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jeudi 30 avril 2015

Les énergies renouvelables : L'hydraulique


L'hydraulique est la seule énergie qui permette de constituer un stock d'énergie.
Grâce aux gigantesques retenues d'eau dans les barrages, l'homme dispose de manière instantanée d'un véritable réservoir d'énergie susceptible de produire de l'électricité lors d'un pic de consommation.


Plus le barrage est imposant, plus la pression de l'eau à sa partie basse est importante et plus sa capacité productrice d'électricité est élevée.



Enfin, les stations de pompage, qui font  circuler l'eau entre un bassin supérieur et un bassin extérieur peuvent à tout moment  fournir de l'électricité.



Deuxième voie pour exploiter l'énergie hydraulique : les centrales au fil de l'eau, qui utilise directement la force des rivières.
C'est un moyen de produire de l'électricité en continu, mais dépendant du débit des cours d'eau.



La petite hydraulique constitue le troisième moyen de valoriser la force de l'eau. Les installations de taille par exemple les moulins à eau offrent en particulier la possibilité de produire eux-même leur électricité.

dimanche 26 avril 2015

Luxations et entorses


Dans les deux cas, il y a lésion des ligaments d'une articulation :


- s'il y a déplacement d'une extrémité osseuse (si l'os est sorti de son logement articulaire normal) : c'est une
   luxation ;

- s'il n'y a pas de déplacement d'une extrémité osseuse, si les ligaments de l'articulation intéressée sont déchirés ou froissés (ce qui se produit évidement toujours aussi dans les luxations) : c'est une entorse.

Dans les deux cas aussi, la lésion traumatique s'accompagne des vives douleurs, d'un gonflement local et d'ecchymoses.Une impotence fonctionnelle pratiquement absolue du membre correspondant marque la luxation, alors quelle est relative, discrète ou prononcée en cas d'entorse.

L'entorse peut être simple ou compliquée, avec tous les degrés possibles de gravité allant de la simple distension (foulure) à la rupture ligamentaire avec ou sans arrachement osseux. La foulure est une simple distension des ligaments d'une articulation ;

            Enfin, rappelons que luxations et entorses existent :

          - isolées ;
          - associées à une fracture.

Chez certaines personnes, il existe des "luxations récidivantes" (épaules en particulier) qui surviennent de plus en plus fréquemment et facilement, et que l'on peut traiter par un traitement chirurgical orthopédique.
Il existe aussi des luxations "congénitales" (de la hanche en particulier) plus ou moins prononcées, qu'il faut déceler le plus tôt possible après la naissance pour un traitement efficace ;


Conduite à tenir

          1) - Le danger de la luxation est la compression d'un nerf (apparition de troubles sensitifs) ou d'un vaisseau (arrêt de la circulation).

       Il faut donc agir vite. Sans jamais chercher à remettre en place, immobilisez la luxation comme une fracture, dans la position où on la trouve par un bandage assurant contention et soutien souple pour éviter les mouvements douloureux. On peut aussi essayer de calmer la douleur, en attendant le médecin ou le transport à l'hôpital, par l'application de compresses d'eau froide ou d'une vessie de glace.
       
         2)  - Pour une entorse, un bandage de contention moyennement serré sera de même exécuté.
          Notez que dans le cas d'une entorse simple, des bains chauds salés, avec un bandage léger de l'articulation permettant une immobilisation partielle, donnent le plus souvent d'excellents résultats.
Mais dans le cas d'une entorse compliquée, le recours au médecin est obligatoire. Et un repos total du membre s'imposera.

          3) - Deux cas particuliers sont à connaître :

- la luxation de l'épaule : c'est une urgence, car peut se jouer le devenir fonctionnel du membre supérieur par compression vasculo-nerveuse. Il faut après pose d'une écharpe oblique et rembourrage de l'aisselle surveiller la victime par la prise du pouls radial du membre correspondant en attendant le médecin ou le transport à l'hôpital.
- la luxation de la colonne cervicale, avec ses risques nerveux catastrophiques, et même souvent son pronostic vital défavorable, est de la seule compétence médicale.


vendredi 24 avril 2015

La Biomasse

La filière biomasse utilise l'énergie des matières végétales et animales. Aujourd'hui, la chaleur dégagée par la combustion de bois, de végétaux, de déchets agricoles ou animaux, d'ordures ménagères organiques et de bio-gaz obtenu par fermentation de déchets organiques peut être utilisée directement sous forme de chaleur ou transformée en électricité.

Un bon point : la combustion ne rejette que le CO2 que les végétaux avaient absorbé lors de leur croissance De plus, valoriser ainsi les déchets les empêche de se décomposer en produisant du méthane, un gaz à effet de serre plus que le CO2.

jeudi 23 avril 2015

Rôle du secouriste dans la prévention des accidents


De par les connaissances qu'il a acquise et l'expérience qu'il a retirée de ses interventions, le secouriste peut appliquer et doit faire connaître autour de lui un certain nombre de règles de prévention, utiles et souvent indispensables.


Il ne doit jamais perdre de vue que "Prévenir est un objectif moral plus élevé que guérir" ; les actions préventives sont souvent plus efficaces que les actions curatives qui connaissent des limites dans certains domaines".


La  formation  qu'il  a  reçue  a  permis  au  secouriste de s'initier à  la  genèse  et au développement :


- d'accidents de toute nature ;
- d'intoxications ;
- de certaines maladies ;


Il lui appartient donc, d'informer, de persuader et de rendre les membres de sa famille et de sa communauté plus conscients du rôle qu'ils peuvent jouer dans la protection de leur propre santé.


Il pourra le faire :


- au niveau familial, en appliquant et en faisant appliquer autour de lui les règles essentielles de prévention et d'hygiène, les vaccinations obligatoires ;
- au niveau de son travail ou de la voie publique, en contribuant à généraliser l'initiation aux gestes élémentaires de survie, en appliquant strictement les règles de sécurité du travail ou de sécurité routière et en veillant à leur application par son entourage habituel ou occasionnel.


La prévention de l'incendie, des accidents de travail, des accidents de la route, des accidents de loisirs et surtout des accidents domestiques, doit rester pour la secouriste une préoccupation majeure et de tous les instants.Quelques minutes d'intervention, mais des heures de mesures préventives destinées à les éviter dans une grande partie des cas, tel est le programme d'action du secouriste.

dimanche 19 avril 2015

Réchauffement climatique

 On a parlé du réchauffement climatique comme de la plus grave menace pesant sur l'humanité.Ce qui inquiète les chercheurs.' c'est de penser que nous avons déclenché une succession lente mais inexorable de changements", lit-on dans la revue Science. Les sceptiques contestent cette affirmation. S'ils sont nombreux à admettre le réchauffement de la planète, ils doutent tant de ses causes que de ses conséquences. Pour eux, l'activité humaine est peut être impliquée, mais pas forcément au premier chef. Pourquoi une telle divergence d'opinions ?

Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.

L'élévation des températures : une réalité ?

D'après un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine - admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais, pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.

D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.

En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..

L'effet de serre, essentiel à la vie.

Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.

Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 254 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.

Une simple fluctuation de plus ?

Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.

Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.

L'élaboration des modèles climatiques.

Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.

Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.

Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.

Ayant ceci à l'esprit, le GIEC  a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.

Les modèles climatiques sont-fiables.

Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".

Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.

Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance,  et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.

samedi 18 avril 2015

Protection de la personne humaine dans l'afrique traditionnelle



Les droits de l'individu et ceux du groupe auquel il appartient sont garantis non seulement en temps de paix, mais en temps de conflit armé.


Théorie et pratique africaines des droits de l'homme


De nombreux écrits attestent qu'à la différence de certaines sociétés où l'homme est considéré comme un loup pour l'homme,  la société africaine est essentiellement faite d'harmonie entre ses membres. Un proverbe Wolof ne dit-il pas "Nit nit garabam  (l'homme est un remède pour l'homme). D'où tout le sens donné au respect de la personne humaine.


 Et malgré sa subordination au groupe, qui n'est cependant pas aliénante, l'homme traditionnel africain jouit des droits comme la liberté d 'expression, le droit à la vie, la liberté religieuse, la liberté d'association, la liberté d'aller et de venir, le droit à l'initiation, le droit au travail".


 Ceux-ci sont mis en œuvre par tout un arsenal de mécanismes aussi bien politique, économique, social que judiciaire. Mais surtout pendant la guerre que les préceptes et manifestations humanitaires prennent toute leur signification dans l'Afrique traditionnelle.



mardi 14 avril 2015

Comportement du conducteur

1)  - Jeunes conducteurs vous êtes plus sensibles à l'éblouissement et à la fatigue que les autres usagers. Ne surestimez pas vos possibilités.

Anciens conducteurs, beaucoup d'accidents sont causés par l'ignorance des nouvelles règles du Code de la route, en particulier la signalisation et la priorité. Assurez-vous que vous les connaissez.

2)  - Ne croyez pas que vos "réflexes" soient meilleurs avec une petite dose d'alcool ; ils sont au contraire diminués et celui qui manque d'habitude est aussi dangereux que le buveur entraîné.

Méditez ces chiffres :

- pour 1 g d'alcool pour litre de sang, le risque d'accident est 6 fois plus grand qu'à jeun.
- avec,1 5 g le risque est multiplié par 20.
- avec 2 g par 60.

3) -  Sur une route fraîchement gravillonnée, ne dépassez pas 50 km/h.

C'est votre propre vitesse qui est responsable du bris de votre pare-brise.

4) -  Si vous choisissez un véhicule de couleur vive, vous serez mieux vu et vous serez vu plus tôt.

Votre sécurité en sera accrue.

5) - L'arrêt en cours de route est une pratique saine et utile. Mais il ne suffit pas de s'arrêter pour se remettre en forme. Après un long parcours, l'air des poumons est vicié, les articulations sont gagnées par l'ankylose. Ce qu'il faut donc, c'est du mouvement et de l'air. Il faut aussi boire de l'eau (l'eau est anti-fatigue).

6) - Conduire vite fatigue beaucoup le cœur. Ne vous forcez pas, conduisez en souplesse. Chaque difficulté de conduite fait faire un bond à la fréquence cardiaque. Dans certaines situations, celle-ci peut arriver à doubler par rapport au repos.

Adaptez vous-même votre vitesse au niveau de trafic que vous rencontrez. Si vous choisissez une vitesse facile à maintenir, vous épargnerez à votre coeur et à vos artères une fatigue inutile et stérile.

 7) - En traversant une ville encombrée, vous ne pouvez abolir ni les feux rouges, ni les encombrements. Si vous essayez de réaliser une forte moyenne, votre véhicule n'ira pas plus vite, mais votre, cœur, lui accélérera à fond.

Au contraire, le simple fait d'accepter une vitesse réduite vous procurera :
- une diminution de fatigue importante ;
- un gain de sécurité.

8) - Tout ce qui précède s'applique au problème de dépassement.

Lorsque le dépassement est difficile :

- soit que la vitesse du véhicule à dépasser vous entraîne à atteindre une vitesse supérieure à celle dont vous avez l'habitude ;
- soit que les conditions de circulation ou de visibilité puissent mettre en cause le succès de votre manoeuvre.

Votre rythme cardiaque s'accroit fortement, ce qui vous place dans une situation physiologique défavorable et parfois dangereuse.

Un second facteur défavorable intervient également. Le délai qui vous est nécessaire pour prendre une décision augmente et vous risquez de vous décider trop tard pour dépasser sans danger.

Donc, si vous avez le moindre doute, n'essayez pas de dépasser.

9) - Beaucoup de conducteurs roulent sans regarder leur compteur, appréciant leur vitesse à partir du cadre extérieur qu'ils traversent ou du bruit du moteur. Or, le cadre extérieur se modifie sans cesse et le bruit du moteur varie selon la charge et le profil de la route. Il en résulte de fortes erreurs d'appréciation de la vitesse elle-même, responsables de fautes de conduite.

Surveillez votre compteur.


Fondement historique de la nation sénégalaise


Comme le territoire et les institutions, la nation est bien l'un des piliers (supports) fondamentaux de l’État. Elle se définit comme un groupe humain libre, conscient de son unité linguistique, culturelle historique, économique et animé d'un ferme vouloir de vivre collectif, sur un espace territorialement indépendant aux limites internationalement reconnues.


Cette définition  cadre bien avec la réalité. En effet, la nation sénégalaise est constituée de plusieurs ethnies unies par des liens historiques et qui ont appris à vivre ensemble dans la fraternité, la solidarité, l'hospitalité, la tolérance.


Ces ethnies ont hérité ces valeurs de leur longue cohabitation dans la vallée du fleuve Sénégal qui fut le premier foyer de peuplement  du pays avant que par vagues migratoires, l'espace sénégambien ne soit occupé par différentes composantes qui l'habitent aujourd'hui.


Ces différentes valeurs renforcées par des liens de cousinage, traduisent aujourd'hui la parfaite entente, le consentement, la volonté et le désir de vivre ensemble de ces ethnies qui ont su dépasser avec sagesse, les antagonismes tribaux et les divergences religieuses.

samedi 11 avril 2015

La part de l'homme dans l'accident

Dans 90 accidents sur 100 il y a, à la base, une défaillance humaine.
      

Cette défaillance peut être provoquée :


- par le manque d'expérience, une curiosité imprudente ; c'est le fait des enfants, des jeunes en                général ;


- par l'âge : le travail entrepris est trop pénible d'où les chutes, les accidents musculaires.... ;


- par une forme physique ; fatigue, maladie... ;


- par une mauvaise forme morale ; les soucis, les préoccupations familiales, les conflits personnels
  qui font oublier ou négliger les règles de sécurité... ;


- par un environnement défavorable ; cadre de vie mal adapté parfois conditions météorologiques      
  (chaleur, humidité, vent....).

mercredi 8 avril 2015

Toxicomanie


a)   Définition


         L'organisation mondiale de la santé (O.M.S) donne la définition suivante de la toxicomanie :

(du grec : toxikon, « poison » et mania, « folie ») désigne une dépendance physique et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques (analgique, stimulants et autres psychotropes) sans justification thérapeutique.

 
         Il est actuellement question d'addiction au pluriel , car les pratiques de consommation ont évolué du côté des polytoxicomanies (alcool, médicaments, drogues diverses, synthétiques ou naturelle, etc.). Les usages évoluent vers un besoin incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance de dépendance puis une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.


b)  Origine


       L'arsenal classique du drogué comporte quatre sources de produits dans l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine de la toxicomanie :


- le pavot qui produit l'opium et ses dérivés : morphine, héroïne, dont l'utilisation entraine une dépendance physique grave ;
-  les hallucinogènes (dont le plus connu est le (L.S.D) qui  sont soit d'origine végétale (certains
   champignons, soit synthétiques ;
-  cannabis (chanvre indien, marijuana, kif, etc).
-  certains médicaments : amphétamines, barbituriques...


          Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre la toxicomanie a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, piaillent-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources des produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Les recensements précis de ces divers mélanges est évidemment impossible à réaliser.


c)  Conduite à tenir


         Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente.Il n'en est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.


      Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.


       La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse ; quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébrieux et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le sujet entre dans un coma, de plus ou moins profond. Il est complètement inerte et ne répond à aucune sollicitations. Le visage est congestionné, les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante, la température abaissée.


       La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :


- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Donnez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance ;
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en œuvre une ventilation
  artificielle si nécessaire et placez-le en position latérale de sécurité (P.L.S) ;
- surtout faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poison le plus proche, après avis médical.


         Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le  L.S.D - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.

 
      Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit , s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.

samedi 4 avril 2015

Conduite à tenir devant une suspiscion d'entorse avant immobilisation






L'application de froid sur une articulation traumatisée permet d'atténuer la douleur et de limiter le gonflement (œdème). Cette technique ne peut être appliquée qu'en l'absence de plaie.


1) - Règles Générales


Pour être efficace, le froid doit être appliqué le plus rapidement possible après l'accident. L'application dépassera largement la zone douloureuse. Lorsque cela est possible, l'articulation lésée sera surélevée.
Le temps pendant lequel le froid sera appliqué est déterminé par un médecin (lors de la transmission du bilan de l'équipe) l’application de froid doit être stoppée dès qu'elle n'est plus supportée par la victime. Elle est proscrite chez les inconscients (qui ne peuvent exprimer leur intolérance).


2) - Techniques


a) -  L'eau froide :


Elle n'est efficace que si elle est à moins de 15° C. L'eau du robinet doit donc être additionnée de glaçons.
On peut, soit baigner l'articulation dans de l'eau froide, soit appliquer autour de cette articulation des serviettes éponges pliées, préalablement trempées dans l'eau et essorées. Cette dernière méthode permet de surélever le membre, mais nécessite le renouvellement des serviettes toutes les deux minutes.


b)  La glace :


On évitera le contact direct de la glace avec la peau. Il est préférable d'utiliser une poche de glace (vessie de caoutchouc, sachet plastique,....). Cette poche sera remplie de glaçons, de glace pilée ou d'eau et de neige en essayant d'en chasser l'air (l'air empêchant la transmission du froid).


c)  Les compresses chimiques froides


Elles sont réservées à l'usage médical.


En aucun cas, le refroidissement d'une articulation suspecte d'entorse ne doit retarder le contact avec le médecin et la réalisation d'une immobilisation.
L'existence d'une plaie contre-indique l'application de froid.


S'il s'agit d'une fracture évidente, le refroidissement ne doit pas être entreprise.
L'application de froid sur une articulation traumatisée permet d'atténuer la douleur et de limiter le gonflement (œdème). Cette technique ne peut être appliquée qu'en l'absence de plaie.


1) - Règles Générales


Pour être efficace, le froid doit être appliqué le plus rapidement possible après l'accident. L'application dépassera largement la zone douloureuse. Lorsque cela est possible, l'articulation lésée sera surélevée.
Le temps pendant lequel le froid sera appliqué est déterminé par un médecin (lors de la transmission du bilan de l'équipe)L’application de froid être stoppée dès qu'elle n'est plus supportée par la victime. Elle est proscrite chez les inconscients (qui ne peuvent exprimer leur intolérance).


2) - Techniques


a) -  L'eau froide :


Elle n'est efficace que si elle est à moins de 15° C. L'eau du robinet doit donc être additionnée de glaçons.
On peut, soit baigner l'articulation dans de l'eau froide, soit appliquer autour de cette articulation des serviettes éponges pliées, préalablement trempées dans l'eau et essorées. Cette dernière méthode permet de surélever le membre, mais nécessite le renouvellement des serviettes toutes les deux minutes.


b)  La glace :


On évitera le contact direct de la glace avec la peau. Il est préférable d'utiliser une poche de glace (vessie de caoutchouc, sachet plastique,....). Cette poche sera remplie de glaçons, de glace pilée ou d'eau et de neige en essayant d'en chasser l'air (l'air empêchant la transmission du froid).


c)  Les compresses chimiques froides


Elles sont réservées à l'usage médical.


En aucun cas, le refroidissement d'une articulation suspecte d'entorse ne doit retarder le contact avec le médecin et la réalisation d'une immobilisation.
L'existence d'une plaie contre-indique l'application de froid.
S'il s'agit d'une fracture évidente, le refroidissement ne doit pas être entreprise.

jeudi 2 avril 2015

La part de l'homme dans l'accident


Dans 90 accidents sur 100 il y a, à la base, une défaillance humaine.

       
Cette défaillance peut être provoquée :


- par le manque d'expérience, une curiosité imprudente ; c'est le fait des enfants, des jeunes en                général ;

- par l'âge : le travail entrepris est trop pénible d'où les chutes, les accidents musculaires.... ;

- par une forme physique ; fatigue, maladie... ;

- par une mauvaise forme morale ; les soucis, les préoccupations familiales, les conflits personnels
  qui font oublier ou négliger les règles de sécurité... ;

- par un environnement défavorable ; cadre de vie mal adapté parfois conditions météorologiques       
  (chaleur, humidité, vent....).