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lundi 30 mai 2011

Manoeuvre Pompier m3

Manoeuvre lot de sauvetage

L'Officier de Permanence des Compagnies d'Incendie

La permanence des compagnies d'incendie (présence en toute circonstance d'un officier à l'unité ou sur les interventions est assurée par la commandant de compagnie ou l'officier le plus ancien.

Compétent sur l'ensemble du secteur de l'unité, il se rend obligatoirement sur les interventions dans les cas suivants :

           - nombreux appels :
        
           - lorsqu'un chef de garde demande :
              . moyens de renforcement ;
              . "renforts (incendie, commandement) ;
              . deux petites lances et plus ;
              . intervention ayant entraîné une ou plusieurs victimes (personnels de la brigade ou civils) ;
              . intervention dans un établissement répertorie (type R et A), un édifice public, une ambassade, chez
                une personnalité publique ;
              . engin explosif suspect ;
              . chute d'avion, accident de chemin de fer ,
              . opération de longue, délicate, difficile ou dangereuse ;
              . départ normal sans chef de garde ;
              . fuite de gaz de ville avec engin-pompe sans chef de garde ;
         Il se rend à son initiative sur les interventions lorsqu'il juge que sa présence est nécessaire notamment :
              - lorsqu'un chef de détachement ou d'agrès éprouve des difficultés ou manifeste de l'inquiétude ;
              - pour toute autre intervention particulière.

        L'officier de permanence se munit des matériels légers (poste-radio, porte-voix, explosimètre, etc,) ou des documents qu'il juge utiles sur l'intervention (plan des canalisations et des points d'eau aménagés, plan du secteur, etc.).


(1)  En cas d'absence de longue durée, un troisième officier assure cette permanence.        .

vendredi 27 mai 2011

Le Service de Jour

Outre les devoirs  généraux définis par le règlement sur le service intérieur de jour est responsable de l’exécution des détails du service d'incendie et veille au bon fonctionnement du service des transmissions.

2.1 - LE SERGENT DE JOUR

          - Il tient de soigneusement à jour la liste de service de la garde d'incendie.Il avertit immédiatement les
             intéressés de tout changement les concernant ;
          - à la sonnerie d'alarme, il se rend rapidement au BOT, où il reste jusqu'à la rentrée des secours.

          - Il s'assure que le stationnaire a alerté l'officier de permanence en cas de départ des secours (cas
             particuliers : nombreux appels, demande de moyens spéciaux, demande de renforts, départs pour
             établissement répertorié) pour tous les CS de la compagnie.

          - Il prévient cet officier pour les autres cas où celui-ci doit se rendre sur les interventions (cf. Titre II
             Chapitre 4). En cas d'opération importante, il prévient également les officiers, l'adjudant de
             compagnie et le chef de remise.
            
             Il aide le stationnaire. Lorsque celui-ci reçoit simultanément plusieurs appels, il prend les mesures
             nécessaires pour satisfaire toutes les demandes.

                      S'il s'agit d'un E.R., il vérifie que le stationnaire a préparé le dossier d'E.R.correspondant, qui
             doit être remis au chef de garde. En cas de deuxième échelon, il s'assure que le stationnaire a
             exécuté la mise en préavis des engins désignés par le BCOT et que les chefs d'agrés se trouvent au
             BOT.

             En cas de grand vent, inondation importante, orage, etc., il organise et dirige le BOT de façon.

                         - à classer les appels par ordre chronologique, par nature ou par zone ;
                         - à programmer les secours, leur donner leur mission et faire apparaître en permanence la
                            situation opérationnelle et son évolution.

              Lorsque le plan "PARAPLUIE" est déclenché, il applique les consignes définies par l'INS
 3.2 -partie - Titre V.
 
             Lorsque les secours du CS sont sortis et qu'une demande pour E.R, du secteur arrive au BOT, le
             sergent de jour prévient l'officier de permanence et fait préparer le dossier d'E.R; et la VL. Si
             l'officier de permanence est engagé sur une intervention :

                        - il fait porter le dossier d'ER.sur les lieux.
                        - il lui rend compte par radio.

                         Le sergent de jour  prépare le travail du chef de garde ou de détachement en renseignant certaines rubriques du registre de sorties de secours.

                         A la rentrée des secours, le sergent de jour :

                         - constate les blessures provoque les soins et en rend compte au chef de garde ;
                         - constate les détériorations d'effets personnels ;
                         - prévient, s'il y a lieu, le garde remise pour le réarmement des voitures d'incendie, la
                            vérification du matériel et leur nettoyage éventuellement (masques d'ARI par par
                            exemple).

   2.2 - LE CAPORAL DE JOUR

                           Il est en permanence à la disposition du sergent de jour pour l'aider dans l'exécution

mardi 24 mai 2011

LE DIRECTEUR DES SECOURS

DÉFINITION

          Le directeur des secours est l'officier qui, sur une intervention coordonne l'action des moyens engagés ; il commande le plus souvent plusieurs détachements. Il appartient à la chaine de commandement opérationnel définie au préambule du présent règlement.

          Il ne prend la direction des secours que lorsqu'il est informé de la situation, en a une vue d'ensemble et a fait connaître sa décision.

          L'officier le plus ancien dans le grade le plus élevé présent sur les lieux, s'il ne prend pas la direction des secours, est néanmoins responsable de l'intervention vis-à-vis de l'échelon supérieur.

DEVOIRS GÉNÉRAUX DU DIRECTEUR DES SECOURS

          Tout officier qui se rend sur une intervention qu'il est susceptible de diriger doit :
     
- avant de partir et très rapidement :

   . recueillir les renseignements connus sur le sinistre; à l'échelon des groupements et de l'état-major,
     est établie à son intention (par le BCOT ou le CCOT), mentionnant :

       - l'adresse et le nombre d'appels,
       - le premier chef de garde et les engins dont il dispose,
       - les renforts éventuellement demandés,
       - les possibilités en eau du secteur concerné (seulement en cas de difficulté à prévoir),
       - l'établissement concerné et ses risques connus,
       - etc.

  - Sur l'itinéraire :
   
     . suivre l'opération en écoutant les messages,
     . demander des renseignements complémentaires.

- A l'arrivée sur les lieux :

. se présenter par radio (en indiquant l'emplacement de l'embryon de P.C) ou à la voiture P.C si elle est en
  place,
. se faire rapidement une opinion aussi exacte que possible sur le sinistre :
- en interrogeant le premier chef de garde (chef de garde du secteur en principe) ou l'officier directeur des
  secours en titre, éventuellement les occupants, le propriétaire ou le gardien de l'immeuble sinistré,
- en effectuant une première et rapide reconnaissance du feu (tour du feu) en vue de :
. compléter les sauvetages et les mises en sécurité, éventuellement prescrire les évacuations.
. se rendre compte des locaux et des matériaux en feu et des points plus particulièrement exposés (propagation) du dangereux (explosion, effondrement) ;
- déterminer l'importance et la nature des moyens supplémentaires nécessaires ;
- contrôler le dispositif en place ;
- déterminer les nouveaux points d'attaque éventuellement nécessaires et les cheminements pour y parvenir ;

           Dans le cas d'un grand feu, la reconnaissance peut être longue.

           Pour obtenir rapidement une vue d'ensemble du feu et du développement qu'il est susceptible de prendre, le directeur des secours aura souvent intérêt à rechercher un point élevé, naturel ou artificiel (échelle), d'où il dominera le foyer et pourra obtenir une vue d'ensemble de la situation - installations menacées, gros murs coupe-feu, accès...

            Dans le même but, il peut désigner des officiers ou sous-officiers chargés de missions de reconnaissance particulières.

          Lorsqu'il a une opinion précise sur l'opération en cours, il décide s'il prend ou non la direction des secours.

          Dans l'affirmative, il envoie le message suivant :
"Je prends la direction des secours".

- Pendant la direction effective des secours

           Il demande les moyens supplémentaires éventuellement nécessaires.

           Il définit son idée de manœuvre, par exemple :

           - effort sur les sauvetages ou mises en sécurité ;
           - effort pour arrêter la propagation ;
           - effort sur des lignes d'arrêt faisant la part du feu ;
           - effort sur le foyer principal ;
           - lutte contre les effondrements (refroidissement des structures ;
           - effort sur la ventilation et les exutoires de fumée.

            Il explique son idée de manœuvre au chef du P.C et donne ses ordres soit directement, soit par l'intermédiaire du chef du P.C.

            Il se conforme, en particulier pour les messages de renseignements et de demande de moyens ;

            Il a le souci :

            - d'engager le plus rapidement possible les moyens de renfort pour compléter le dispositif en fonction
               des dangers de propagation tout en conservant ou en reconstituant une réserve ;
            - d'organiser le dispositif en secteur (en principe par face) en s'assurant que chaque chef de secteur
               désigné est doté d'un poste radio portatif ;
            - de connaître directement l'évolution de la situation aux points dangereux en s'y rendant
               personnellement dès que le P.C et le dispositif son organisés, afin de veiller particulièrement :
             . l'évacuation des fumées et des gaz chauds, (création d'un sens de tirage si nécessaire) ;
             . à la sécurité du personnel, en prenant toutes les mesures nécessaires pour protéger les éléments
               porteurs des bâtiments afin d'éviter les effondrements importants, et en veillant au port des
               appareils respiratoires, à l'alimentation en bouteilles de rechange et à l'utilisation des matériels
               et engins spécialisés ;
              . à la mise en œuvre rapide des moyens de protection ;
              . à l'éclairage de protection ;
              . à l'engagement éventuel des réserves ;
              . à la collaboration avec la police (en particulier organisation de la circulation).
              . de renseigner le commandement sur l'évolution de la situation :

               A cet effet, il exige des chefs de secteurs, des comptes rendus indiquant :
        
               - la situation initiale du dispositif du secteur et les difficultés rencontrées ;
               - l'évolution de la situation à intervalle régulier (toutes les demi-heures si tout se déroulement
                 normalement) ;

                 Dans toutes les phases de l'opération, il s'efforce d'anticiper la situation pour avoir un temps d'avance, c'est-à-dire d'être en mesure de préparer les ordres et les moyens pour la phase suivante.

                  Lorsque le feu est circonscrit, il fait le point des engins non employés, les renvoie tout en conservant au minimum un engin de réserve et étudie les remplacements de grosses lances par des petites qu'il sera amené à ordonner lorsque le feu sera maîtrisé.

                  Lorsqu'il est maître du feu, il fait démonter les établissements devenus inutiles et modifie ceux qu'il maintient en indiquant le nombre et la nature des lances à conserver avec le souci de libérer le plus rapidement possible les engins pour maintenir la couverture opérationnelle du secteur. Il prépare le déblai, la surveillance et éventuellement, l'épuisement des zones inondées par l'eau d'extinction.

                   Il prend les mesures nécessaires pour rétablir rapidement la circulation.

                   Lorsque le feu est éteint, il en fait le tour avec un officier pour recueillir les éléments du dernier message de renseignements ou du message de rentrée et organise s'il y a lieu le déblai et la surveillance avec le
souci de libérer les engins engagés (emploi de motopompes).

                   Si au début de l'intervention son souci est de ne pas manquer de moyens, par contre dès que la situation évolue favorablement, il doit avoir pour préoccupation de renvoyer le plus tôt possible le maximum de moyens.

NOTA : Seul le directeur des secours est habilité à communiquer aux autorités présentes et à la presse des
              renseignements sur l'opération en énonçant les faits et en s'abstenant de tout jugement
              et commentaires. Il peut déléguer cette prérogative soit à l'officier de liaison, soit à l'officier relations
              publiques chef de la cellule presse ; dans ce cas il donne des directives précises.

dimanche 22 mai 2011

1.2 - Les Chefs d'Agrès ou de Détachement

          Au départ des secours, le chef d'agrès ou le chef de détachement recueille le maximum de renseignements utiles à l'exécution de sa mission concernant :

        - l'appel : nature, moyen (s) utilisé (s), nombre d'appels et heure du premier appel,
        - l'adresse ou le lieu de rendez-vous ;
        - les risques existant à l'adresse ;
        - l'itinéraire à suivre.

         Il se rend obligatoirement à l'adresse indiquée sauf ordre contraire modifiant ou interrompant sa mission.
   
         Si, en cours de trajet aller, il découvre un autre évènement : nécessitant l'intervention des secours ou en est prévenu, il poursuit l'exécution de sa mission initiale tout en prenant les premières mesures pour faire face
au second évènement (demander les secours, laisser le personnel sur place,...). Dans tous les cas, il rend compte au groupement.
              
          Sur le trajet retour, dans les mêmes circonstances, il se rend sur les lieux où sa présence est nécessaire
et en rend compte.

           En arrivant sur une intervention après l'installation d'un P.C.,  il laisse son véhicule à un endroit d'où il peut encore manœuvrer, se présente au P.C., y remet son jeton de présence, rend compte de sa situation
en personnel et reste à disposition à proximité jusqu'à ce qu'il ait reçu une mission ou l'ordre de se retirer.

            Si les missions ont été définies par radio, les chefs de détachement ou de voiture alertés se rendent
directement dans les secteurs qui leur ont été impartis et font porter au P.C., dès que possible, par leur homme de liaison (ou par planton) :

            - leur jeton de présence ;
            - les renseignements suivants :
            .  nom  du  chef d'agrès, effectif, mission (point d'eau, points  d'attaque) ;
            .  emplacement, moyens mis en œuvre,
            .  orifices de refoulement encore disponibles sur l'engin,
               risques particuliers à l'attaque ;
            .  besoins éventuels.

             Les chefs d'agrès engagés avant l'installation d'une voiture P.C. procèdent de même dès que le P.C 
est mis en place.

             Tout chef d'agrès ou de détachement quittant les lieux d'une intervention doit repasser au P.C  procèdent de même dès que le P.C est mis en place.

             Tout chef d'agrès ou de détachement quittant les lieux d'une intervention doit repasser au P.C pour rendre compte de son action, apporter éventuellement des précisions ou des renseignements complémentaires, faire connaître son départ et reprendre son jeton.

              Au retour de l'intervention, le chef d'agrès se conforme aux règles définies à l'annexe IV (opérations à effectuer au retour des interventions.

Devoirs Généraux et Role sur les Interventions

DEVOIRS DES PERSONNELS

1.1 - DISCIPLINE SUR LES INTERVENTIONS

          Les règles de discipline définies par les règlements s'appliquent dans la plénitude de leur force aux
          opérations de lutte contre l'incendie et de secours.

          Les interventions de la brigade exigent de la part des personnels, à tous les niveaux, une connaissance
          parfaite du métier, tant au plan pratique que théorique.
          Cette connaissance est le fondement de la discipline. Les situations d'urgence dans lesquelles ont lieu
          les départs, les conditions difficiles d'intervention dans la chaleur, la fumée, le feu et les atmosphères
          agressives, la diversité des cas rencontrés, ne permettent pas l'hésitation et excluent l'improvisation.

          La discipline requiert de la part de l'exécutant :

          - la stricte observation des ordres reçus ;
          - la recherche, à son niveau, du résultat escompté et l'exécution parfaite de tous les actes concourant.

           En particulier, la discipline au feu impose :

           - de conserver son sang-froid et sa sérénité ;
           - d'opérer en silence en toute circonstance ;
           - de rester constamment en contact avec un voisin ou un chef (cette règle ne souffre aucune exception
              lorsqu'on opère sous A.R.I. lors de la reconnaissance ou de l'attaque).
           - de se protéger physiquement avec les moyens convenables (gants, appareil respiratoire, lunettes de
              travail, arrimage, etc.) ;

              De la part du chef, le commandement sur les interventions implique l'acquisition rapide d'une vision
              globale de la situation et la définition d'une tactique d'engagement et d'action des moyens. Aucun
              renseignement technique ne doit être négligé.

              Responsable du succès de l'intervention, le directeur des secours dirige ceux-ci en s'attachant à
              donner des ordres clairs, nets et précis. Ayant le souci de l'homme, il est intransigeant sur la sécurité
              des personnels et veille à obtenir le meilleur rendement en créant un climat de confiance.
          

Accidents ou Incidents sur Ascenseurs

CIRCONSTANCES

- cabine transportant des personnes, arrêtées entre deux étages (personnes enfermées dans la cabine) ;
- personne coincée entre la cabine et la gaine, ou sous la cabine ;
- personne bloquée par un objet à l'intérieur de la cabine ;
- personne tombée dans la gaine ;
- personne prise dans les câbles ;
- chute de la cabine ;
- personne tombée sur le toit de la cabine.


NATURE DU RISQUE

Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont :
     
                - la chute dans le vide de la gaine ;
                - les blessures par écrasement, coupure... d'où : IMPORTANCE DU RESPECT DES
                   MESURES DE SÉCURITÉ.

RÈGLES DE BASE

- opérations préliminaires :

. situer le local machinerie. Couper le courant d'alimentation - force dans ce local (retirer les fusibles quand ils
  sont accessibles) et laisser un gradé ou un sapeur près de l'interrupteur pendant toute la durée de
  l'intervention.

. s'assurer de l'état de la ou des victimes et les rassurer de vive voix (éventuellement par interphone ou
  téléphone s'il en existe) ;

. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières ;

. reconnaître les lieux ;
  - modèle d'ascenseur ;
  - existence de la clef de porte palière (trousseau ou concierge) ;
  - genre d'intervention ;
  . renseigner le commandement et exprimer si nécessaire les besoins :
    - le médecin ;
    - le matériel de manœuvre de force, dés incarcération, etc.,
    - la police ;
.  faire prévenir la Société assurant l'entretien.

- opérations finales :

. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières avant de quitter les lieux de
  l'intervention ainsi que de la mise hors-service de l'appareil,
. ne pas rétablir l'alimentation électrique de l'installation,      
. préciser  à  la  personne  qualifiée  (synd, propriétaire, concierge) la mise hors service de l'appareil et la
  nécessité de l'intervention d'un spécialiste.

Personne dans des Excavations ou Cavités


samedi 21 mai 2011

Interprétation de l'article O 11 (§ 1). Eclairage de Sécurité

"Les lampes de l'éclairage de balisage doivent être alimentées en permanence."

Cette disposition se justifie par le fait que dans un établissement en exploitation les issues doivent être très facilement repérables. L'éclairement du pictograme ou de l'inscription "Sortie" peut être fait par transmission, si l'inscription est collée sur le motif, ou par réflexion, si elle est placée en dessous.

Elle autorise les solutions suivantes :

Utilisation de blocs autonomes.

         Ils peuvent être de l'un des trois types :

- à fluorescence permanent ;
- à fluorescence non permanent ;
- à incandescence.

         Dans ces deux cas, la lampe témoin (3 à 10 lumens) suffit à assurer l'objectif recherché.

Utilisation d'une source centrale.

         Le balisage doit être assuré par des lampes de 15 Watts (qui peuvent participer à l'éclairage d'ambiance). Ces lampes sont alimentées par le réseau normal, avec deux possibilités :

- soit la source de sécurité étant en marche équilibrée ;
- soit avec commutation automatique sur cette source en cas de défaillance de la source normale.

vendredi 20 mai 2011

Est-il obligatoire de Tenir à Jour un Régistre de Sécurité ?

L'article R-123-51 du Code de la construction et de l'habitat impose d'ouvrir et de tenir à jour dans chaque établissement recevant du public un registre de sécurité incendie.

Le registre de sécurité permet de recenser tous les renseignements relatifs à la sécurité de votre établissement.

Vous devez à chaque visite de la commission de sécurité présenter ce registre correctement rempli et à jour des différente vérifications techniques imposées par la réglementation.

En cas d'absence ou de mauvaise tenue du registre de sécurité, l'exploitant peut se voir infliger une amende prévue pour les contraventions de 5ème classe (1500 euros, 3000 euros en cas de récidive).

Ce registre peut être également utilisé pour recenser l'ensemble des vérifications techniques dans les entreprises et immeubles d'habitation.

Messages

Généralités

Le réseau radio de la brigade est basé essentiellement sur des relations "Chef à Chef". Le chef d'agrès, porteur de son poste radio, transmet lui-même ses messages sur le mode conventionnel, sans aucune contrainte rédactionnelle préalable.

Le suivi chronologique et l'archivage des messages d'une opération sont assurés par les postes de commandement fixes (BCOT et CCOT) ou mobiles (voitures P.C). Ces dernières doivent toujours être en mesure de faire le point de la situation à toute autorité : susceptible de prendre la direction des secours.

Il existe sept sortes de messages :

- le message de départ ;
- le message de présentation à l'arrivée sur les lieux de l'intervention ;
- le message de demande de moyens, bref, transmis le plus rapidement possible ;
- le message d'ambiance, donnant un premier aperçu de la situation ;
- le message de renseignements, compte-rendu simple et clair et précis qui indique la situation, l'évolution
   prévisible ainsi que les mesures prises ;
-  le message de disponibilité des engins.

Destinataires

          Soit le commandant de groupement pour :

      -   les interventions courantes ;
      -   les demandes de services publics ;
      -   les demandes d'engins ou de moyens spéciaux autres que ceux énumérés précédemment ;
      -   les messages indiquant la mise en œuvre d'au moins une grosse lance ou trois petites lances ;
      -   les opérations exceptionnelles par leur nature, leur importance ou leurs éventuelles répercussions ;
      -   les demandes de :
      .    général ;
      .    colonel de garde ;
      .    médecin (victimes) ;
      .    officier de garde technique et N.B.C ;
      .    officier de garde prévention.


1.1 - Message de départ

          Tout engin équipé d'un poste radio annonce son départ dès qu'il part effectivement, selon la procédure,  de "message en l'air " dans la forme :
      
          "Tel engin parti pour tel motif, telle adresse ".

1.2 - Message de présentation

         Le message de présentation est obligatoire pour tout engin équipé de radio (1) dès qu'il arrive sur les lieux des interventions.

          Le message est passé "en l'air" dès l'arrivée sur les lieux, sans aucune forme de procédure (pas d'appel, pas de groupe horaire, de destinataire, de collationnement, ni accusé de réception) même si une autre émission est en cours. Dans ce cas, parler très fort .

Exemple : Le fourgon de Menil Montant se présente".

1.3 -   Message de demande moyens

           La transmission de ces messages est prioritaire.

           Dès qu'il arrive sur les lieux, le chef de garde qui estime que les moyens prévus risquent d'être insuffisants, passe le message suivant :

           "Demande renfort ou X... engins, services publics (2), ou médecin ou A.R, etc, à telle adresse". Le cas échéant  "demande renfort commandement".

           Par la suite, chaque fois que des moyens complémentaires paraissent nécessaires, un nouveau message de demande de moyens, aussi bref que le premier, est transmis, il demande, au minimum, un engin-pompe en réserve. La règle à observer est d'éviter d'être optimiste et de ne pas hésiter à demander les engins jugés  nécessaires.

            Il est rappelé que l'expression "demande de renfort" signifie "demande 2 F, 1 EGP, 2 E, 1 CRAC, 1 PR, ainsi que la nuit, un FEV".
"Demande renfort sans EGP ou avec EGP mousse, sans échelle, etc".

1.4 - Message d'ambiance

            L'officier de permanence de la compagnie ou l'officier de groupement peut, s'il l'estime nécessaire, renseigner sans délai, le commandement au moyen d'un message émis sans procédure ni formulation particulière. Ce "message d'ambiance" trace sommairement mais avec précision la situation découverte à l'arrivée.

            Ce message permet au commandement de se faire une idée assez précise de la situation et de son évolution possible. Il permet de réduire les délais ou de prendre des décisions immédiates.

            Il est confirmé dès que possible par le premier message.


Messages de renseignements.


1er Message

            Transmis dès que possible, le premier message de renseignements doit indiquer :

1) - la nature ;
     - l'importance ;
     -  l'adresse exacte ;
     -  le niveau ;
     -  le nombre approximatif d'étages de l'immeuble et, si possible la destination de celui-ci.

      - les premières mesures prises ou en cours (sauvetages, ou mises en sécurité, lances en manœuvre ou
        en cours d'établissement) ;
      - s'il y a présence du public pour ERP et panique.

2) - Si possible, une appréciation nette du chef de garde sur l'évolution prévisible de la situation :

a) - Si le chef de garde n'a pas encore une idée parfaitement précise d'une situation, mais que celle-ci ne présente pas de risques, il passe "Reconnaissance en cours".

c) - Si le chef de garde estime qu'il y a risque d'extension du sinistre ou dangers pour les personnes, il passe
"poursuivons reconnaissances".

          Entre ces trois expressions, le chef de garde a toute latitude pour décrire la situation et son activité.

2ème Message

Complète le premier en indiquant :

- description sommaire des locaux sinistrés (destination ou usage, dimensions, nombre d'étages, volume,
   etc.) ;
- dangers spéciaux ;
- nombre des lances en manœuvre.

Messages de renseignements suivants

          Ils doivent se succéder environ toutes les demi-heures ; ils décrivent l'évolution de la situation, indiquent les moyens mis en œuvre, rendent compte les difficultés rencontrées et des modifications éventuelles apportées au dispositif.

          Les différentes phases de l'extinction d'un feu important doivent apparaître chronologiquement :

- feu circonscrit ;
- maître du feu  ;
- feu éteint ;
- déblai ;
- surveillance ou rondes, etc.

          Le dernier message de renseignements proprement dit, envoyé par le chef de garde lorsque l'extinction est terminée, décrit de manière précise les locaux sinistres.

          Tous les messages sont courts, précis, sans verbiage.

1.6 - Message de disponibilité des engins
Cf - Annexes 7 - Permanence des Secours - Relèves.

1.7 - Message de rentrée

          En rentrant au Centre de secours, le chef de garde ou d'agrès fait transmettre par téléphone à son BCOT et éventuellement au BOT un message dit de "rentrée" contenant les renseignements de détail destiné à compléter l'information du commandement.

          Ce message doit avoir la contexture suivante :

1 - Utilisation des engins et des personnels ;
2 - Victimes (civiles puis militaires - indiquer nombre et état) ;
3 -  Moyens de secours privés (préciser avant ou après "arrivée des sapeurs-pompiers" .
4 -  Moyens laissés sur place
5 -  Relèves et rondes prévues ;
7 -  Évaluation des dégâts ;
8 -  Difficultés particulières rencontrées ;
9 -  Intérêt éventuel d'une visite de prévention.

          Les renseignements transmis ne doivent être précédés que du numéro de la rubrique.
Seules les rubriques apportant un renseignement positif transmises.

          Le chef de garde rédacteur du rapport principal exploite toutes les rubriques du message pour la totalité des engins ayant participé à l'intervention.

          Dans tous les cas, le message de rentrée doit comporter au minimum les rubriques 1, 6, 7.

          Dans les autres centres de secours, les rédacteurs des rapports secondaires ne répondent qu'aux rubriques 1,2 et 4 pour les seuls engins et personnels appartenant à leur C.S

1.8  - Messages Types

mercredi 18 mai 2011

Permanence des Secours

7.1 - Permanence   des   Secours

7.11 - Couverture d'un secteur démuni de Secours.

              Si une zone importante risque de rester longtemps démunie de secours, le commandant de groupement ou le colonel de garde selon le cas, envoie un ou des engins en remplacement dans certains centres de secours de la zone intéressée, de façon à maintenir un équilibre de moyen de première intervention.

              La compagnie qui bénéficie momentanément d'une telle mesure, doit mettre à la disposition du chef de garde venu en remplacement, un gradé connaissant bien le secteur et muni des plans s'y rapportant.

7.12 - Disponibilité des engins.

7.121 -  Lorsqu'un engin doit, après une intervention, être remis en état opérationnel (hygiène des personnels, recomplètements, pleins, remplacements..), les opérations nécessaires sont accomplis dès le retour au centre de secours et dans les délais les plus brefs.

              Si l'engin doit être placé en situation d'indisponibilité, il appartient au chef de garde d'en prendre la décision. Dans le cas, la remise en service, doit intervenir immédiatement après la fin des diverses opérations. Le groupement et les centres de secours reliés sont informés de tous les changements de situation.

7.122 -   Tout engin muni d'un appareil de radio, qui quitte le lieu d'une intervention et qui est en état opérationnel doit, sans délais être annoncé "disponible" par le chef d'agrès. Celui-ci envoie au BCOT sur son canal d'origine dans la forme simple ."Tel engin, disponible". Ce message est également noté par le stationnaire au C.S d'appartenance.

              Un engin se trouvant dans une telle situation peut recevoir par radio un ordre d'intervention en cours de trajet, selon la position géographique de la nouvelle adresse par rapport à son itinéraire.

Relève

               Les détachements  envoyés sur les lieux d'une intervention son renvoyés dès qu'ils sont devenus disponibles ou relevés dès que le directeur des secours le juge nécessaire.

               Cette règle est impérative en ce qui concerne les premiers secours), le maintien sur les lieux d'une intervention d'un P.S ne peut être justifié que par l'emploi de l'engin et en aucun cas par l'utilisation prolongée du personnel pour tout autre tâche.

                Dans le cas de déblai important prévisible, les personnels nécessaires sont demandés assez tôt (au moins deux heures à l'avance) pour qu'ils puissent être sur les lieux dans les délais souhaités.

                Le directeur des secours doit tenir compte de la fatigue du personnel, du travail restant à faire, de la rigueur, de la température, des intempéries et de l'heure des repas.

                Les relèves sont faites, en principe, toutes les cinq heures de jour et quatre heures de nuit, par des détachements constitués conformément au chapitre 3, alinéa 3.22 de la première partie du titre 1.

                 La relève des officiers et chefs de secteurs précède d'une heure et celle du personnel, de manière à permettre les reconnaissances et faciliter la prise en compte du matériel en place et le transport de ceux qui sont relevés.