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dimanche 27 janvier 2013

Le Comité International de la Croix Rouge (C.I.C.R.)






Organisation neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.






    Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des  prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.



     Le C.I.C.R agit également en faveur de la  population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.


 
   Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.



vendredi 18 janvier 2013

Société Traditionnelle Africaine et Droit


          La plupart des auteurs (historiens, ethnologues, sociologues...) s'accordent sur un certain nombre de traits communs aux sociétés traditionnelles africaines, essentiellement à l'époque pré-coloniale.

 Du point de vue de l'organisation politique, elles se présentent sous forme de groupement hiérarchisés mais non discriminatoires, ayant à leur tête un chef entouré de notables et de griots ; les autres membres de la communauté se répartissent en classes professionnelles (forgerons, éleveurs, agriculteurs) et en classes d'âge (vieillards, jeunes...), deuxième lieu, en (agriculteurs) en l'absence d'écrit, les membres communiquent entre-eux oralement, d'où l'importance accordée à la parole et aux instruments de communication auditive (tam-tam, balafon...). Ces sociétés profondément religieuses, à cause de leur croyance à la cosmogonie de l'au-delà, attachent une importance capitale à l'être humain, qui doit vivre en harmonie avec son groupe, l'esprit communautaire l'emportant sur l'individualisme.



          Tous ces traits dominants des cultures africaines ont marqué d'une empreinte indélébile les conceptions juridiques en vigueur. En effet, les droits traditionnels africains traduisent très fortement le mode de vie la façon d'envisager les rapports sociaux, bref toute la civilisation des milieux traditionnels.



          D'abord, ce sont des droits qui ont un aspect communautaire. L'individu n'y a de droits et d'obligations qu'à l'intérieur de son groupe. Lui même et le groupe sont complémentaires. Ce sont des droits dominés par la tradition orale et l'empirisme de caractère religieux.



          Enfin, dans leur mécanisme de mise en œuvre, les droits africains sont essentiellement des systèmes juridiques de protection et de réhabilitation de l'homme, la répression étant exceptionnelle. D'où la place centrale accordée au dialogue et, à la réconciliation par le biais de la palabre.



          Et malgré la diversité des traditions juridiques africaines de nombreux auteurs, le cas de Cheikh Anta Diop sont parvenus à démontrer l'unité conceptuelle de celles-ci dans le cadre de l'unité culturelle des peuples habitant l'aire islamo-sahélienne et l'espace subsaharien.



         C'est dans ce contexte précis que sont nées et sont développées les différentes conceptions humanitaires, dont la question de l'existence relève désormais des querelles byzantines.


mardi 1 janvier 2013

18 Safar communément appelé "Grand Magal





Le 18 Safar communément appelé Grand Magal de Touba marque "l'anniversaire du départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba en 1895".


Ce jour d'actions de grâces rendues à Dieu est célébré tous les ans par la communauté musulmane mouride.
Du fondateur du mouridisme jusqu'à l'ère des petits fils en passant par celle des fils, l'évènement a été toujours riche en enseignement..

Et les fils et petits fils intronisé khalifes ont porté ce fardeau de 1928 à nos jours. Ils n'ont aucunement cessé          de rappeler les principes de l'islam.

Khadim Rassoul dit :

"Le prophète Mohamed  (P.S.L) s'est glorifié devant tous les prophètes réunis de mon exil bénis, où j'ai servi ALLAH en toute pureté".

Pour toutes ces raisons et d'autres ineffables, la Communauté Mouride célèbre chaque année le magal de Touba, comme l'a ordonné le fondateur qui de son vivant l'a célébré.

C'est le jour de grâce (sant) où on immole, on cuisine, on distribue à manger, on héberge les hôtes, on chante, la gloire du Prophète Mohamed (P.S.L) par les Khassaïdes de Khadim Rassoul, on parle de l'épopée prestigieuse du Fondateur et des réalités du Mouridisme.

Chaque famille du Mouridisme parle aussi de ses patriarches et des Cheickhs sur qui les fidèles vivent la réalité de Khadim Rassoul.

Cet événement exceptionnel dure des jours et c'est toute la vie sénégalaise qui en subit les effets, DAKAR est vide, ainsi que toutes les autres régions, les routes de Touba sont encombrées pendant plusieurs jours. Le nombre de fidèles qui affluent vers la cité bénite se compte en millions.
Ce sera très difficile de le déterminer, mais toute denrée alimentaire est acheminée vers TOUBA.

Il est très difficile de circuler à pied et quasi impossible en véhicule.

Ce qui est incroyable en tout cela, c'est que chacun rentre satisfait, revigoré, plein d'énergie spirituelle en attendant le prochain magal.
                                             


                                                     "DIEUREUDIEUF "SERIGNE TOUBA KHADIM RASSOUL"

La fatigue au volant

La fatigue est le terme usuel, et pratique pour désigner l'état d'un organisme humain soumis à un travail prolongé a la suite duquel les performances sont réduites. elle a pour caractéristiques principales d'entraver les traumatismes des sollicitations extérieures, le fonctionnement des sens capteurs, la capacité de penser et d'interpréter et la motricité de réponse. Son apparition peut aussi se manifester après un effort relativement long, de même qu'en période plus calme, et elle peut même ne pas se manifester, malgré un travail pénible, lorsque ce dernier intéresse suffisamment celui qui l'accomplit.                            
          Mais on peut aussi surtout penser que la fatigue s'exprime le plus souvent par un certain nombre d'erreurs de conduite liées à une attention très détériorée (le conducteur de poids lourds qui fait "craquer" plusieurs fois ses vitesses, par exemple).
          Certes conduire est fatigant. Bien que l'effort soit minimisé, les origines peuvent être musculaires, mais aussi nerveuses ou sensorielles.Une enquête menée par G. Michant en 1968 a montré que pour les conducteurs, les signes de fatigue au volant étaient :
- "musculaires" dans 38 % des cas (douleurs dans les membres inférieurs, le cou, la nuque, le dos, les reins), car la conduite est un travail à peu près complètement statique, assis, et la prolongation de cette station assise peut entraîner diverses douleurs, voire ankyloses, car seuls certains muscles travaillent constamment :
- "nerveux" dans 28 % des cas (envie de dormir, manque d'attention, irritabilité, diminution des réflexes), car la conduite exige à chaque instant de choisir les plus pertinentes des informations perçues en grand nombre, et l'absence ou un petit nombre de stimulations est aussi néfaste qu'un afflux excessif.
"sensoriels" dans 25 % des cas (fatigue visuelle, picotements, brûlures, perturbations ou baisse de la vision), selon la plupart des auteurs, sont d'origine visuelle.
          Enfin, dans 9 % des cas, les conducteurs indiquaient des causes liées à la lassitude".
Tout cela traduit simplement une baisse progressive de la vigilance du conducteur
qui alors :
           - conduit d'une manière moins précise ;
           - réagit moins rapidement : croisement de voitures, virages aigus... ;
           et surtout tend à s'endormir au volant.
          Et si 5 % des accidents de la route sont dus à un endormissement du conducteur, combien d'autres imputés à la maladresse, à l'inattention, à la folie au volant, à l'imprudence sont en fait tout simplement dus à une baisse de la vigilance due à la fatigue du pilote. Les travaux de C. Tarière et M. Harteman sur simulateur de conduite montrent en outre qu'il existe des baisses fugaces d'attention apparaissent dès la 30° minute de conduite, dont les sujets ne sont pas conscients alors qu'ils sont conscients des périodes plus prolongées où ils luttent contre l'assoupissement. En outre même lorsque le niveau d'éveil est bien, des signaux sont omis. De même G. Michant et M. Pottier à Montlhéry ont établi qu'au cours de 6 heures de conduite, le taux de détection des informations extérieures passe de 90 % à moins de 10 %.
          Au total, il existe deux défaillances de l'attention de baisse d'éveil et la distraction, la première étant encore plus périlleuse que la seconde (R. Vie ville et H. Sapin-Jaloustre).
Il ne faut pas oublier qu'un assoupissement d'une fraction de seconde peut avoir des conséquences mortelles et rappelez-vous certains signes avant-coureurs de l'endormissement, tels que :
           - le point douloureux entre les omoplates ;
           - la lourdeur de la tête ;
           - le désir fréquent de changer de position ;
           - la démangeaison du cuir chevelu ;
           - les yeux qui picotent qui larmoient...
Et n'oubliez jamais qu'un automobiliste fatigué a environ quatre fois plus de risque d'avoir un accident grave que s'il était reposé. La baisse d'attention est favorisé par divers facteurs : alcool, certains médicaments, la conduite à jeun (hypoglycémie) ou au contraire après un repas copieux..
 De même l'attention est diminuée  par la monotonie du trajet. C'est le cas notamment de la conduite nocturne faite d'obscurité, de silence, d'ennuis et parfois d'une dette de sommeil. C'est aussi le cas des routes planes, rectilignes et désertes (autoroute) par opposition aux routes de montagne où les accidents sont relativement moins nombreux car l'attention est constamment en éveil.
Pareillement la présence d'une personne même silencieuse aux côtés du conducteur a un effet favorable sur la vigilance. Un bruit continu et sans signification (ronronnement du moteur) a un effet contraire. En revanche, des bruits significatifs - comme la parole ou la musique - favorisent le maintien de la vigilance, tout au moins pour des manœuvres courantes. Mais c'est le contraire dans des situations difficiles.
On peut résumer ainsi les principaux facteurs susceptibles de provoquer une fatigue objective (et même subjective en règle générale au volant :
        - le manque de sommeil ;
          - un travail corporel forcé avant le départ ;
          - un travail musculaire statique (tenue au volant sur un long parcours) ;
          - un travail intellectuel astreignant (en particulier attention soutenue, par exemple sur de longs trajets) ;
           - des maladies et des phases de convalescence, et ceux qui en favorisent l'apparition :
           - des variations quotidiennes entre certaines heures (la plupart des gens ressentent une baisse de leur potentiel énergétique entre 12 et 14 heures, surtout après le repas, et de nuit, s'ils veillent, entre 2 et 4 heures) ;
           - certaines conditions météorologiques dues à des changements de la pression
atmosphérique ;
           - l'alcool ;
           - le bruit ;
           - un effort supérieur à la moyenne par mauvaise visibilité ou sous un mauvais éclairage, une variation de l'intensité de la lumière et l'éblouissement (par exemple, voyage nocturne, route mouillée, brouillard, circulation intense ;
            - une chaleur incommodante (par exemple), voyage estival);
            - des médicaments entraînant de la fatigue ;
            - le monoxyde de carbone (fumée de cigarettes, gaz d'échappement) ;
            - la monotonie (qui provoque une fatigue subjective).
De tout ce qui précède, la conclusion pratique est que, pour éviter la fatigue,
le conducteur doit :
            - dormir et se reposer suffisamment avant de prendre le volant ;
            -  ne pas rouler trop longtemps sans faire de pause :
             - une toutes les deux heures par exemple ;
            - s'arrêter aussitôt qu'il a envie de dormir ;
            - boire de l'eau à chaque pause. L'eau est un anti-fatigue.
En ce qui concerne les routiers, les règlements limitant les heures de travail doivent être strictement respectées.