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lundi 25 mai 2015

Conduite à tenir en cas d'évanouissement

a) - Si la personne sent qu'elle va s'évanouir, dites-lui de s'allonger en position horizontale, un des principaux risques de l'évanouissement étant la chute (la syncope généralement plus brutale, ne le permettra pas), et de respirer profondément. S'il n'est pas possible de faire allonger la victime, dites-lui de :


- baisser fortement la tête ;
- raidir le plus possible les muscles des membres inférieurs et des fesses, de façon à chasser le sang vers l'intérieur.


b) -  Si la personne est évanouie :



- vérifiez la liberté des voies aériennes ;
- mettez la victime en P.L.S. Toutefois la manœuvre classique consistant à allonger la victime sur le dos, tête basse, les jambes levées à la verticale au-dessus de la tête (ce qui fait refluer, en général immédiatement un litre de sang environ vers le cœur et le cerveau suffira souvent. Vous pouvez également lui tapoter les joues ou la flageller légèrement avec un linge mouillé, lui faire respirer, si vous en disposez immédiatement, des sels anglais.



Vous aurez auparavant desserré col, ceinture, et tous vêtements pouvant gêner la circulation et la ventilation et vous aurez assuré, si nécessaire, une aération suffisante.
En général, au bout de quelques instants, la personne évanouie reprendra connaissance, mais la position horizontale devra être maintenue quelques minutes afin d'éviter une récidive.


c) - S'il s'agit d'une syncope (arrêt cardio-respiratoire), la conduite à tenir est le plus souvent la même. En effet, la syncope est très brève et l'arrêt cardio-respiratoire est généralement de courte durée.
Si l'on allonge la victime en position strictement horizontale, la ventilation et la circulation reprennent presque instantanément de courte durée.
Sinon, il faut en outre, d'urgence, ranimer la victime c'est-à-dire pratiquer la ventilation artificielle associée (méthode optimale) ou massage cardiaque externe (M.C.E).

mardi 19 mai 2015

La sécurité incendie



La sécurité contre l'incendie est donc un sujet très vaste, qui nécessite une préparation sérieuse, une étude minutieuse de la règlementation émanant de tous les ministères, des connaissances générales de physique, mécanique, chimie, technologie, hydraulique, architecture, médecine, qui ne pouvant être acquises que par un travail soutenu et le désir de se perfectionner.

L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.

La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.

La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.

La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.

La prévention ne coute rien quand on a su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.

Quoi  qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.

L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.

En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.

Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.

Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.

L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.

jeudi 14 mai 2015

Les Accidents

Habituellement, le secouriste intervient après l'accident pour établir le relais jusqu'à l'arrivée des secours. Mais compte tenu des connaissances qu'il a acquis, il peut avoir un rôle très important dans le domaine de la prévention pour éviter qu'un accident ne se produise. Ce rôle, il peut le jouer en dispensant les règles de prévention dans les différents cadres qui sont les siens : familial, de travail, lors de rencontres occasionnelles et dans toutes les situations qui peuvent se présenter.

 I - Circonstances et Causes des Accidents

 Pour les anciens Grecs, la fatalité était une déesse inexorable. Plus près de nous, les musulmans expriment encore la même idée lorsqu'ils emploient la formule fataliste traditionnelle " Mektoub "  (c'était écrit).Il appartient à l'homme moderne de détruire ce mythe. Circonstances et causes d'accidents sont d'une variété infinie. Leur diversité même en rend l'énumération impossible. Mais une étude fait cependant ressortir au moins trois éléments essentiels dont la conjonction est nécessaire pour qu'un accident soit possible :

- une activité humaine, qu'il s'agisse de travail, de loisirs ou plus simplement de repos ;
- un risque lié à cette forme d'activité ;
- une défaillance liée à l'homme (ignorance, fatigue, âge), au matériel utilisé (mauvais usage de ce matériel, non respect des règles d'emploi, mauvais entretien, vétusté.

         Bien plus, on peut affirmer que l'accident représente une pathologie essentiellement évitable. Et mieux encore, on pourrait même paradoxalement dire que l'accident n'est pas accidentel. Prenons le cas d'un enfant : il faut, pour qu'un accident lui arrive, la conjonction de trois facteurs épidémiologiques, que, par analogie aux maladies contagieuses, on peut désigner ainsi :

- un sujet susceptible d'être contaminé ;
- un environnement physique et humain favorable à cette contamination ;
- un agent qui la provoque.
 Une prévention des accidents existe donc et doit être développée par tous et en tous lieux.

1) - La Part de l'Homme Dans l'Accident

90 accidents sur 100 il y a à la base, une défaillance humaine. Cette défaillance peut être provoquée :

- par le manque d'expérience, une curiosité imprudente :
  c'est le fait des enfants, des jeunes en général ;
- par l'âge : le travail entrepris est trop pénible d'où les chutes, les accidents    musculaires... ;
- par une mauvaise forme physique : fatigue, sommeil, maladie ;
- par une mauvaise forme morale : les soucis, les préoccupations familiales, les conflits personnels font oublier ou négliger les règles de sécurité... ;
- par un environnement défavorable : cadre de vie mal adapté, parfois conditions météorologiques (chaleur, humidité, vent...).

2) - L'Esprit de Prévention.

On a pu dire qu'entre prévention et secourisme qu'il n' y a avait pas de différence de nature, mais simplement de degré.
 La prévention a pour but, avant tout, d'empêcher l'accident, le secourisme d'en limiter les effets si, malgré tout, il s'est produit. L'une et l'autre procèdent du même esprit.

Mais l'esprit de prévention n'est pas inné, cette auto-protection s'acquiert ; de plus en plus, il appartiendra à l'école d'en donner aux plus jeunes au moins les rudiments.

Ainsi, une initiation aux gestes élémentaires de survie doit être donnée aux enfants dès l'âge de 12 ans dans les lycées et collèges. L'idéal serait que tout citoyen , devienne un secouriste.

Mais plusieurs obstacles sont à vaincre :

- le premier, le plus important, c'est l'ignorance du risque encouru ;
- l'inaptitude est le deuxième ;
- l'inconscience, c'est-à-dire le refus de prendre conscience du risque, est le troisième.

II - Prévention des Accidents de la Route.

La route a toujours tué. Il y a eu ainsi en France, certaines années, au XIX° siècle, plus de 1000 morts par accidents de diligence.

Mais l'apparition de la voiture automobile a multiplié ce risque. Depuis le premier mort connu par accident de la circulation (Mr Blis à New-York le 13 septembre 1895), dès centaines de milliers d'êtres humains sont morts sur les routes du monde entier.

En France, le cap des 100 000 tués annuels était dépassé en 1962. Le comité interministériel de la Sécurité routière chargé de définir et de faire appliquer une politique nationale de sécurité routière, était crée le 28 septembre 1972.

Grâce à son action incessante, depuis ce jour en matière de réglementation d'information du grand public, de formation des usagers de la route, d'amélioration de l'infrastructure routière et des véhicules automobiles, de développement des moyens de secours aux blessés de la route, la tendance a été renversée bien qu'un léger accroissement se soit manifesté en 1979.

La plupart des domaines réglementaires et techniques de la sécurité routière ont été depuis plusieurs années explorés, et presque épuisés. Reste encore cependant l'homme, responsable majeur des accidents de la circulation.

vendredi 8 mai 2015

Prévention des noyades

  L'eau a souvent été considérée comme un milieu hostile sur lequel  ne s'aventuraient que des professionnels, des "risques-tout" ou des amateurs éclairés. Au cours des siècles derniers la traversée des rivières et les plans d'eau terrestres a fait payer un lourd tribut aux colporteurs, compagnons et voyageurs.

       L'extraordinaire essor des loisirs aquatiques a encore considérablement augmenté les risques de l'eau, que ce soit en mer, en rivière, sur les lacs, mares ou étangs.


Sur la plage.


Respectez les consignes de sécurité :


1)   -  S'abstenir de fréquenter les plages interdites à la baignade.


2)   -  Choisir une zone surveillée et balisée :



      - drapeau vert  : en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

      - drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;

      - drapeau rouge : baignade très dangereuse ;

      - drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;

      - drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance.

      .
         Le respect des zones de balisage et des indications mentionnées sur les panneaux, est indispensable pour la sécurité du baigneur.


3) - Pas plus de (10) minutes pour le premier bain.


           Ainsi, après un exercice loin de la mer, ne pas surestimer ses forces, surtout dans une eau fraîche.


4) - Se méfier du refroidissement brutal lors de l'entrée dans l'eau.


          Éviter de rentrer dans l'eau brutalement :

     - après un bain de soleil ;
       - après un repas copieux ou une consommation d'alcool ;
       - après un effort physique intense ;
       - si on est fatigué ou à jeun depuis longtemps.


5) - Entrer progressivement dans l'eau. 


     Après un long bain de soleil ou une activité sportive, il est indispensable de s'asperger le torse et la nuque avant d'entrer dans l'eau.


     Par ailleurs, si on éprouve une sensation désagréable, (frissons, vertiges, etc...), il convient de sortir
immédiatement de l'eau.


      Enfin, il ne faut pas plonger si on n'est pas certain qu'il y a assez d'eau et qu'il n'y a pas d'obstacles dangereux cachés, rochers, hauts fonds).


 6) -  Ne    jamais    se   baigner   seul. 
       (un bon nageur peut avoir des malaises)


      Dans ce cas, peuvent intervenir, en cas de risque :
      -  un témoin pour donner l'alerte ;
      - des groupes de nageurs qui se surveillent mutuellement.


      En outre, en restant près de la rive, on peut sortir rapidement de l'eau en cas de malaise.


 7)  - Comment reconnaître un baigneur en difficulté.


        - le signe du bouchon ;
         - la tête du baigneur qui disparaît à plusieurs reprises sous l'eau puis coule à pic, victime
           hors de l'eau.



8) - Ne pas utiliser les embarcations légères quand le vent souffle de la terre vers la mer.



           Il faut éviter également de jouer à la peur en renversant les embarcations ou en mettant de force quelqu'un dans l'eau.


           L'eau étant un milieu parfois hostile, un choc émotif peut avoir des conséquences graves.


9) -     Autres mesures de prévention.

   

     -    Apprendre et maîtriser les notions et gestes en matière de secourisme :
     -    Ne pas s'éloigner de plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage (bouée, chambre à air
          ou autres moyens) au risque d'être entraîné au large par un coup de vent ;
     -    Ne jamais se débattre si on est pris dans un tourbillon. Au contraire, il faut se laisser et faire
          un détour pour rejoindre la rive ;
     -   Éviter les hélices des bateaux ou les pirogues qui peuvent provoquer des blessures graves et
          mortelles.


  10) -  S'entraîner  progressivement.


  
           Les plongeurs doivent :


       - éviter les plongées successives à intervalles trop rapprochés.
         - avoir toujours quelqu'un qui les surveille à la surface, car la fin de la plongée est le moment le
           plus délicat ;
         - remonter à la surface, s'ils constatent une diminution de leurs capacités physiques ;
         - éviter les heures de haute marée.

    



Baliser pour éviter tout sur-accident




Le balisage a pour but essentiel d'éviter le sur-accident



       Il doit être installé à 150/200 mètres environ dans les deux sens, surtout si la route est vallonnée et sinueuse, ce qui peut masquer la vue du drame. Le balisage optimal est effectuée par des personnes munies de signaux bien visibles, de façon à obtenir, sinon l'arrêt, tout au moins le ralentissement des véhicules.



        En général, des triangles de pré-signalisation de sécurité sont mis en place. La nuit, ces triangles et signaux devront être lumineux : Les véhicules accidentés doivent être éclairés avec les phares d'autres véhicules de témoins.



            Il est enfin opportun de déplacer le balisage quand se forme une file de voitures à l'arrêt.



           A l'arrivée des secours organisés (police ou gendarmerie, S.A.M.U., sapeurs-pompiers, secouristes spécialisés), le balisage et l'éclairage éventuel pourront être améliorés par la mise en place de balisages de couvertures, comportant des cônes et des feux jaunes clignotants, des régulateurs équipés de palettes lumineuses, etc., permettant la création d'une zone de passage réglementée avec rétrécissement de chaussée.



         L'éclairage du chantier est réalisé avec les phares orientables des véhicules d'intervention, éventuellement avec des projecteurs alimentés, soit par batterie de véhicule, soit par groupe électrogène.



          Lorsque l'accident s'est produit dans un virage ou une zone masquée, les régulateurs en amont et en aval doivent, dans la mesure du possible, être dotés d'appareils radio émetteurs récepteurs à faible portée, ou des téléphones portables.



         Il existe, bien sûr, d'autres mesures à prendre par les premiers témoins, telles que :



. Organiser la réglementation de la circulation ;

 . Éviter, autour des victimes l'attroupement de curieux, de donneurs de conseils, bien intentionnés, mais incompétents, donc dangereux. Assurer autour des victimes un "cercle de sécurité" en maintenant les badauds à distance.

. Repérer et répertorier les biens des victimes, afin de les signaler aux services officiels dès leur arrivée sur les lieux.



        Tout cela demande du sang-froid et de l'autorité de la part de ceux qui assurent ces missions provisoires de police et qui devront quelquefois pouvoir contrer des mouvements d'humeur, d'impatience, voire de récriminations hautaines et même parfois insultantes de personnes arrivées sur les lieux de l'accident après eux.



          Dans l'accident de la route, comme dans toutes les autres formes d'accidents (professionnels, de loisirs, domestiques) et parfois encore plus, car l'environnement peut être hostile, le lieu retiré, isolé ou même inaccessible, le sauveteur n'a pour moyens que son savoir, quelques études de secourisme et sa seule vitalité.



      Il ne doit ne pas oublier que, dans le cadre du sur-accident, il doit penser à lui-même et à ses quo-équipiers et qu'il doit notamment, sur ce plan, être lui même le mieux visible possible.



         Le sauveteur qui opère dans le cadre de groupes organisés, dispose, de jour, de vêtements ou de bandes comportant des produits fluorescents ou, pour la nuit, de produits rétro-réfléchissants.



B - Alerter



L'alerte est l'acte capital.



           Elle tient, en effet sous sa dépendance tout le système de secours qui ne prend le départ dès l'instant seul où elle a été reçue.



    La rapidité de l'alerte conditionne la rapidité des secours, et d'elle dépend la sauvegarde des victimes.



      Mais cette alerte est souvent imprécise et tardive, souvent les témoins d'un accident ne savent pas au juste qui prévenir : le médecin, la gendarmerie, la police, l'hôpital, les sapeurs-pompiers ?



         Fréquemment, ils évaluent de façon très fantaisiste l'importance de l'accident et la gravité de l'état des victimes. Parfois, ils n'ont même pas repéré le point exact de l'accident.


         Cet affolement cet imprécision sont la cause de retard ou de dérangements injustifiés et souvent superflus de matériel et de personnel.



            De cette critique découle automatiquement  la façon correcte d'alerter; qui doit répondre exhaustivement aux trois questions suivantes :



- Qui alerter ?

 - Comment alerter ?

- De quoi (c'est-à-dire quoi dire) ?




QUI  ?



          La gendarmerie en rase campagne : en ville la police. Comme on l'a vu. A l'appel reçu, le gendarme de service, alerte les services prévus au plan départemental de secours routier pour le transport des blessés : sapeurs-pompiers, S.A.M.U., hôpital.



          Très souvent les témoins cherchent le médecin avant tout, ce qui peut faire perdre un temps précieux. En outre il faut bien reconnaître que le praticien local n'est pas toujours équipé pour soigner ces blessés a très grand fracas. Cependant, mais sa présence est souvent fort utile, ne serait-ce que pour des raisons psychologiques.



COMMENT ?




       Le meilleur  moyen  est  le  téléphone .






En dehors des routes :



Cabines téléphoniques signalés par des enseignes



      La plupart du temps, le téléphone est éloigné du lieu de l'accident. On est obligé de partir à sa recherche. Ce qui est compliqué et fait perdre du temps, surtout la nuit, et si ce soin est confié à un tiers, on n'est pas toujours sûr que le nécessaire sera fait.



C'est pourquoi vous appliquerez toujours les deux règles suivantes :



1) - Quel que soit le type d'appareil utilisé, assurez-vous avant de passer votre message que votre correspondant vous écoute bien, et s'il s'agit d'un téléphone classique, que ce correspondant est bien celui que vous avez demandé. A la fin du message, n'interrompez pas la liaison sans être certain qu'il a bien été compris : pour vous en assurer, faites-le répéter : dans le cas de rupture de la communication, c'est toujours l'appelant qui doit renouveler l'appel.




2) - Et si vous confiez à un tiers le soin d'aller donner l'alerte, il sera toujours plus prudent de consigner par écrit les éléments du message que vous désirez faire transmettre aux services de secours, afin que rien ne soit pas oublié.



           Et c'est pourquoi, aussi, pour vous apportez une aide toujours plus rapide, donc toujours plus efficace que des patrouilles de la gendarmerie sillonnent fréquemment les itinéraires où les postes de secours sont rares.


DE QUOI  ?



           Les renseignements doivent indiquer d'une manière précise   (c'est le message cinq points) :



- l'origine de l'appel : si l'appel n'est pas donné à partir d'une borne, préciser le numéro du poste téléphonique utilisé ou son emplacement :

Exemple : Je vous appelle depuis la cabine publique qui est à tel endroit" :

- le lieu de l'accident : numéro de la route, distance par rapport à un repère précis, direction... ;

Exemple : Route nationale n° tant, à 2 kilomètres de la sortie de telle localité..., en direction de telle ville...


- la nature de l'accident : nombre et nature des véhicules impliqués automobile, autocar, camion, camion-citerne, semi-remorque, cycle... ;
- le nombre et la gravité des victimes ;
- les facteurs d'aggravation : incendie, blessés, incarcérés..., ou les risques particuliers : matières dangereuses, environnement (chute de poteaux électriques par exemple).


            Et, pour être sûr d'avoir été bien compris, il faut toujours faire répéter le message par celui qui l'a reçu.


C - SECOURIR



           C'est le troisième volet des gestes élémentaires de survie que résume le sigle

A.  B.  C.


          En fait, le secouriste routier possède une compétence qui l'autorise à aller plus loin que la stricte observance de ces trois gestes de base.



Les trois temps de l'intervention secouriste sont les suivants :



 - le bilan ;

- l'intervention secouriste proprement dite ;

- la surveillance des constantes vitales (pouls, ventilation, coloration du visage et des lèvres état des pupilles°
 


 ALLONGER  SUR  LE  COTE


 BOUCHE   A   BOUCHE


 COMPRESSION



          Le bilan doit être rapide et complet et doit porter sur les troubles éventuels des trois fonctions vitales ; ventilatoire, circulatoire et nerveuse.


          Vous connaissez l'importance des détresses respiratoires, la mort qui survient après un accident est, le plus souvent due ou non pas à la gravité des blessures, mais à une insuffisance ventilatoire se manifestant dans les cinq minutes consécutives et aboutissant à la détresse respiratoire :


- 5 minutes pour sauver une vie ;
- Le poumon prime tout, même le cœur".
- par présence d'obstacles dans les voies aériennes supérieures :
. corps étrangers tombés dans le fond de la gorge (dentier, fragment d'os) :
. sang provenant d'une blessure de la tête et inondant les poumons.
. régurgitations gastro-oeusophagiennes inhalées et vomissements aspirés
  l'inspiration (accident habituel) chez les inconscients et les comateux) ;
- par vice d'ampliation thoracique (volet costal, épanchement thoracique...) ;
- par raréfaction des globules rouges, les vecteurs d'oxygène (hémorragie, collapsus
   vasculaire...) ;
- par lésions cérébrales (cerveau basal).



mardi 5 mai 2015

Port du casque de sécurité et d'un équipement adéquat our les conducteurs de motocyclistes


Une excellente protection du crâne est désormais obligatoire pour tous les conducteurs circulant sur des véhicules à deux roues à moteur. Il est également obligatoire pour tous les passagers des mêmes véhicules autres que ceux des cyclomoteurs.

Depuis que les conducteurs de deux roues ont été obligés de porter un casque le pourcentage de tués parmi les conducteurs accidentés a fortement diminué.

Les casques de protection ont fait et font encore l'objet en France et à l'étranger d'études en vue de la sécurité qu'ils peuvent assurer. Les statistiques montrent, par exemple, que le casque de protection se désolidarise de son utilisateur avant que le choc ait été totalement absorbé dans 14¨% des cas très graves d'accidents de motos.

Depuis quarante cinq ans, le casque a évolué dans sa forme et dans ses qualités d'amortissement, son dispositif.de rétention en est resté au stade d'une jugulaire n'assurant pas toujours la protection du menton et la stabilité du casque. Des prototypes, de nouveaux casques ont été pourvus d'un collier extensible mais réglable autour du cou de l'utilisateur, l'ouverture de ce collier étant semi-automatique et manœuvrable d'une seule main, même gantée.

Par ailleurs, afin d'éviter le risque de choc du cou contre la tranche du collier, celui-ci est relié à la base de la coque du casque par l'intermédiaire d'un ou plusieurs éléments souples et élastiques, jouant un rôle d'amortisseur et permettant au collier de se déplacer dans le plan de la base de la coque, dans toutes les directions, accompagnant ainsi le cou dans ses mouvements relatifs par rapport à la coque, sans pour autant augmenter son périmètre et donc nuire à la qualité de la rétention.

Outre le casque, d'autres éléments de l'équipement jouent dans la sécurité des deux roues.

Un grand nombre d'accidents par exemple se produisent parce que les conducteurs des deux roues sont peu visibles, surtout la nuit, quand ils portent des vêtements sombres.

Le casque lui-même et les vêtements peuvent équipés d'éléments fluorescents et rétroréfléchissants.