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lundi 8 juin 2015

Utilisation de radars par les navires

La plupart des navires qui sortent en mer sont équipés d'un radar qui permet d'assurer la fonction d'évitement d'obstacles de jour comme de nuit. Ces obstacles sont la côte, soit d'autres navires, soit des objets dérivant comme des iceberg, des bancs de sable.


Les données produites par les radars permettent de détecter les marées noires avant qu'elles n'atteignent les côtes. En eau profonde, les radars montrent les courants marins. Elles permettent ainsi, de cartographier les bancs de sable cachés, qui constituent un danger, et de tracer des représentations schématiques, de la topographie des fonds marins.


En outre ces satellites, nous permettent de mesurer les vagues (utiles pour les  prévisions météo) et d'orienter les navires pour assurer leur sécurité et leur permettre d'arriver à bon port au meilleur coût.

dimanche 7 juin 2015

Situations d'urgence


I - DÉGAGEMENT D'URGENCE
 

Le dégagement d'urgence est réalisé en principe par un secouriste qui travaille seul, car il ne faut pas exposer plusieurs personnes à un danger réel ; cependant les autres membres de l'équipe doivent assurer la protection de l'intervenant et de la victime et préparer la suite de l'intervention.
 

A) - SITUATION DANS LESQUELLES UN DÉGAGEMENT EN URGENCE S'IMPOSE
 

Le danger et la nécessité du dégagement doivent être évalués en quelques secondes par exemple :


- victime visible de l'extérieur, se trouvant dans un local enfumé ;
- victime menacée par un éboulement ou un effondrement, une coulée de boue, la montée des eaux  ;
- victime se trouvant dans un véhicule commençant à prendre feu ;
- victime gisant sous un véhicule ou un obstacle surbaissé ;
- victime allongée sur une route à grande circulation.


B) - TECHNIQUES.


Dans les trois premières techniques décrites, le secouriste intervenant marche à reculons : il doit donc repérer le bon trajet de dégagement d'urgence en s'approchant de la victime.
 

TRACTION PAR LES CHEVILLES.
 

Le secouriste saisit la victime par les chevilles et la tire le plus rapidement possible sur le sol, jusqu'à ce qu'elle soit en lieu sûr ; les pieds de la victime sont à la hauteur des genoux du secouriste (fig. E3 - 1).
 
Cette méthode ne permet pas de monter ni de descendre un escalier.
 

SAISIE PAR LES POIGNETS.
 

Le secouriste se place derrière la victime :
-      s'assied, passe ses bras sous les aisselles de la victime, croise le bras de celle-ci et saisit les poignets (main
        droite du secouriste pour poignet gauche de la victime et main gauche du secouriste pour poignet droit de la
        victime (fig. E 3 - 2).
 
 
blog.jpg
              
 
- puis il tire la victime à reculons jusqu'à ce qu'elle soit en sûreté et la dépose à terre en maintenant la dépose à terre en
  maintenant  la L...A. S.
 
Cette méthode permet de monter et de descendre un escalier, avec grande prudence.
 
 
 
  3° DÉGAGEMENT D'UN VÉHICULE
 
  IMG_1448.jpg
    Fig. E - 3
 
Le secouriste, après avoir détaché ou coupé la ceinture de sécurité :

- s'accroupit à hauteur du siège du véhicule ;
. une main passée sous l'aisselle la plus proche, maintien le menton (sans appuyer sur le cou).
. l'autre main, passée sous l'autre aisselle, saisit soit la ceinture de la victime, soit le poignet opposé, soit l'aisselle
 - se dégage en se redressant, tire la victime hors de la zone de danger ; la tête de la victime est toujours maintenue

  jusqu'au sol (fig. E3-4).
 
 
  IMG_1452.jpg
 
4° CUILLER A 3 OU 4 ÉQUIPIER
 

Ces méthodes ne doivent être utilisées qu'à titre exceptionnel, lorsque les autres méthodes de dégagement d'urgence sont absolument impossibles, car elles exposent plusieurs équipiers. Elles sont décrites dans la fiche  E4 "Relevage"). 
 

TRACTION SUR LE SOL AVEC  UN "ÉQUIPIER RELAIS"
 
  Cette technique exceptionnelle, permet de tirer une victime gisant sous un camion (par exemple un camion immobilisé) et accessible par la tête ou les pieds. Elle nécessite la hauteur suffisante pour qu'un équipier puisse se glisser sous l'obstacle le calage du véhicule ou de l'obstacle sera réalisé préalablement chaque fois que nécessaire.
 
  Cet équipier ("le relais ") muni de vêtements et gants, rampe sous l'obstacle et aborde la victime :
        -     soit par les pieds : il saisit la victime par les chevilles ;
        -     soit par la tête : il ramène les poignets de la victime sous sur la poitrine de celle-ci, puis engage ses propres
               avant - bras sous les aisselles du blessé, la tête de celui-ci calée sur une de ses épaules ; le secouriste saisit
                alors les poignets de la victime ou un poignet et la ceinture ou bien les aisselles.
 
Un ou deux autres équipiers saisissent les chevilles de l'équipier "relais ; lorsque ce dernier dit Tirez, l'ensemble équipier + "relais + victime " est tiré de dessous l'obstacle,
 
C)   APPLICATION DES TECHNIQUES AUX SITUATIONS
 

* Victime allongée sur la route : il est préférable d'utiliser la traction par les chevilles.
* Victime visible dans une pièce enfumée ou menacée d'éboulement ou d'effondrement  :
      
 
      - traction par les chevilles sur sol ne présente pas d'obstacle ;
      - saisie par les poignets dans les autres cas (escaliers, éboulis).
 

Dans une pièce enfumée le secouriste s'efforcera de retenir sa respiration pendant la manoeuvre.
Si le local est en feu, le dégagement doit être effectué par les sapeurs-pompiers ; s'il y a risque d'explosion, ne pas provoquer d'étincelles l'interrupteur, sonneries, téléphone).
 

* Victime sous un camion, un wagon, un obstacle surbaissé  traction sur le sol + équipier + relais ".
* Victime contre un mur qui menace de s'effondrer, gisant sous un marchepied ou un rebord de quai : cuiller à 3 ou 4,
   selon le poids de la victime et la facilité du terrain, exceptionnellement, seulement si aucune autre manœuvre n'est
   possible.
  
 
 
  IMG 1453
 
 
 
                        
                                                        
IMG_1454.jpg
                                                
       IMG_1456.jpg                                                                
 
LES TECHNIQUES DE DÉGAGEMENT EN URGENCE DÉCRITES DANS CE PARAGRAPHE SONT DANGEREUSES ET NE DOIVENT ÊTRE UTILISÉES QUE POUR SOUSTRAIRE UNE  VICTIME A UN DANGER VITAL, RÉEL ET IMMÉDIAT
 

II - POSITION D'ATTENTE.
 

A) RÈGLES GÉNÉRALES :
 

Le blessé doit être placé le plus tôt possible dans une position adaptée à son état d'abord sur le sol, puis lors de la mise sur le brancard.
 

En règle générale, le corps du blessé doit être horizontal.
De plus, il faut éviter les changements de position, en particulier lorsque les membres inférieurs ont été relevés ; la même position sera adoptée pour l'attente et l'installation sur le brancard, celui-ci maintenu, dans tous les cas, horizontal.
 

B) POSITIONS EN FONCTION DE L’ÉTAT DE CONSCIENCE
 DE LA NATURE DE LA LÉSION ET DE L’ÉTAT DE LA VICTIME.
 

VICTIME INCONSCIENTE OU EXPOSÉE A LE DEVENIR ET QUI VENTILE.

La victime est inconsciente ou, par exemple, somnolente, réagissant  faiblement :

- la placer le plus tôt possible en position latérale de sécurité (P.L.S) :
  traumatisme crânien, victime inconsciente, qu'elle qu'en soit la cause réelle ou supposée.
 
La mise en position latérale de sécurité est une action qui peut être dangereuse chez le traumatisé de la colonne vertébrale, mais la liberté et la protection des voies aériennes sont prioritaires.
 
Le moniteur insistera donc sur la nécessité d'éviter toute manipulation brutale et sur le respect de la technique décrite : mise en P.L.S à à 3 équipiers, dont les mouvements doivent être parfaitement synchronisés.
 
Une fois la rotation sur le côté terminée.
- couvrir la victime ;
- assurer une surveillance : conscience, ventilation, circulation, jusqu'à l'arrivée des secours médicalisés.
 
Lorsqu'un membre inférieur présente un signe de fracture, c'est du côté du membre blessé que l'on tournera la victime ; l'équipier qui tient la cheville, maintiendra le membre dans l'axe, pendant toute la manœuvre, en suivant parfaitement le mouvement, puis s'occupera du calage de la tête, du corps et des membres.
 
Faut-il mettre en P.L.S avant ou après avoir appareillé une fracture de membre ?
 La séquence sera déterminée par :
- la nature de la fracture, l'importance du déplacement, l'association d'une plaie, la présence d'une complication
  vasculaire ou nerveuse ;
- la possibilité technique d'assurer une liberté et une protection des voies aériennes supérieures efficace ( bascule de la tête, élévation du menton, aspiration).
 

VICTIME CONSCIENTE :
 

- dans le cas général, le blessé doit être allongé sur le dos horizontalement et couvert.
- dans les cas d'hémorragie importante, de détresse circulatoire, de plaie de l'abdomen : on installera le blessé sur le
   dos, corps horizontal, membres inférieurs surélevés ; en cas de garrot, le membre garroté doit rester visible ; il ne faut
   cacher un garrot sous une couverture ;
 - un blessé du thorax ou un malade présentant une gêne ventilatoire seront installés demi-assis ou couchés sur le côté
   blessé, tête et épaule surélevées (en réalité, le blessé indique lui-même celle de ces deux positions où " il se sent le  moins mal" ; c'est également la position pour les victimes d'inhalation de gaz et vapeurs toxiques entraînant une gêne respiratoire, s'ils sont conscience.