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dimanche 2 octobre 2011

Matériel d'Intervention contre les Gros Insectes.

Les Corps de Sapeurs sont très fréquemment demandés pour opérer la destruction de nids de guêpes et frelons, menaçant la sécurité des habitants, dans les secteurs ruraux ou les zones à construction pavillonnaire, voire pour enlever des essaims d'abeilles.

Ils sont pour cela dotés :

- de vêtements protecteurs spéciaux ;
- de matériels destinés à la destruction des insectes.

Ces derniers consistent généralement en pulvérisateurs de liquides insecticides spéciaux à effet immédiat ou retardé.

Ces pulvérisateurs correspondent souvent à des  pistolets à peinture, qui peuvent être actionnés :
- par air comprimé, notamment de batteries d'appareils respiratoires isolants ;
- par électricité.

Le Gage Commercial.

Généralités.-  

Pendant une grande partie du IX° siècle, le gage, qu'il soit fait pour garantir une dette commerciale ou une dette civile, était soumis aux règles du Code civil. Il n'y avait pas de règles spéciales pour le gage commercial. Ce régime avait des inconvénients, les règles du Code civil étant peu compatibles avec les nécessités du commerce, notamment la réalisation du gage. La loi du 23 mai 1863 a institué des règles spéciales pour le gage commercial. Quelques années auparavant, la loi du 28 mai 1858, organisant les magasins généraux, avait soumis à des règles particulières le gage constitué sur les marchandises déposées dans ses magasins.

Dans les deux cas le gage nécessitait, comme en droit civil, la dépossession du débiteur. Cette dépossession est souvent impossible. De là les textes spéciaux qui ont admis le gage sans dépossession.

jeudi 29 septembre 2011

Cordage armé de 20 m

Le cordage de 20 m, en chanvre, armé de fils d'acier, à 20 mm de diamètre, il est terminé à chacune de ses extrémités par un anneau. Les épissures sont recouvertes de basane.

Quand il est roulé, le cordage se porte en bandoulière. Il peut aussi être transporté dans un sac spécialement réalisé à cet effet, avec bretelles laissant au sapeur l'entière liberté de ses bras.

Manœuvre :

Enrouler le cordage

Doubler le cordage, passer la boucle ouverte sous le pied et enrouler de dedans en dehors le cordage doublé, les brins tendus, en le faisant passer alternativement sous le pied et sur l'avant-bras du même côté placé à 60 cm au dessus du pied ; continuer ainsi jusqu'à ce qu'il ne reste plus que 3 cm de cordage environ. Saisir les deux brins avec la main droite et enrouler en écartant l'un de l'autre au fur et à mesure de l'enroulement, autour de la partie du cordage déjà roulée. Passer ensuite chaque brin dans le milieu des boucles et réunir les deux brins par un nœud droit.

2°  Dérouler le cordage

Défaire le nœud droit et dégager l'un et l'autre brins des boucles : dérouler le cordage en saisissant une extrémité dans chaque main et séparer les brins.

Caractéristiques :

- poids : 9,500 kg ;
- résistance à la rupture : 4.000 kg ;
- travail normal maximum : 800 kg.

Essais :

Le cordage à essayer est fixé par une extrémité (anneau, ou nœud coulant dans le cas du cordage de manutention à l'attache remorque du fourgon armant le C.S (frein à main serré et cales de roues mises à l'arrière des roues ou dans un nœud coulant pour le cordage de manutention. Huit hommes exercent une traction sans saccades sur la grande pince. Les hommes également répartis de part et d'autre de la grande pince sont munis de gants de travail. Les deux hommes en position centrale maintiennent solidement l'anneau ou le nœud coulant pour éviter son glissement sur la grande pince.


Observations :

Le cordage de manutention est confectionné à partir de cordages de sauvetage réformés. Il comporte une ou plusieurs épissures.

Il doit être nettement différencié. Pour cela, on supprime généralement anneau et porte-mousqueton des extrémités qui sont arrêtées par une surflure.

Ce cordage ne doit pas être employé pour le sauvetages ou pour amarrer les gradés ou sapeurs. Il est réservé aux manœuvres de force et interventions diverses (amarrage de véhicules tombés dans un cours d'eau, cheminées ou enseignes menaçant de tomber, ...).

B - Cordages Non Armés

Le cordage armé est maintenant généralement remplacé par un cordage non armé, de 20 à 25 mm de diamètre, en chanvre, manille, cisal ou nylon présentant les mêmes qualités de résistance à la rupture.



samedi 24 septembre 2011

"Priére des deux Rakaas" de Cheikh Ahmadou Bamba à St. Louis


La réputation du Cheikh ne cessa alors de grandir, et certains marabouts inquiets de l'affluence des masses vers le mouridisme commencèrent même à alerter les autorités coloniales sur les mouvements de masses qui d'après-eux présageaient le Jihad.

A la suite de plusieurs dénonciations et rapports alarmants des autorités françaises qui administraient le Sénégal, le Cheikh fut convoqué à se présenter devant le gouverneur général à Saint-Louis, la capitale de l'Afrique Occidentale française (AOF).

Quand il reçut l'autorisation prophétique d'aller à la rencontre de ses ennemis, ce fut le 18 Safar 1313.

Il trouva les troupes venus le combattre à Guewel, mais il n'y eut pas de combat en tout cas pas militaire.

Khadim Rassoul ne demanda pas à ses fidèles de prendre les armes et de combattre, mais il leur demanda de combattre leur âme charnelle, tentations de ce bas monde et Satan tout en travaillant honnêtement pour ne pas dépendre des blancs.

Le combat qu'il avait à mener, il le ferait tout seul assisté d'ALLAH et de son prophète (PSL) qui l'ont élu pour cette mission au-delà des possibilités des humains.

Ayant pris le chemin de Saint-Louis pour se trouver devant le gouverneur général qui avait convoqué tous les chefs religieux de l'Afrique Occidentale Française pour leur faire signer un manifeste stipulant que les lois françaises sont en vigueur sur tout le territoire de l'AOF et que même si elles entrent en conflit avec les techniques il faut les appliquer, car elles ont force de loi.

Ceux qui refuseront de signer seront jetés aux lions affamés, mis pour la circonstance au jardin de soi.

Khadim Rassoul, en entrant dans la salle d'audience fit d'abord deux rakaats et pria une prière rituelle avant de répondre aux accusations lancées contre lui à la suite de dénonciations de la part de certains chefs coutumiers ou religieux. Il demanda une confrontation avec ses accusateurs.

Finalement, c'est le manifeste qu'on lui présenta pour signer, mais il demanda une plume qui n'a jamais servi.

Après avoir envoyé acheter une plume à la librairie, le gouverneur eut la surprise de voir Khadim Rassoul écrire en grosses lettres sur le manifeste "Dis, lui ALLAH est Unique. ALLAH est absolu, il n'a point engendré, il n'a point été engendré, il n'a point de semblables.

Finalement, il perçut la Force de la Foi qui animait Khadim Rassoul et ordonna de le jeter aux lions.

Tous les autres marabouts signèrent afin d'échapper au sort que leur réservait le gouverneur général qui était devenu furieux.

Khadim Rassoul était entré dans la cage aux lions sans panique et s'installa sur sa natte de prière pour écrire, alors que le lion regardait sans bouger puis s'approcha pour se mettre à quatre pattes comme un chien de garde.

La nouvelle se répandait dans tout Saint-Louis et le gouverneur était venu voir le spectacle.

Après plusieurs séances de concertations, on décida de faire un conseil privé afin de statuer sur le cas de Khadim Rassoul qui fut finalement condamné à l'exil au Gabon pour une durée indeterminée. Ce qui dans le vocabulaire colonial est un aller sans retour.