préventives faciles  (vaccination antirabique.).

Quels sont les animaux responsables de la rage ?

               Les sources de contamination humaine sont au moins au nombre de trois :

- la rage sauvage, ou rage des renards, la plus répandue.
Mais d'autres animaux peuvent être contaminé par les renards (chats, chiens, bovins, ovins..). En effet, le renard atteint de cette terrible maladie perd de sa méfiance et de sa ruse proverbiales ; il ne fuit plus l'homme ni surtout les animaux domestiques ou le bétail qu'il contamine en les mordant. Ces derniers peuvent alors infecter leurs voisins :

- la rage citadine ou rage des rues, due à l'infection des chiens et chats ;
- la rage des chiroptères (vampires et chauve-souris), qui ne se rencontre qu'en Amérique.

.  Comment l'homme peut-il contracter la rage ?

                L'homme contracte la rage :

- soit au contact des animaux domestiques, le plus souvent (chiens, chats, bovins, ovins, équins, porcins) ;
- soit au contact occasionnel avec un animal sauvage lors de promenade ou d'excursions en zone rurale,
   en zone rurale, forestières ou montagneuse.

                Dans tous les cas, rappelons-le, il faut morsure, griffage ou salive fraîche projetée sur une plaie cutanée ou même l’œil de l'homme lors des mouvements de défense de l'animal au moment de sa rupture. Bien que faible, il existe un risque de contamination par manipulation d'un cadavre d'animal enragé.

                Enfin la contamination inter- humaine reste l'exception :

- rage de l'animal domestique ;                                                                                                                 - rage de l'animal sauvage ;
- rage humaine.

Conduite à tenir en cas de morsure, de griffure.

                La conduite à tenir par  le secouriste en cas d'agressions ou de léchage par un animal suspect de rage est simple, il faut éliminer la salive animale de la région mordue ou simplement léchée par l'animal en lavant abondamment les morsures avec de l'eau savonneuse ou de l'eau de javel) en rinçant à l'eau pure et en désinfectant avec une solution d'ammonium quaternaire, excellent agent raticide.

                On doit également faire vérifier la contamination possible de l'animal mordeur : pour cela, il faut :

- Ne pas abattre l'animal : la présenter obligatoirement même s'il est régulièrement vacciné contre la rage
   (primo-vaccination au cours des trois premiers mois de la vie de l'animal, suivie d'un rappel annuel), au
   vétérinaire qui déterminera s'il enragé ou non.
- Si l'animal a été abattu, envoyez la tête de l'animal au centre antirabique le plus proche, qui donnera la
   conduite à tenir.
   Dans tous les les cas, prendre les précautions utiles lors des manipulations pour ne pas être contaminé.

SPECIAL TOGO PARTIE 1

jeudi 14 janvier 2016

Echarpes - contre écharpe




Elle est utilisée pour l'immobilisation d'une lésion du poignet ou de l'avant-bras. Elle assure le soutien du membre blessé en immobilisant les articulations du poignet et du coude.


La pose de cette écharpe s'effectue de la façon suivante :


- engager une des pointes du triangle entre le coude et le thorax et la faire passer sur l'épaule du côté blessé,
   il faut que le sommet du triangle se trouve du côté du coude et que la base soit perpendiculaire à l'avant-
   bras à immobiliser ;

- ajuster et déplisser le triangle jusqu'à la base des doigts ;

- rabattre la seconde pointe sur le côté du cou et vérifier la bonne position de la main qui doit toujours             être placée légèrement au dessus au niveau du coude en torsadant la partie libre (queue de cochon) ou           la fixant avec une épingle.
   

Écharpe droite et contre-écharpe


Dans le cas d'une fracture du bras, il faut empêcher l'épaule de bouger. La seule manière de le faire en préhospitalier est la pose d'une contre-écharpe. Une écharpe droite est d'abord posée comme indiqué ci-dessus, afin que le poids de l'avant-bras soit supporté par les épaules et non par le bras blessé. Puis :

  1. un secouriste se place du côté du bras sain et place la base horizontalement en haut du bras lésé, la pointe pendant vers le bas au niveau du coude ;
  2. il enveloppe la poitrine et fait passer la contre-écharpe sous l'aisselle du bras sain ; il noue les chefs légèrement sur la poitrine ou le dos, pour éviter que le nœud fasse un point dur lorsque la victime baisse son bras sain

samedi 9 janvier 2016

Stress associé aux catastrophes


Une catastrophe peut être naturelle, technologique, due à la guerre, ou le résultat de graves troubles sociaux. Quelle qu’elle soit, une catastrophe  implique :

- la survenue d’un événement néfaste ;
- un grand nombre de victimes ;
- des destructions matérielles importantes ;
- une désorganisation sociale.

L’événement est vécu différemment selon que l’on est survivant ou témoin.
. le survivant à une catastrophe a subi, en plus de ses blessures physiques, un traumatisme psychique majeur. Il va souffrir d’une réaction de stress immédiat ou différé.
. le témoin impuissant d’un désastre, totalement envahi par une situation écrasante, succombe à un syndrome
d’épuisement accéléré, tel un burn-out intense et précoce.
Ce phénomène est aussi qualifié de flame-out (ou de rupid onset burn-out.

Les manifestations en sont :

. fatigue intense, souvent associée à une hyperactivité épuisante ;
. tristesse, découragement, idées dépressives ;
. culpabilité et remords ;
. non-reconnaissance de l’état d’épuisement psychique et dénégation de la perte d’efficacité.

EN ÉTAT FLAMME-OUT

. vous aurez perdu toute objectivité sur l’analyse de vos performances professionnelles ;
. vous n’aurez plus la capacité de choix d’abandonner ou de poursuivre votre mission ;
. il faudra qu’on prenne à votre place la décision de vous évacuer temporairement ;


stress liés aux catastrophes 

Accepter-le de bonne grâce. C’est pour votre bien, pour que vous puissiez récupérer rapidement, sans éprouver de culpabilité.

Dans l’avion qui vous ramènera, une subite libération de toute la tension émotionnelle accumulée, s’ajoutant à la déception d’avoir été peu efficace et à la culpabilité d’avoir abandonné les victimes, pourrait bien faire place aux larmes.

QUE FAIRE ?

Le stress associé aux catastrophes est un stress cumulatif accéléré.
Il nécessite pour l’essentiel ;
. du repos ;
. du temps de récupération ;
. un environnement protecteur, comme celui de votre famille et de vos amis.

Après cette période de tranquillité, vous retrouvez votre pleine capacité de travail pour repartir en mission.

dimanche 3 janvier 2016

Prévention des accidents domestiques chez l'enfant


Les risques varient avec l'âge

a)  Jusqu'à 1 An.

          Si les accidents n'occupent pas la première place, c'est l'âge où se produisent le plus grand nombre de morts accidentelles. Le bébé risque surtout l'asphyxie et les chutes, mais aussi le coup de chaleur, les brûlures, les intoxications, les accidents de la route.

       Attention à ce qu'il ne soit pas étouffé dans ses couvertures, sous un oreiller (l'utilisation de couvertures attachées ou d'oreillers dans la literie d'un berceau est formellement déconseillée), par la faute du chat de la maison qui vient se coucher sur lui, avec tout ce qu'il peut porter à la bouche (épingles, broches...).

- Ne le laissez pas seul sur sa chaise haute ou sur une table à langer pendant que vous le changez et, mieux encore, dans ce dernier cas, tenez-le toujours bien.

b)  De 1 à 4 Ans.

        C'est pendant cette période que les accidents sont les plus fréquents.

      Ils se produisent le plus souvent dans la maison et autour d'elle.

          Les lieux les plus dangereux de la maison sont d'abord la cuisine, puis la chambre et la salle de bains.

          Les risques encourus sont les chutes, les brûlures, les empoisonnements accidentels, la submersion.

.L'eau attire l'enfant et il lui en faut peu pour se noyer, une bassine parfois ; ne laissez jamais un enfant seul près de l'eau.:
. mettez les allumettes hors de sa portée ;
. tournez les queues des casseroles sur le fourneau vers le mur ;
. ne posez jamais de récipient d'eau chaude sur le sol ;
. fermez bien la porte donnant sur la rue : il ne s'y élancera pas en courant au risque de se faire écraser ;
. faites garnir les prises électriques avec des bouchons protecteurs : il ne risquera pas d'y mettre ses doigts ou d'y introduire un objet métallique ;
. dès qu'il commence à se déplacer seul, mettez hors de sa portée tous les petits objets qu'il peut saisir : boutons, agrafes, trombones, billes, cacahuètes et autres petits fruits secs, etc., qu'il risque d'introduire dans sa bouche, dans une narine, dans l'oreille. Souvenez-vous qu'au ras du sol, sous un meuble, il aura vite fait d'apercevoir et d'attraper l'objet oublié ou que le balai n'aura pas atteint ;
. mettez un grillage aux fenêtres, une barrière aux escaliers ;
. dehors, tenez-le fermement à la main ou mettez-lui un petit harnais ;
. rangez soigneusement et hors de portée de sa main, les objets tranchants ou coupants, les produits dangereux; médicaments, insecticides, produits d'entretien que vous garderez toujours dans leur conditionnement d'origine, sans les transvaser dans un autre contenant et prenez l'habitude d'éloigner l'enfant quand vous les utilisez (mettez-le dans son lit ou dans son parc...).
. fermez à clé votre boîte à outils.

c)  De 5 à 14 Ans

     Les accidents se produisent hors de la maison et plus particulièrement dans la rue. Les plus fréquents sont les accidents de la route et la noyade.
        - Apprenez-lui les règles essentielles de la circulation car avant 10 ans, en effet, un enfant a du mal à les assimiler.:
        - S'il a une bicyclette, enseignez-lui les éléments indispensables du Code de la route.
         - Apprenez-lui à nager le plus tôt possible.
         - Procurez-lui les équipements conformes à l'activité de loisirs qu'il pratique.
         - Interdisez-lui de parler à des inconnus.
  

vendredi 1 janvier 2016

Morsures d'animaux


                 Qu'il s'agisse de morsures de chien, chat ou autre animal domestique ou sauvage, pensez
à ces risques :

- l'infection : (tétanos, abcès).

                 En conséquence, désinfecter comme une plaie ordinaire : lavage abondant au  savon de Marseille, application d'un antiseptique et conduisez le sujet chez un médecin pour une prophylaxie antitétanique éventuelle :

    - La Rage.


. Qu'est-ce que la rage ?

           
Comme dès l'antiquité, la rage est une maladie mortelle due à un virus présent en particulier dans la salive des animaux malades et qui n'est transmissible à l'homme que par contact direct (morsure, griffure ou salive déposée sur une plaie).

   
. Pourquoi la rage est-elle dangereuse pour l'homme ?

                 Le danger de la rage pour l'homme consiste dans le fait qu'une fois déclarée, son évolution quel quel soit le traitement entrepris est actuellement toujours mortelle.

                 Un homme qui "contracte la rage est un condamné à mort sans grâce possible.

                 Or, si la rage est chez l'homme une maladie mortelle dans 100 % des cas, elle ne l'est qu'à 1 % si le "traitement antirabique" est effectué avant confirmation (incubation muette de la maladie pendant une période allant de 2 semaines à 3 mois.

                 Le "traitement antirabique" en effet, est une "vaccination", en fait, pratiquée après morsure ou contact infectant, afin de prévenir l'apparition et l'évolution mortelle de la maladie.

                 De plus les conséquences dramatiques de la contamination de l'homme peuvent être facilement évitées à condition de connaître et d'appliquer quelques précautions élémentaires.


Retenons donc que :

                  C'est l'homme lui-même qui se contamine par ignorance ou par négligence en allant au-devant du virus.

.  Pas de salive - pas de virus - pas de danger rage pour l'homme.

.  Rage déclarée = mort à 100 %.

MAIS = mesures préventives faciles  (vaccination antirabique.).

Quels sont les animaux responsables de la rage ?

               Les sources de contamination humaine sont au moins au nombre de trois :

- la rage sauvage, ou rage des renards, la plus répandue.
Mais d'autres animaux peuvent être contaminé par les renards (chats, chiens, bovins, ovins..). En effet, le renard atteint de cette terrible maladie perd de sa méfiance et de sa ruse proverbiales ; il ne fuit plus l'homme ni surtout les animaux domestiques ou le bétail qu'il contamine en les mordant. Ces derniers peuvent alors infecter leurs voisins :

- la rage citadine ou rage des rues, due à l'infection des chiens et chats ;
- la rage des chiroptères (vampires et chauve-souris), qui ne se rencontre qu'en Amérique.

.  Comment l'homme peut-il contracter la rage ?

                L'homme contracte la rage :

- soit au contact des animaux domestiques, le plus souvent (chiens, chats, bovins, ovins, équins, porcins) ;
- soit au contact occasionnel avec un animal sauvage lors de promenade ou d'excursions en zone rurale,
   en zone rurale, forestières ou montagneuse.

                Dans tous les cas, rappelons-le, il faut morsure, griffage ou salive fraîche projetée sur une plaie cutanée ou même l’œil de l'homme lors des mouvements de défense de l'animal au moment de sa rupture. Bien que faible, il existe un risque de contamination par manipulation d'un cadavre d'animal enragé.

                Enfin la contamination inter- humaine reste l'exception :

- rage de l'animal domestique ;                                                                                                                 - rage de l'animal sauvage ;
- rage humaine.

Conduite à tenir en cas de morsure, de griffure.

                La conduite à tenir par  le secouriste en cas d'agressions ou de léchage par un animal suspect de rage est simple, il faut éliminer la salive animale de la région mordue ou simplement léchée par l'animal en lavant abondamment les morsures avec de l'eau savonneuse ou de l'eau de javel) en rinçant à l'eau pure et en désinfectant avec une solution d'ammonium quaternaire, excellent agent rabicide.

                On doit également faire vérifier la contamination possible de l'animal mordeur : pour cela, il faut :

- Ne pas abattre l'animal : la présenter obligatoirement même s'il est régulièrement vacciné contre la rage
   (primo-vaccination au cours des trois premiers mois de la vie de l'animal, suivie d'un rappel annuel), au
   vétérinaire qui déterminera s'il enragé ou non.
- Si l'animal a été abattu, envoyez la tête de l'animal au centre antirabique le plus proche, qui donnera la
   conduite à tenir.
   Dans tous les les cas, prendre les précautions utiles lors des manipulations pour ne pas être contaminé.