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samedi 3 septembre 2011

Bouche d'incendie de 100 mm (NF S 61 211).

 

Description  et  fonctionnement.

La bouche se compose d'un tuyau métallique de 100 mm de diamètre intérieur, branché sur la conduite de ville verticalement jusqu'à la surface du sol où il se termine par un orifice d'écoulement. Cet orifice est une douille (partie mâle de raccord à levier, à rebord saillant de 100 mm de diamètre couvercle rectangulaire démuni de serrure, se rabattant complètement en position d'ouverture.

 Le coffre renferme, en outre, un carré, que l'on coiffe avec la clé de barrage pour manœuvrer un régulateur fileté, dont la tige se termine par une soupape, qui commande l'ouverture ou la fermeture de la bouche.


Dimensions du carré de manœuvre : 30 X 3O X 4O mm.

Sens d'ouverture de la soupape : inverse des aiguilles d'une montre.


Nombre de tours : 13 tours environ.

Afin de parer, en hiver, au risque de gel, la soupape est placée à un mètre au-dessous du sol et la vidange de l'eau, contenue dans le tuyau entre cette dernière et l'orifice d'écoulement, s'opère par l'intermédiaire d'un clapet, qui découvre un orifice de décharge lors de la fermeture de la soupape ; la vidange du coffre s'opère grâce à un orifice aménagé dans sa partie basse.



Manœuvre :

Pour utiliser la bouche d'incendie ; ouvrir le coffre en soulevant le couvercle avec la clé tricoises, coiffer, le carré de manœuvre avec la clé de barrage, dégorger la bouche, en ouvrant le régulateur de quelques filets, afin de chasser, par l'eau en pression, graviers, corps étrangers..., qui peuvent s'accumuler dans la colonne et le coffre, refermer la bouche ; monter sur l'orifice un coude d'alimentation ou une retenue ; ouvrir la bouche en faisant tourner la clé de barrage dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à fond de course (13 tours).

La manœuvre terminée, fermer le régulateur en tournant, sans brusquerie, la clé de barrage dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à fermeture complète, sans forcer, vérifier que le niveau de l'eau baisse dans la colonne si non, fermer un peu plus complètement le régulateur, démonter le coude d'alimentation ou la
retenue ; retirer la clé ; rabattre le couvercle du coffre.


samedi 27 août 2011

Véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV).

Un véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV) est un véhicule des sapeurs-pompiers dédié au prompt-secours ; il était auparavant appelé « véhicule de secours aux asphyxiés et aux blessés » (VSAB).

Ce n'est pas une ambulance au sens juridique, car il n'est pas dédié au transport sanitaire mais au secours d'urgence à victime : il amène du personnel formé aux techniques de prompt-secours avec le matériel adéquat, le transport vers un centre hospitalier  n'étant que la suite logique de cette intervention.

Le VSAV est un véhicule de secours d'urgence qui intervient pour des missions de prompt secours sur la voie publique ou pour des accidents de la circulation. Il peut aussi intervenir à domicile sur demande du SAMU en cas de carence d'ambulance ou bien lorsque il y a une suspicion d'urgence Il intervient par engagement du CODIS suivant le lieu et la gravité de la situation, souvent à domicile

Ce véhicule peut mener à bien des opérations de reconnaissance, de dégagement et de relevage, d'exécution de gestes d'urgence et de réanimation nécessités par la mise en condition d'une victime pour son transport, de transport de victimes et d'exécution de soins médicaux d'urgence et de réanimation si le VSAV est médicalisé, c'est-à-dire si un Médecin  ou un infirmier (Samu ou sapeur-pompier) doté de protocoles d'urgence avec son matériel monte à bord.

Il permet le soin et le transport d'une victime. Il est composé d'une cabine permettant le transport d'un conducteur, d'un équipier et d'un chef d'agrès et d'une cellule sanitaire permettant d'accueillir un seul blessé qu'il soit léger ou grave, (à la différence du VASB qui pouvait accueillir un blessé grave ou deux blessés légers) et deux équipiers. Tous les sapeurs-pompiers qui arment ce véhicule doivent être titulaires au moins du "PSE1", "PSE2" et du complément SAP. ces 3 modules forment le SAP 1 (équipier secours à personne) à jour de leur formation (comprenant une formation au défibrillateur semi-automatique.

Le chef d'agrès est également titulaire du CFAPSR (secours routier)et du SAP 2. Il est parfois armé d'un infirmier sapeur-pompier pouvant para médicaliser suivant des protocoles.

L'Entraînement Physique.

L'entraînement physique est, au même titre que l'instruction technique l'une principales des formes d'activité du sapeur-pompier. Mais, alors que le développement musculaire et l'éducation des réflexes ne visent, chez la plupart des hommes, qu'à maintenir ceux-ci en bonne santé, ou à compenser l'intoxication d'une vie sédentaire, ils doivent avoir pour but essentiel de permettre au sapeur-pompier de faire face à toutes les situations, normales ou critiques, devant lesquelles il peut se trouver au cours d'une opération d'extinction ou de sauvetage.

Ils doivent également faciliter l'utilisation du matériel qu'il est appelé à manœuvrer, soit seul, en équipe, afin d'en obtenir le meilleur rendement.

Tous les agrès du service d'incendie, que ce soit l'échelle à crochets, le dévidoir, la clé de barrage ou tant d'autres matériels si divers, nécessitant de la part de celui qui les manœuvre, du coup d'œil, de la force et l'adresse.

Les interventions dans la fumée exigent du sang-froid et un contrôle absolu de la respiration ; le cheminement sur un toit, un rétablissement sur une corniche nécessite un développement de l'équilibre ou de la force des doigts. Des exemples pris entre mille, montrent la nécessité d'un entraînement physique complet, que la pratique du métier, même périlleux ne confère pas nécessairement.

Sans entraînement, un sapeur-pompier :

- peut se trouver incapable de jouer pleinement son rôle dans un sinistre ;
- risque d'exposer inutilement sa vie ;
- l'entraînement est donc à la fois :

- un devoir professionnel ;
- une sauvegarde personnelle ;

L'entraînement physique des sapeurs-pompiers peut être pratiqué sous diverses formes :

- gymnastique aux agrès ;
- gymnastique naturelle  ;
- exécution du parcours sportif du sapeur-pompier ;
- pratique des sports individuels et collectifs ;

Il doit être conduit compte tenu :

- des catégories à entraîner : séniors ou vétérans, sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires.

vendredi 26 août 2011

Hydrogène Sulfuré ou Acide Sulfhydrique (Plomb)

                                                       Dangers d'explosion  :  OUI
                                                       Dangers d'asphyxie   :   OUI 
                                                       Propagateur du Feu  :   OUI


I - Provenance et usages.

Produit de la décomposition des matières contenant du soufre et de la houille.

 Présent dans les gaz des fosses d'aisance.

  Employé dans l'industrie comme réducteur (fabrication de l'aniline). En médecine, s'administre sous forme d'eaux minérales, qui en contiennent de faibles quantités.

Propriétés.

Combinaison du soufre et de l'hydrogène (eaux minérales et régions volcaniques).

Gaz incolore, plus lourd que l'air, odeur d'œufs pourris, saveur désagréable, légèrement acide, soluble dans l'eau, brûle avec une flamme bleue en dégageant de l'acide sulfureux et de la vapeur d'eau.

Forme avec l'air des mélanges explosifs et inflammables à la chaleur.

Réaction avec le chlore : à froid, il le décompose, mettant le soufre en liberté.

Précautions à prendre.

a) - Organisme :

       Poison très violent ; respiré à faibles doses, produit des vertiges et paralyse la respiration cellulaire ; pénètre par la peau.

       Même traitement que pour le sulfhydrate d'ammoniaque.

       Employer l'appareil respiratoire isolant et la lampe de sûreté.

       Désinfecter avec du chlorure de chaux, du sulfate de fer ou de l'eau de Javel. Ventiler très énergiquement.