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mercredi 20 juillet 2011

Interventions sur les voies ferrées électriques (Métro, SNCF, RER).

Avant toute utilisation de l'eau, demander la coupure du courant ou la consignation caténaire et l'arrêt de trafic ferroviaire (un véhicule à traction diesel peut continuer à circuler après la consignation caténaire).

S'il s'agit des réseaux SNCF, la demande est faite en utilisant les téléphones d'alarme jalonnant les voies (en principe, tous les 900 m). Il y a lieu de préciser, autant que possible, l'emplacement du feu par rapport aux points kilométriques (P.K..A défaut de téléphone d'alarme, faire prévenir la gare la plus proche.

Sur les voies électrisées par caténaires, tant que l'on n'a pas acquis la certitude que le courant est coupé, il faut :

          - ne jamais toucher aux caténaires tombés, ni aux pièces en contact avec ces derniers ;
          - ne pas monter aux poteaux supportant les fils conducteurs et ne pas s'approcher de ceux sur lesquels
             apparaissent des phénomènes anormaux ;
           - ne pas se livrer à des travaux sur les pièces sous tensions ou trop près de celles-ci ;
           - se métier des courants de retour et des courants induits, ainsi que des amorçages d'arc qui peuvent
              survenir compte de ce que les gaz chauds dégagés par un incendie peuvent être conducteurs de
              l'électricité ;
           -  s'assurer que les échelles et les outils employés ne peuvent être contact avec les installations
               électriques ou placés trop près de ces dernières.

               Sur les voies électrifiées du réseau métropolitain (sauf ligne de sceaux) :

            - utiliser les court-cicuiteurs chaque fois que celà est possible ;
            - si l'opération ne revêt pas un caractère d'urgence, attendre que le pontage encadrant la zone
               d'intervention soit fait par les agents spécialisés.

            Après coupure du courant, le feu est attaqué par les procédés ordinaires. Cependant, si le jet de la lance doit être dirigé sur un conducteur, n'utiliser que le jet en pluie ou l'eau pulvérisée.

Cas exceptionnels.

           Si l'urgence et la nécessité l'imposent (sauvetage à réaliser impossibilité d'obtenir la coupure de courant haute tension), l'eau pulvérisée peut être utilisée sur des installations à haute tension (jusqu'à 25000 volts).

           La lance sera alors manoeuvrée par du personnel particulièrement qualifié (sous-officier de préférence) sous la direction du chef de garde qui fera appliquer strictement les prescriptions suivantes :

           -  proscrire l'utilisation du jet plein ;
           -  ouvrir le robinet de la lance en position diffuseur avant que le jet d'eau pulvérisée ne soit projeté
               sur les pièces sous tension ;
           -  le porte-lance ne doit exécuter que des mouvements lents et précis. Il doit reculer à la moindre
               sensation de picotement.

mardi 19 juillet 2011

Crise d'Epilepsie.


Quelle que soit son étiologie, dite "essentielle" (petit ou grand mal) ou secondaire, l'épilepsie est caractérisée par des crises convulsives.

La crise se déroule généralement comme suit :

- le malade s'écroule en poussant un cri ;
- puis, il est pris de convulsions ; il s'agite en tous sens, il bat l'air de ses membres, heurte le sol de sa tête. Au
  cours de la crise, qui dure 2 à 3 minutes, le malade "perd ses urines" et se mord la langue ;
- enfin, il entre dans la phase résolutive qui aboutit après un temps variable (10 à 30 minutes et plus) à  lente
  reprise de la conscience ou à un sommeil profond et prolongé.

A son réveil, hébété, il ne se souvient de rien.

Émission d'urine et morsure de la langue avec hébétude poste-critique sont souvent les seuls signes que le secouriste appelé à l'aide pourra noter. L'interrogatoire des témoins pourra alors confirmer la présomption de crise épileptique par la narration de la succession des phénomènes de la crise décrits plus haut (chute - raideur - convulsions - coma).

Devant un tel malade ;
- Laissez-le "faire sa crise", c'est-à-dire n'essayez pas de le retenir, de l'attacher...
- Écartez de lui les objets contre lesquels il pourrait se blesser. Protégez sa tête par un coussin, un vêtement
  roulé, une couverture. Le mieux est de le placer, si possible, sur un matelas.
- Desserrez ceinture, col et vêtements pouvant gêner la ventilation et la circulation.
- Mettez-lui, si vous le pouvez, un bâillon entre les dents (mouchoir roulé, tube de caoutchouc...) pour éviter
   les morsures de la langue. Si c'est trop difficile, n'insistez pas, vous pourriez lui casser les dents.

Après la crise, assurez si nécessaire la liberté des voies aériennes, étendez le sujet en P.L.S., au calme, vêtements desserrés, placez un linge froid sur son front.

Appelez le médecin ou les secours organisés si ce n'est déjà fait, en leur précisant les signes constatés.

dimanche 17 juillet 2011

Chantiers de Construction et Démolition


Ces feux sont attaqués suivant les principes généraux énoncés dans le chapitre "FEUX DE CONTENANTS OU BÂTIMENTS". Cependant, en raison de la nature de l'organisation et de l'avancement des travaux qui y sont opérés, des précautions particulières doivent être prises pour éviter d'exposer dangereusement les personnels engagés : risques de chutes dans les gaines non protégées en cours d'aménagement, installations volantes, chute de matériaux, écroulement de murs, effondrement de toitures ou planchers, etc.


           Les règles suivantes doivent être appliquées :

       - les reconnaissances sont toujours effectuées par deux hommes au moins. Elles sont limitées au minimum
          indispensables pour la détermination des sauvetages à réaliser ainsi qu'à la conduite des opérations.

       - n'engager que le personnel strictement indispensable à l'intérieur des locaux présentant quelque danger
         que ce soit,

       - dès lors, attaquer les foyers à distance en utilisant au besoin des moyens puissants pour abattre les
          parties menaçantes (grosses lances voire lances à grande puissance),

       -  dans les feux de chantiers de démolition, le déblai ne doit pas être entrepris quand des risques
           d'effondrement sont à craindre. L'extinction complète est alors obtenue en noyant les décombres.