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jeudi 4 août 2011

Mesures de Prévention contre les Noyades.

1)   -  S'abstenir de fréquenter les plages interdites à la baignade.

2)   -  Choisir une zone surveillée et balisée.

      Drapeau orangée : plage surveillée, mais présentant des dangers ;

      Drapeau rouge : plage ou la baignade est interdite.

         Le respect des zones de balisage et des indications mentionnées sur les panneaux, est indispensable pour la sécurité du baigneur.

3) - Pas plus de (10) minutes pour le premier bain.

           Ainsi, après un exercice loin de la mer, ne pas surestimer ses forces, surtout dans une eau fraîche.

4) - Se méfier du refroidissement brutal lors de l'entrée dans l'eau.

       Éviter de rentrer dans l'eau brutalement :
       - après un bain de soleil ;
       - après un repas copieux ou une consommation d'alcool ;
       - après un effort physique intense ;
       - si on est fatigué ou à jeun depuis longtemps.

5)- Entrer progressivement dans l'eau

      Après un long bain de soleil ou une activité sportive, il est indispensable de s'asperger le torse et la nuque avant d'entrer dans l'eau.

     Par ailleurs, si on éprouve une sensation désagréable, (frissons, vertiges, etc...), il convient de sortir
immédiatement de l'eau.

     Enfin, il ne faut pas plonger si on n'est pas certain qu'il y a assez d'eau et qu'il n'y a pas d'obstacles dangereux cachés, rochers, hauts fonds).

6) -  Ne    jamais    se   baigner   seul. 
   (un bon nageur peut avoir des malaises)

      Dans ce cas, peuvent intervenir, en cas de risque :
      -  un témoin pour donner l'alerte ;
      - des groupes de nageurs qui se surveillent mutuellement.

      En outre, en restant près de la rive, on peut sortir rapidement de l'eau en cas de malaise.

 7)  - Comment reconnaître un baigneur en difficulté.

         - le signe du bouchon ;
         - la tête du baigneur qui disparaît à plusieurs reprises sous l'eau puis coule à pic, victime
           hors de l'eau.


8) - Ne pas utiliser les embarcations légères quand le vent souffle de la terre vers la mer

           Il faut éviter également de jouer à la peur en renversant les embarcations ou en mettant de force quelqu'un dans l'eau.

           L'eau étant un milieu parfois hostile, un choc émotif peut avoir des conséquences graves.

9) -     Autres mesures de prévention
   
     -    Approcher et maîtriser les notions et gestes en matière de secourisme :
     -    Ne pas s'éloigner de plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage (bouée, chambre à air
          ou autres moyens) au risque d'être entraîné au large par un coup de vent ;
     -    Ne jamais se débattre si on est pris dans un tourbillon. Au contraire, il faut se laisser et faire
          un détour pour rejoindre la rive ;
     -   Éviter les hélices des bateaux ou les pirogues qui peuvent provoquer des blessures graves et
          mortelles.

  10) -  S'entraîner  progressivement

         Les plongeurs doivent :
         - éviter les plongées successives à intervalles trop rapprochés.
         - avoir toujours quelqu'un qui les surveille à la surface, car la fin de la plongée est le moment le
           plus délicat ;
         - remonter à la surface, s'ils constatent une diminution de leurs capacités physiques ;
         - éviter les heures de haute marée.

    



Devoirs des Officiers et Sous-Officiers pendant l'Attaque.

Pendant l'attaque, les officiers et les sous-officiers dirigent et surveillent dans leurs secteurs respectifs, les porte-lance qu'ils ne laissent pas s'exposer inutilement. Ils font mener les opérations de protection en même temps que l'attaque, chaque fois que cela est possible, en ayant toujours présent à l'esprit que la mission principale est la limitation des dégâts, ils font déblayer par les hommes disponibles, si cela est nécessaire.

Ils suivent attentivement la marche de l'extinction dans leur secteur observent tout ce qui peut intéresser la sécurité du personnel sous leurs ordres, se tiennent en liaison avec les secteurs voisins et avec le directeur des secours, auquel ils rendent compte immédiatement de tout fait présentant un caractère d'urgence : aggravation de situation, accidents, etc.

Ils commandent les transformations d'établissements qu'ils jugent nécessaires, en prenant contact avec leurs voisins pour éviter que plusieurs établissements ne soient privés d'eau en même temps, ils font, au besoin, changer l'emplacement des porte-lance, mais en rendent compte au directeur des secours.

Ils profitent des circonstances pour parfaire l'instruction pratique et théorique du personnel.

mercredi 3 août 2011

Feux de Navires

Les principes d'extinction des feux de navires sont les mêmes que ceux indiqués pour les différentes natures de feux et plus particulièrement ceux intéressant les feux de sous-sol. Certaines précautions supplémentaires doivent cependant être prises.

La marche des opérations comprend : la reconnaissance, qui est généralement difficile et pénible, les sauvetages, les établissements, l'attaque et la protection, le déblai et la surveillance.

Le directeur des secours s'informe auprès du capitaine du navire ou de l'officier de sécurité, de la composition des marchandises qui forment le chargement et lui demande où et comment il croit que le feu s'est déclaré.

Son attention, dès le début, doit se porter sur les sauvetages éventuels à  exécuter. La reconnaissance étant toujours très longue et très pénible, il y a intérêt à mener l'attaque en même temps.

Dans sa reconnaissance, il ne devra pas perdre de vue qu'il suffit d'une écoutille ouverte pour laisser envahir par la fumée une partie du navire qui peut cependant être éloignée du foyer.

S'il juge utile de faire mettre en manœuvre, il fera établir ses secours sur le quai, à l'avant ou à l'arrière du navire, pour ne pas gêner le déchargement dans le cas où il deviendrait nécessaire.

Si le navire n'est pas contre le quai, et à défaut de bateau-pompe, on installera des motopompes portuaires sur  des bateaux plats et stables ou des pontons.

Un feu de navire nécessite souvent une grande longueur d'établissements.

Le directeur des secours doit s'efforcer de transformer le plus rapidement possible les grosses lances en petites lances. La ventilation doit être menée de front avec l'attaque.

Si le feu est dans la cale, le chef de détachement se conformera aux principes indiqués pour l'extinction des feux de cave. Il fera fermer les écoutilles, boucher les manches à air et fera établir, s'il y a lieu ; il fera la reconnaissance en passant par l'écoutille la plus voisine du foyer ou, si c'est impossible, par la plus proche qui sera praticable. Des échelles seront disposées à cet effet.

Si le feu est localisé et que les écoutilles en soient trop éloignées, on percera dans le pont un trou, le plus près possible du foyer, pour le passage d'une lance ; on aura soin de disposer, à proximité, des couvertures mouillées pour boucher ce trou dans le cas où la flamme ferait irruption. La lance à jets rotatifs donne de très bons résultats dans ce genre de feu.

En général, les marchandises sont entassées dans les cales d'une façon telle que le feu progresse très lentement, surtout lorsque les écoutilles sont fermées.

C'est ainsi qu'il n'est pas rare de voir éteindre, seulement à l'arrivée, un feu qui s'était déclaré, au cours de la traversée, dans un navire chargé de coton par exemple.

Cependant, si le feu s'est propagé à toute la cale, il peut être indiqué de la noyer en mettant en œuvre un maximum de lances, quand les moyens ordinaires se révèlent impuissants.

Cette opération, surtout si elle se fait dans un port, doit être menée avec circonspection, car elle risque de faire couler le navire. C'est à l'officier de port, directeur des secours, qu'il appartient de décider  si la meilleure manœuvre à exécuter n'est pas de remorquer, loin du quai le navire en feu et de le laisser brûler.

Lorsque, dans le cours du voyage, l'équipage à combattu un incendie dans les cales, il y a lieu, à l'arrivée, de prendre les plus grandes précautions pour y descendre, car les marchandises, les grains surtout, on pu, par la fermentation, dégager des gaz irrespirables : on devra, dans cette circonstance, avoir soin de ventiler et le port de l'appareil respiratoire est obligatoire.

Dans le cas où l'incendie se serait déclaré dans un entrepont de navire à marchandises, le chef de  détachement se conformera encore aux principes prescrits pour les feux de cave, en recommandant au personnel toutes précautions pour éviter de tomber dans la cale par une écoutille restée ouverte, principalement lorsque le navire est en chargement ou en déchargement.

Lorsque l'incendie s'est déclaré dans un navire pétrolier, on n'a généralement d'autre ressource que d'isoler le bâtiment pour empêcher le feu de gagner les navires voisins et de renforcer, au besoin, le barrage flottant de protection dont il est normalement équipé pour empêcher le pétrole de se répandre à la surface de l'eau. L'extinction au moyen de mousse peut être tentée.




lundi 1 août 2011

Arrestation de Malfaiteur, D'Aliéné.

A - Arrestation de Malfaiteur Armé ou Non.

          Les sapeurs-pompiers n'interviennent que sur réquisition écrite légale établie par l'une des autorités suivantes : Préfet, Maire ou Maire adjoint, Procureur Général de la République, près d'un Tribunal de Première Instance ou Substitut, Président de Cour, juge d'instruction, Juge de  Paix, Commissaire de Police et Officier de Paix,  Officier de Gendarmerie accrédité.

          Ils se portent toutefois au secours des agents de la force publique ou des personnes en danger et, en cas d'urgence, coopèrent à l'arrestation de malfaiteurs sans attendre la remise de la réquisition écrite, qui doit, toutefois, être fournie dans les meilleurs délais.

          Dans le cas d'un malfaiteur armé, les sapeurs-pompiers ne sont engagés qu'équipés de gilets pare-balles par les représentants de la force publique présents sur les lieux.

B - Arrestation D’aliéné.

          Les sapeurs-pompiers interviennent normalement, sans réquisition particulière, comme pour un sauvetage de personne, pour maîtriser un aliéné non armé. Il y a toutefois lieu de demander le concours de la police.

          Dans le cas d'un aliéné armé, la procédure énoncée en  A  ci-dessus est appliquée.