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jeudi 29 septembre 2011

Cordage armé de 20 m

Le cordage de 20 m, en chanvre, armé de fils d'acier, à 20 mm de diamètre, il est terminé à chacune de ses extrémités par un anneau. Les épissures sont recouvertes de basane.

Quand il est roulé, le cordage se porte en bandoulière. Il peut aussi être transporté dans un sac spécialement réalisé à cet effet, avec bretelles laissant au sapeur l'entière liberté de ses bras.

Manœuvre :

Enrouler le cordage

Doubler le cordage, passer la boucle ouverte sous le pied et enrouler de dedans en dehors le cordage doublé, les brins tendus, en le faisant passer alternativement sous le pied et sur l'avant-bras du même côté placé à 60 cm au dessus du pied ; continuer ainsi jusqu'à ce qu'il ne reste plus que 3 cm de cordage environ. Saisir les deux brins avec la main droite et enrouler en écartant l'un de l'autre au fur et à mesure de l'enroulement, autour de la partie du cordage déjà roulée. Passer ensuite chaque brin dans le milieu des boucles et réunir les deux brins par un nœud droit.

2°  Dérouler le cordage

Défaire le nœud droit et dégager l'un et l'autre brins des boucles : dérouler le cordage en saisissant une extrémité dans chaque main et séparer les brins.

Caractéristiques :

- poids : 9,500 kg ;
- résistance à la rupture : 4.000 kg ;
- travail normal maximum : 800 kg.

Essais :

Le cordage à essayer est fixé par une extrémité (anneau, ou nœud coulant dans le cas du cordage de manutention à l'attache remorque du fourgon armant le C.S (frein à main serré et cales de roues mises à l'arrière des roues ou dans un nœud coulant pour le cordage de manutention. Huit hommes exercent une traction sans saccades sur la grande pince. Les hommes également répartis de part et d'autre de la grande pince sont munis de gants de travail. Les deux hommes en position centrale maintiennent solidement l'anneau ou le nœud coulant pour éviter son glissement sur la grande pince.


Observations :

Le cordage de manutention est confectionné à partir de cordages de sauvetage réformés. Il comporte une ou plusieurs épissures.

Il doit être nettement différencié. Pour cela, on supprime généralement anneau et porte-mousqueton des extrémités qui sont arrêtées par une surflure.

Ce cordage ne doit pas être employé pour le sauvetages ou pour amarrer les gradés ou sapeurs. Il est réservé aux manœuvres de force et interventions diverses (amarrage de véhicules tombés dans un cours d'eau, cheminées ou enseignes menaçant de tomber, ...).

B - Cordages Non Armés

Le cordage armé est maintenant généralement remplacé par un cordage non armé, de 20 à 25 mm de diamètre, en chanvre, manille, cisal ou nylon présentant les mêmes qualités de résistance à la rupture.



samedi 24 septembre 2011

"Priére des deux Rakaas" de Cheikh Ahmadou Bamba à St. Louis


La réputation du Cheikh ne cessa alors de grandir, et certains marabouts inquiets de l'affluence des masses vers le mouridisme commencèrent même à alerter les autorités coloniales sur les mouvements de masses qui d'après-eux présageaient le Jihad.

A la suite de plusieurs dénonciations et rapports alarmants des autorités françaises qui administraient le Sénégal, le Cheikh fut convoqué à se présenter devant le gouverneur général à Saint-Louis, la capitale de l'Afrique Occidentale française (AOF).

Quand il reçut l'autorisation prophétique d'aller à la rencontre de ses ennemis, ce fut le 18 Safar 1313.

Il trouva les troupes venus le combattre à Guewel, mais il n'y eut pas de combat en tout cas pas militaire.

Khadim Rassoul ne demanda pas à ses fidèles de prendre les armes et de combattre, mais il leur demanda de combattre leur âme charnelle, tentations de ce bas monde et Satan tout en travaillant honnêtement pour ne pas dépendre des blancs.

Le combat qu'il avait à mener, il le ferait tout seul assisté d'ALLAH et de son prophète (PSL) qui l'ont élu pour cette mission au-delà des possibilités des humains.

Ayant pris le chemin de Saint-Louis pour se trouver devant le gouverneur général qui avait convoqué tous les chefs religieux de l'Afrique Occidentale Française pour leur faire signer un manifeste stipulant que les lois françaises sont en vigueur sur tout le territoire de l'AOF et que même si elles entrent en conflit avec les techniques il faut les appliquer, car elles ont force de loi.

Ceux qui refuseront de signer seront jetés aux lions affamés, mis pour la circonstance au jardin de soi.

Khadim Rassoul, en entrant dans la salle d'audience fit d'abord deux rakaats et pria une prière rituelle avant de répondre aux accusations lancées contre lui à la suite de dénonciations de la part de certains chefs coutumiers ou religieux. Il demanda une confrontation avec ses accusateurs.

Finalement, c'est le manifeste qu'on lui présenta pour signer, mais il demanda une plume qui n'a jamais servi.

Après avoir envoyé acheter une plume à la librairie, le gouverneur eut la surprise de voir Khadim Rassoul écrire en grosses lettres sur le manifeste "Dis, lui ALLAH est Unique. ALLAH est absolu, il n'a point engendré, il n'a point été engendré, il n'a point de semblables.

Finalement, il perçut la Force de la Foi qui animait Khadim Rassoul et ordonna de le jeter aux lions.

Tous les autres marabouts signèrent afin d'échapper au sort que leur réservait le gouverneur général qui était devenu furieux.

Khadim Rassoul était entré dans la cage aux lions sans panique et s'installa sur sa natte de prière pour écrire, alors que le lion regardait sans bouger puis s'approcha pour se mettre à quatre pattes comme un chien de garde.

La nouvelle se répandait dans tout Saint-Louis et le gouverneur était venu voir le spectacle.

Après plusieurs séances de concertations, on décida de faire un conseil privé afin de statuer sur le cas de Khadim Rassoul qui fut finalement condamné à l'exil au Gabon pour une durée indeterminée. Ce qui dans le vocabulaire colonial est un aller sans retour.

Les Missions Permanentes de la Sécurité Civile.

Prévention :

- analyse des risques ;
- interventions au stade des projets ;
- élaboration et promulgation de réglementations ;
- information.

Protection :

- préparation des plans de secours ;
- contrôle de l'application des réglementations ;
- formation de personnel ;
- équipements.


Secours :

- mise en œuvre des plans de secours
- interventions.

jeudi 22 septembre 2011

Les Camions-Grues

Ils sont de plus en plus fréquemment nécessaires lors des interventions de secours routier en raison de l'intensité du trafic lourds.

Ce sont des engins automobiles de dégagement, déblaiement et sauvetage, comportant une grue actionnée par le moteur même du véhicule et, généralement, un treuil à l'avant ou un cabestan à l'arrière.

 Le treuil avec dispositif de renvoi latéral câble ou le cabestan sont indispensables pour le relevage des poids lourds.

Les camions-grues permettent de procéder au déplacement et au levage de véhicules et matériaux lourds, encombrant les voies de circulation ou sous lesquels se trouvent prises des victimes.

Les camions-grues sont servis par des personnels spécialement : lorsqu'ils appartiennent aux sapeurs-pompiers, leur équipage, composé généralement de mécaniciens de corps ou de l'atelier des services départementaux, comprend habituellement un gradé chef d'équipe, un sous-chef et un conducteur.

Il existe une gamme très variée de camions-grues, aux possibilités techniques très diverses. Cependant, dans le but d'une normalisation des équipements des corps de sapeurs-pompiers, la Direction de la Sécurité Civile a diffusé des notes d'information technique définissant des camions-grue respectivement "léger", "moyen" et lourd.

En ce qui concerne le détail de l'équipement et des règles d'emploi et de sécurité, voir le Règlement d'instruction et de manœuvre des sapeurs-pompiers communaux.

dimanche 18 septembre 2011

Les engins à Grande Puissance

Généralités - Principes d'emploi


1 - Engins à Grande Puissance

Les engins à grande puissance constituent le matériel lourd, indispensable d'une manière générale :

a) Pour combattre les feux de grande étendue et d'une chaleur rayonnante intense : entrepôts importants, usines, grands magasins, etc., dont l'extinction exige des jets puissants pour désorganiser les foyers, portant loin et susceptibles de fournir les masses d'eau nécessaires à un refroidissement rapide.

Les engins à grande puissance établissent, dans ce but, des lances de 65/25 ou 100/30 et peuvent alimenter des lances "Monitor".

b) Pour remédier au manque de points d'eau ou à la défaillance des réseaux d'adduction d'eau en pression et, dans ce but, alimenter d'autres engins d'incendie, tels que fourgons divers ou motopompes établis en relais.

c) Pour établir des lances ou canons à mousse ou des générateurs de mousse à moyen ou haut foisonnement de grande capacité de débit.

 2. Alimentation.

Les engins à grande puissance peuvent être alimentées :

- en aspiration dans les cours d'eau, les canaux, les bassins, les étangs , les réservoirs, etc ;

- en refoulement sur des bouches de150 ou des bouches ou poteaux d'incendie de 100 (sous certaines réserves qui seront formulées plus loin) ;
- relais sur un bateau-pompe, un autre engin à grande puissance ou, dans certains cas, d'autres engins pompes de capacité hydraulique suffisante.

3 - Possibilités.

Les possibilités des engins à grande puissance sont subordonnées à la longueur des établissements, à leur destination et au débit des orifices employés, lui-même fonction de la pression aux lances ou des besoins des engins alimentés en relais, la différence de niveau entre le point d'attaque et le point d'alimentation intervient dans le calcul.

4 - Lances de 25 ou de 30 mm et Lance Monitor.

Les lances à orifices de 25 ou 30 mm sont utilisées dans les grands feux couvrant une large superficie, pour agir directement sur le foyer, abaissée la chaleur rayonnante ou couper le feu.

La lance Monitor est utilisée dans des circonstances analogues, quand une grande portée et un jet très puissant sont nécessaires, notamment pour provoquer la chute de murs ou de cloisonnements en maçonnerie légère gênant l'attaque directe des foyers importants.

La lance Monitor amovible est préférable à la lance Monitor fixe, peu maniable. On utilise plus couramment des lances remorquables.

L'expérience a prouvé que, seul dans des cas tout à fait exceptionnels de feux particulièrement importants, deux lances de 25 ou 30 mm ont, en général, un meilleur rendement qu'une seule lance Monitor.

Bien qu'il ait intérêt à ce que les lances soient approchées le plus possible du foyer, le chef de détachement doit toujours disposer son personnel et son matériel à l'abri de la chute éventuelle des matériaux et leur assurer un chemin de retraite praticable

Les lances des engins à grande puissance sont établies, en principe de plain-pied. Toutefois, elles peuvent être placées en étage ou sur terrasse pour dominer le feu.

5 - Remarques préliminaires.

On trouve donc, dans les corps de sapeurs-pompiers, des types variés d'engins à grande puissance. On en distingue cependant deux grandes catégories :

- les fourgons grande puissance dévidoirs : engins avec pompe tractant une L.M.R
- les fourgons-dévidoirs à grande puissance : véhicule dévidoirs, tractant une motopompe ou véhicule avec pompe, tractant une L.M.R.

- Fourgon Pompe Tonne Grande Puissance.

 Deux engins, de même type ou de type différents, groupés, constituent un Ensemble à Grande Puissance
(E.G.P).









samedi 3 septembre 2011

Bouche d'incendie de 100 mm (NF S 61 211).

 

Description  et  fonctionnement.

La bouche se compose d'un tuyau métallique de 100 mm de diamètre intérieur, branché sur la conduite de ville verticalement jusqu'à la surface du sol où il se termine par un orifice d'écoulement. Cet orifice est une douille (partie mâle de raccord à levier, à rebord saillant de 100 mm de diamètre couvercle rectangulaire démuni de serrure, se rabattant complètement en position d'ouverture.

 Le coffre renferme, en outre, un carré, que l'on coiffe avec la clé de barrage pour manœuvrer un régulateur fileté, dont la tige se termine par une soupape, qui commande l'ouverture ou la fermeture de la bouche.


Dimensions du carré de manœuvre : 30 X 3O X 4O mm.

Sens d'ouverture de la soupape : inverse des aiguilles d'une montre.


Nombre de tours : 13 tours environ.

Afin de parer, en hiver, au risque de gel, la soupape est placée à un mètre au-dessous du sol et la vidange de l'eau, contenue dans le tuyau entre cette dernière et l'orifice d'écoulement, s'opère par l'intermédiaire d'un clapet, qui découvre un orifice de décharge lors de la fermeture de la soupape ; la vidange du coffre s'opère grâce à un orifice aménagé dans sa partie basse.



Manœuvre :

Pour utiliser la bouche d'incendie ; ouvrir le coffre en soulevant le couvercle avec la clé tricoises, coiffer, le carré de manœuvre avec la clé de barrage, dégorger la bouche, en ouvrant le régulateur de quelques filets, afin de chasser, par l'eau en pression, graviers, corps étrangers..., qui peuvent s'accumuler dans la colonne et le coffre, refermer la bouche ; monter sur l'orifice un coude d'alimentation ou une retenue ; ouvrir la bouche en faisant tourner la clé de barrage dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à fond de course (13 tours).

La manœuvre terminée, fermer le régulateur en tournant, sans brusquerie, la clé de barrage dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à fermeture complète, sans forcer, vérifier que le niveau de l'eau baisse dans la colonne si non, fermer un peu plus complètement le régulateur, démonter le coude d'alimentation ou la
retenue ; retirer la clé ; rabattre le couvercle du coffre.