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dimanche 9 octobre 2011

Le Premier Secours.

Le premier secours est un engin conçu pour intervenir avec le maximum de rapidité dans une opération d'extinction et de sauvetage, en principe essentiellement en secteur à caractère urbain urbain dominant.

 Cette rapidité d'intervention est obtenue par :

- le maintien permanent du personnel à proximité de la voiture (dans les centres de secours où se trouvent des personnels professionnels ou au moins permanent ;
- le transport d'une réserve d'eau, de l'ordre de 600 l, utilisable instantanément ;
- une dotation d'émulseur et un équipement approprié à la production immédiate de mousse ;
- la dotation de matériels nécessaires à l'exécution de certains sauvetages et autres opérations
  élémentaires.


Le PS part seul, en principe dans son secteur :

- pour feu ayant existé ;
- quand les renseignements reçus lors de l'appel de secours permettent au chef de garde de juger qu'il
  sera suffisant ;
- quand il y a doute sur la véracité de l'appel (sauf la nuit) ;
- pour feu de cheminée en l'absence de la voiture de feu de cheminée ;
- pour un feu dans un conduit de fumée industriel ou dans un conduit unitaire ;
- pour liquide répandu sur la voie publique (essence, etc.).

En tout état de cause l'intervention de cet engin est réglée par le chef de corps, suivant la situation
particulière du secteur.

Un fourgon-pompe-mixte, ou tout autre engin équivalent, doit être demandée par le sous-officier du premier secours s'il estime que la lance du dévidoir tournant doit s'avérer insuffisante ou s'il s'agit, d'une opération de longue durée.

Quand le premier secours est engagé en même temps que d'autres engins-pompes, il doit être renvoyé dès que sa présence n'est plus absolument indispensable.




samedi 8 octobre 2011

Déplacement des Secours.


Un chef de détachement ne doit pas partir à l'aveuglette. Il sacrifie quelques secondes au poste pour déterminer groso-modo son itinéraire. C'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention hors secteur.

L'itinéraire direct n'est pas toujours le meilleur car il faut éviter, autant que possible, les routes en cours de travaux, les ouvrages d'art en réfection, les passages à niveau. Tous ces renseignements utiles doivent être connus et même notés chaque jour.

Pour se rendre à coup sûr et dans le minimum de temps sur le lieu du sinistre, il est indispensable de disposer, dans la voiture, de plans topographiques renseignés des communes du secteur, documents tenus constamment à jour, mentionnant les points d'eau, les routes, carrossables avec leurs obstacles, les postes téléphoniques, les lignes et postes à haute tension, il y a avantage à orienter les plans dans le secteur d'arrivée des secours.

Il peut être intéressant de faire précéder le détachement de secours d'une estafette motocycliste qui, sur les lieux de l'intervention, pour assurer - de plus - les liaisons.

On admet que le délai d'intervention des secours ne doit pas dépasser 20 mn. Dans la  pratique, le rayon maximum d'efficacité d'un secteur est de l'ordre de 13 km ; ce rayon est réduit en pays montagneux.

Lorsqu'il s'agit d'un centre de secours urbain, disposant de sapeurs-pompiers professionnels ou permanents, les délais d'alerte sont plus courts mais l'encombrement des rues ralentit les déplacements des voitures.

Des exercices d'alerte permettent de contrôler les délais.

Mais il faut tenir compte aussi des délais incompressibles. C'est ainsi que pour établir une ligne de tuyaux de 100 m, il faut 1 mn. L'eau circule dans les tuyaux à la vitesse de 100 m. Un sapeur chargé de matériel s'élève de 10 m (deux étages) en une minute également.

La réussite d'une opération provient de l'économie de temps totale réalisée de l'alarme aux opérations de mise en œuvre des secours. Sur les lieux du sinistre, des minutes précieuses peuvent être gagnées avec un personnel bien entraîné, des chefs à la hauteur de leur tâche, un bon système de liaisons et transmissions. La rapidité de la mise en œuvre est également obtenue par l'application de mesures de prévision. Le règlement du service départemental recommande la reconnaissance des risques, la prévision des moyens pour les combattre (recensement des points d'eau, des postes téléphoniques, estimation a priori des secours nécessaires, etc.).

On peut dire que la réduction du délai d'intervention est un problème d'organisation et de préparation. Tout détachement de sapeurs-pompiers doit avoir le souci, la volonté et l'amour-propre d'arriver à temps sur les lieux d'un sinistre et de mettre en œuvre les secours avec célérité.

vendredi 7 octobre 2011

Le Sous-Officier D'Attaque.

Il est souhaitable, que dans tout détachement d'intervention pour une opération d'extinction d'incendie ou de sauvetage, un sous-officier ayant l'expérience soit adjoint au chef de garde en qualité de sous-officier d'attaque.

Le sous-officier d'attaque peut être chargé par le chef de garde des reconnaissances secondaires ou de missions particulières : visite des étages supérieurs, des sous-sols, mise en sécurité ou évacuation des personnes incommodées par la chaleur ou la fumée, etc. S'il n'y a pas lieu d'établir, il est accompagné par le deuxième chef dans ces reconnaissances.

Dès que l'ordre d'établir est donné, le sous-officier d'attaque dirige l'exécution des établissements. Il accompagne en particulier les équipes jusqu'à ce qu'elles voient le fourgon-pompe et même jusqu'à lui si cela est nécessaire. Cette prescription s'impose plus particulièrement la nuit.

Si deux petites lances sont établies, il peut laisser au deuxième chef le soin d'accompagner le dévidoir jusqu'au fourgon pompe.

Les établissements terminés, il prend, dans son secteur, la direction de l'attaque. Pendant celle-ci, il dirige et surveille les porte-lance qu'il ne laisse pas s'exposer inutilement ; il assure leur remplacement en cas de besoin.

Il suit attentivement la marche de l'extinction, fait déblayer par les hommes disponibles si cela est nécessaire, se tient en liaison avec les secteurs voisins et avec le chef de garde auquel il rend compte immédiatement de tous les faits présentant un caractère d'urgence : aggravation de la situation, accident, etc.

S'il le juge nécessaire, il fait transformer les établissements, changer l'emplacement des portes-lance, mais en rend compte aussitôt à son chef de garde.

Le sous-officier d'attaque veille à l'exécution rigoureuse des "devoirs du porte-lance" définis dans le présent règlement. Il profite, dès que le rythme des opérations le lui permet, de toutes les circonstances pour compléter l'instruction pratique du personnel.

Corps Etrangers.












On désigne sous ce terme général de petits corps (des poussières, par exemple) introduits accidentellement dans l'organisme. Le corps étranger peut être glissé sous les paupières. Il peut avoir pénétré dans les cavités naturelles (oreilles, voie, nez, voies digestives).

Voyons ce qu'il faut faire dans de tels cas.

A - Œil.

- Ne frottez pas l’œil, cela peut provoquer une irritation qui aggravera les choses ;
- Si le corps étranger est sous la paupière inférieure, tirez-la vers le bas  en priant le sujet de regarder vers le haut ;
- S'il est sous la paupière supérieure  :
. essayez d'abord de le chasser en faisant glisser la paupière supérieure, saisie par les cils, sur la
  paupière inférieure.

En cas d'échec :

. d'une main, saisissez les cils entre le pouce et l'index ;
. de l'autre placez un petit bâtonnet (allumette, crayon mince) sur le milieu de la paupière ;


. retournez la paupière vers le haut en priant le sujet de regarder vers le bas (ainsi, pour bien dégager
  l’œil, on fait toujours regarder à l'opposé de l'endroit où est supposé se trouver le corps étranger.

Vous pourrez alors souvent apercevoir le corps étranger et l'enlever avec le coin d'un mouchoir propre et humide.

Mais, à propos de corps étranger fixé dans l’œil (particule métallique projetée avec force), il ne faut pas chercher à l'enlever, mais conduire la personne chez un médecin ophtalmologiste :

- qu'après toute projection de caustique dans l’œil (d'acide d'accumulateurs, par exemple, accident
  fréquent chez les garagistes), il faut immédiatement de laver abondamment à l'eau courante, sous un
  robinet ou sous une douche, pendant longtemps, jusqu'à disparition des moindres picotements.
  Consultez, là aussi, un médecin ophtalmologiste.

B  - Oreille.
- Ne lavez pas une oreille bouchée ;
- N'essayez pas d'extraire le corps étranger avec une épingle, un fil métallique ;
- Confiez toujours le sujet à un médecin.


C - Voies Digestives.

En général, les corps étrangers (billes, boutons...) avalés, ne sont pas dangereux et sont évacués dans les selles.

Mais ils le deviennent s'ils sont piquants (épingles.. ou coupants. On pourra parfois éviter les accidents
en faisant absorber à la personne des substances pouvant enrober l'objet avalé, telles que : purée de pain, poireaux, aspergez... En tout cas, faites assurer au plus tôt le transport de l'intéressé à l'hôpital.


D. - Peau.

Retirez les échardes avec une pince spéciale ou, à défaut, avec une pince à épiler préalablement stérilisée.
Badigeonnez ensuite avec un antiseptique.

Si vous n'arrivez pas à retirer l'écharde, consultez un médecin.