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samedi 27 août 2011

Véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV).

Un véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV) est un véhicule des sapeurs-pompiers dédié au prompt-secours ; il était auparavant appelé « véhicule de secours aux asphyxiés et aux blessés » (VSAB).

Ce n'est pas une ambulance au sens juridique, car il n'est pas dédié au transport sanitaire mais au secours d'urgence à victime : il amène du personnel formé aux techniques de prompt-secours avec le matériel adéquat, le transport vers un centre hospitalier  n'étant que la suite logique de cette intervention.

Le VSAV est un véhicule de secours d'urgence qui intervient pour des missions de prompt secours sur la voie publique ou pour des accidents de la circulation. Il peut aussi intervenir à domicile sur demande du SAMU en cas de carence d'ambulance ou bien lorsque il y a une suspicion d'urgence Il intervient par engagement du CODIS suivant le lieu et la gravité de la situation, souvent à domicile

Ce véhicule peut mener à bien des opérations de reconnaissance, de dégagement et de relevage, d'exécution de gestes d'urgence et de réanimation nécessités par la mise en condition d'une victime pour son transport, de transport de victimes et d'exécution de soins médicaux d'urgence et de réanimation si le VSAV est médicalisé, c'est-à-dire si un Médecin  ou un infirmier (Samu ou sapeur-pompier) doté de protocoles d'urgence avec son matériel monte à bord.

Il permet le soin et le transport d'une victime. Il est composé d'une cabine permettant le transport d'un conducteur, d'un équipier et d'un chef d'agrès et d'une cellule sanitaire permettant d'accueillir un seul blessé qu'il soit léger ou grave, (à la différence du VASB qui pouvait accueillir un blessé grave ou deux blessés légers) et deux équipiers. Tous les sapeurs-pompiers qui arment ce véhicule doivent être titulaires au moins du "PSE1", "PSE2" et du complément SAP. ces 3 modules forment le SAP 1 (équipier secours à personne) à jour de leur formation (comprenant une formation au défibrillateur semi-automatique.

Le chef d'agrès est également titulaire du CFAPSR (secours routier)et du SAP 2. Il est parfois armé d'un infirmier sapeur-pompier pouvant para médicaliser suivant des protocoles.

L'Entraînement Physique.

L'entraînement physique est, au même titre que l'instruction technique l'une principales des formes d'activité du sapeur-pompier. Mais, alors que le développement musculaire et l'éducation des réflexes ne visent, chez la plupart des hommes, qu'à maintenir ceux-ci en bonne santé, ou à compenser l'intoxication d'une vie sédentaire, ils doivent avoir pour but essentiel de permettre au sapeur-pompier de faire face à toutes les situations, normales ou critiques, devant lesquelles il peut se trouver au cours d'une opération d'extinction ou de sauvetage.

Ils doivent également faciliter l'utilisation du matériel qu'il est appelé à manœuvrer, soit seul, en équipe, afin d'en obtenir le meilleur rendement.

Tous les agrès du service d'incendie, que ce soit l'échelle à crochets, le dévidoir, la clé de barrage ou tant d'autres matériels si divers, nécessitant de la part de celui qui les manœuvre, du coup d'œil, de la force et l'adresse.

Les interventions dans la fumée exigent du sang-froid et un contrôle absolu de la respiration ; le cheminement sur un toit, un rétablissement sur une corniche nécessite un développement de l'équilibre ou de la force des doigts. Des exemples pris entre mille, montrent la nécessité d'un entraînement physique complet, que la pratique du métier, même périlleux ne confère pas nécessairement.

Sans entraînement, un sapeur-pompier :

- peut se trouver incapable de jouer pleinement son rôle dans un sinistre ;
- risque d'exposer inutilement sa vie ;
- l'entraînement est donc à la fois :

- un devoir professionnel ;
- une sauvegarde personnelle ;

L'entraînement physique des sapeurs-pompiers peut être pratiqué sous diverses formes :

- gymnastique aux agrès ;
- gymnastique naturelle  ;
- exécution du parcours sportif du sapeur-pompier ;
- pratique des sports individuels et collectifs ;

Il doit être conduit compte tenu :

- des catégories à entraîner : séniors ou vétérans, sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires.

vendredi 26 août 2011

Hydrogène Sulfuré ou Acide Sulfhydrique (Plomb)

                                                       Dangers d'explosion  :  OUI
                                                       Dangers d'asphyxie   :   OUI 
                                                       Propagateur du Feu  :   OUI


I - Provenance et usages.

Produit de la décomposition des matières contenant du soufre et de la houille.

 Présent dans les gaz des fosses d'aisance.

  Employé dans l'industrie comme réducteur (fabrication de l'aniline). En médecine, s'administre sous forme d'eaux minérales, qui en contiennent de faibles quantités.

Propriétés.

Combinaison du soufre et de l'hydrogène (eaux minérales et régions volcaniques).

Gaz incolore, plus lourd que l'air, odeur d'œufs pourris, saveur désagréable, légèrement acide, soluble dans l'eau, brûle avec une flamme bleue en dégageant de l'acide sulfureux et de la vapeur d'eau.

Forme avec l'air des mélanges explosifs et inflammables à la chaleur.

Réaction avec le chlore : à froid, il le décompose, mettant le soufre en liberté.

Précautions à prendre.

a) - Organisme :

       Poison très violent ; respiré à faibles doses, produit des vertiges et paralyse la respiration cellulaire ; pénètre par la peau.

       Même traitement que pour le sulfhydrate d'ammoniaque.

       Employer l'appareil respiratoire isolant et la lampe de sûreté.

       Désinfecter avec du chlorure de chaux, du sulfate de fer ou de l'eau de Javel. Ventiler très énergiquement.

jeudi 25 août 2011

Les Hélicoptères Bombardier d'Eau.



Certains hélicoptères moyens ou lourds peuvent être employés, dans le cadre de la lutte contre les feux de forêts
soit :


- pour transporter et déposer à pied d'œuvre des commandos de sapeurs-pompiers spécialement équipés,   sur des points dont l'accès par terre est difficile, sinon impossible, ou auxquels les secours terrestres ne pourraient
parvenir qu'après des délais trop importants.


- Pour ravitailler en matériel et surtout en eau ces commandos, éventuellement d'autres secours terrestres
  opérant dans des secteurs d'accès difficile aux engins automobiles ou trop éloignés de points d'eau.


- pour assurer éventuellement le dégagement et le repli de sauveteur ou autres personnels encerclés par
   le feu ;

lundi 22 août 2011

Les Avions Bombardiers d'Eau.



Amphibies ou non, ces appareils, de modèles divers, sont employés dans la lutte contre les feux de forêts, maquis, garrigues, dans certaines conditions.

Ils transportent de 3 à 5 tonnes d'eau additionnée ou non de produits chimiques retardants, qui peuvent être larguées globalement ou progressivement en cours de vol.


Ces appareils sont réapprovisionnés en eau :

- soit au sol, au moyen de prises d'eau disposées sur les aérodromes ou de véhicules citernes ;
 - soit par puisage, en vol en rasant, écopage, dans une nappe d'eau (mer, lac, plan d'eau de dimensions
   suffisantes préalablement reconnu).


Les avions bombardiers d'eau peuvent être employés :

- soit en premier secours, sur des sinistres à leur début et que les secours terrestres ne sont susceptibles
  d'atteindre que dans des délais trop longs ;
- soit en renfort des secours à terre, dans des secteurs d'accès difficile, pour la défense d'objectifs limités
  isolés ou sur des fronts de feu étendus, ou pour constituer des lignes d'arrêt selon la décision du directeur
  des secours.


dimanche 21 août 2011

Appareils de Traction Tire-Cable a Encliquetage Genre "Tirefor".

Ces appareils tire-câbles sont manœuvrables par une seule personne. Ils permettent de déplacer, par traction, de lever (sous certaines conditions de mise en œuvre) et de descendre des charges sous toutes orientations et pratiquement sans limitation de course autre que celle de la longueur du câble.

Construits par différentes sociétés, ils sont généralement connus sous le nom de Tire-for suivant l'appellation commerciale choisie par le plus important constructeur de ce genre de matériel.

Il existe ainsi divers types d'appareils genre Tire-for dont la puissance de traction, sans mouflage, peut atteindre jusqu'à 5 tonnes. En levage, où il faut une poulie de renvoi, la puissance peut être de 3 tonnes.


Les Tire-for peuvent être employés :

- pour éviter de déplacer un camion-grue ou lorsque l'accès est impossible ;
- pour amarrer provisoirement des éléments en équilibre instable.

Descriptif.

Ce type d'appareil comprend :

- deux blocs à mâchoires serrant alternativement le câble pour le tracter ;
- un crochet orientable permettant de frapper le Tire-for sur un point fixe ;
- une poignée de débrayage ;
- deux bras de levier ;
 - un ensemble de mécanisme protégés par un carter.

Règles d'utilisation.

a) Le Mouflage.

Le Tire-for peut être utilisé directement ou avec mouflage.

Rappelons que les mouflages sont des procédés permettant de tirer des fardeaux en multipliant la force nominale des appareils de levage au moyen de moufles.

Les moufles sont caractérisées par un ensemble de poulies, de câbles, cordages ou chaînes, permettant de soulever des charges.

Sans mouflage, il suffit d'amarrer le Tire-for à un point fixe et d'attacher l'extrémité du câble à la charge à déplacer.

Dans le cas de mouflage, qui présente l'avantage de multiplier pratiquement par deux l'effort développé, le Tire-for est amarré par l'intermédiaire d'une élingue.

Le câble passe dans la poulie de renvoi retenue à la charge à déplacer et son extrémité est attachée au point fixe.

b) L’ancrage.

Une règle essentielle est celle de l'ancrage efficace.

L'ancrage consiste en l'établissement d'un ou plusieurs points fixes suffisamment résistants pour supporter l'effort appliqué.

Plusieurs solutions peuvent se présenter :


L'utilisation des points fixes existants ou faciles à aménager (arbres, poteaux).

Toujours se fier le plus près possible du sol. Éviter les lampadaires qui n'opposent qu'une résistance bien faible et présentent des risques graves en cas d'arrachement (fils électriques). Égouts, fenêtres, portes : moyennement un aménagement sommaire, ces points peuvent présenter une bonne assise. Il suffit de fixer le câble sur deux madriers en croix dans l'ouverture. Choisir des voûtes d'égout et des maçonneries de bonne facture et en bon état.


Protéger contre un cisaillement par le câble les arbres utilisés.

Établissements des points d'ancrage (par piquets et chaînes en plaques d'ancrage).

Ce système qui donne de très bons résultats est cependant généralement à proscrire en zone urbaines, car il présente des risques de détérioration de la chaussée, des trottoirs ou, ce qui est plus grave, des canalisations de toutes sortes qui cheminent sous le sol. Tirer parti des engins d'intervention sur les lieux.

L'utilisation d'engins lourds de sapeurs-pompiers, tels que fourgons d'incendie, fourgons-pompes, divers,... comme point fixe est réglementaire. Ces engins sont équipés de deux manilles à l'avant. Ces manilles à l'avant  fournissent immédiatement deux points d'amarrage et les engins, freins serrés, non calés et au point mort offrent, sur de bons terrains, des résistances que l'on peut calculer en multipliant le poids du véhicule par un coefficient qui varie de 0,8 sur le macadam sec à 0,2 sur une route mouillée.

On ne doit pas utiliser les crochets de remorquage des fourgons, ni les queues de cochon.

c)  La Mise en Œuvre

Elle s'opère ainsi :

Marche avant ou montée.

Emmancher et verrouiller le bras télescopique sur le levier rond. Agir en mouvement de va-et-vient sur l'extrémité du bras télescopique pour obtenir la progression du câble. Utiliser la démultiplication adaptée à la charge.

Marche arrière ou descente.

Changer le bras télescopique du levier. Mettre sur la grande démultiplication (position basse). Agir en va-et-vient comme précédemment.


Débrayage ou libération du câble.

Les mâchoires étant verrouillées par la traction du câble, il est impossible de débrayer l'appareil en charge. Pour le faire, il faut donner du mou au câble au moyen du levier de marche arrière. La poignée de débrayage peut alors être amenée vers l'avant de l'appareil.

Amarrage de l'appareil.


Traction horizontale ou oblique.

L'appareil peut être amarré par sa broche avec une élingue ou un câble.

Levage :

Utiliser une poulie de renvoie fixée au-dessus de la charge. Le Tire-for est amarré broche vers le bas sur un point fixe quelconque, le plus près possible du sol.

Fixer l'appareil à un point fixe au-dessus de la charge à lever.

d)  Précautions D’emploi :

- n'employer que le personnel strictement nécessaire ;
- le tire-for doit être actionné par une seule personne ;
- ne jamais remplacer une goupille de cisaillement par une pièce en acier dur ;
 - ne jamais utiliser le câble de traction de l'appareil  pour élinguer des charges, car il se déformerait et ne
   pourrait plus être employable dans le Tire-for.

e) Entretien-Vérifications :

- mensuellement, faire manœuvrer l'appareil. Huiler le câble en contrôlant son bon état ;
- tous les 3 mois, tremper l'appareil dans un bain de pétrole ou de gazole. Secouer pour chasser les
  détritus par les lèvres supérieures, huiler abondamment.


mercredi 17 août 2011

Les Véhicules de Secours aux Asphyxies et aux Blesses (VSAB).



La voiture de secours aux asphyxies et aux blessés ou V.S.A.B (NF S 64-021), à la différence de l'A.S.S.U. (ambulances de soins et de secours d'urgence), transporte du matériel de désincarcération.

Ce véhicule est servi de façon préférentielle par trois personnes secouristes titulaires des mentions "ranimation" et "routier".

Elle permet le transport de deux victimes couchées et de deux personnes assises, parents non blessés des victimes par exemple.

La cabine est séparée de la cellule sanitaire par une cloison rigide avec porte ou guichet.

     - La cellule sanitaire comprend notamment ;
     - quatre brancards (deux sur le même plan et deux pliés) ;
     - des strapontins ou banquettes ;
     - lavabo ;
     - une rampe de distribution pour matériel de ranimation polyvalent (insufflation, inhalation, aspiration
       de mucosités), alimentée par une batterie de bouteilles d'oxygène disposée dans la cabine) ;
    -  du matériel de soins : un nécessaire de secourisme d'urgence, une valise médicale d'urgence, du
        matériel pour immobilisation provisoire de fractures diverses, un appareil de ranimation portatif
       polyvalent... ;
   -  du matériel de dés-incarcération.

La cabine comprend :

  - un poste de radio émetteur-récepteur permettant des liaisons inaudibles aux blessés ;
  - deux appareils d'éclairage portatifs de grande capacité ;
  - deux bouteilles d'oxygène ;
  - deux extincteurs à poudre, type transport ;
  - du matériel de sauvetage.