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vendredi 15 juillet 2011

Pont Amélioré à 5 brancardiers, le brancard étant disposé dans l'axe du corps, du côté de la tête





Cette méthode est utilisée quand il n'est pas possible de disposer le brancard dans l'axe, du côté des pieds.

Le chef de brancard qui soutient la tête, se place le plus tôt possible à côté de la tête de la victime, en trépied ; il maintient la tête légèrement basculée en arrière, une main sous la nuque et l'autre, les doigts en crochet, sous le menton (prise "occipital mentonnière").

Le reste de la manœuvre est exécutée comme pour la méthode de base.


mercredi 13 juillet 2011

Brancardage – Passages Etroits


Il arrive fréquemment que la largeur d’un couloir ou d’une porte ne permette pas aux brancardiers de passer de front avec le brancard. Dans un couloir, les brancardiers d’un côté passent à l’intérieur des poignées, ceux de l’autre côté se plaquent comme la hampe : dans un passage très étroit, tous les brancardiers passent à l’intérieur des poignées.
Le passage d’une porte très étroite peut se faire en brancardage à deux (attention aux mains) ;
Le brancard ne sera qu’exceptionnellement incliné sur le côté, l’arrimage aura alors été vérifié et on penchera le blessé sur le côté sain.

Montées et Descentes
On doit suivre le plus possible la règle générale : maintenir le brancard horizontal.

a) - Pour une pente moyenne ou un escalier assez large, on continue à avancer sans changer le  Sens de marche du brancard. Les brancardiers qui sont vers le bas relèvent les poignées jusqu’à la ceinture, la poitrine ou l’épaule selon la raideur de la pente ; ils maintiennent ainsi le brancard horizontal.
       b) - La question d’incliner le brancard et de mettre le sujet ou tête haute, en changeant au besoin le sens de la marche, ne se pose que dans trois cas :

-          les escaliers étroits, où l’on peut à peine manœuvrer le brancard.
-          Les pentes très longues, ou maintien du brancard en position horizontale serait épuisant pour les brancardiers ;
-          les pentes très accentuées le maintien du brancard en position horizontale serait épuisant pour les brancardiers ;

Dans les escaliers étroits et les longues pentes, respecte les règles suivantes : arrimage vérifié ; position tête haute pour les blessés thoraciques, les fracturés de côtes, les victimes conscientes de gaz et vapeurs toxiques, gêne respiratoire ; position tête basse pour tous les autres blessés (les fractures des membres inférieurs, ou le corps ne doit jamais peser sur la fracture, entrent dans ce cas). On s’efforce de compenser la pente par la différence de taille des brancardiers.
Dans les pentes très accentuées (talus de chemin de fer), le brancard est hissé transversalement. Avant d’aborder la pente, le brancard est alors monté ou descendu latéralement, conséquences d’une chute ou d’une glissade. Deux brancardiers se mettent entre les poignées (deux autres se placent le long de la hampe située vers le bas, s’il y a le personnel suffisant). Il faut « assurer » le brancard par deux brancardiers solidement plantés en haut du talus et tenant fermement des cordes fixés aux deux poignées de la hampe située vers le haut. Le brancard progresse par « sauts » d’une d’une quarantaine de centimètres « Envoyez… Halte » ; dans l’intervalle les brancardiers avancent à leur tour ; seuls les deux pieds du brancard vers le haut de la montée sont posés sur le sol.
La descente est faite selon le même principe : vérifier que les cordes sont assez longues.
  
       

mercredi 6 juillet 2011

Les Obligations du Commissionnaire -

 Le commissionnaire a droit :

1°  à la rémunération promise fixée par le contrat, à défaut par les usages généralement à un pourcentage :

2°  au remboursement de ses dépenses et frais, des avances qu'il a pu faire :

      - pour assurer le paiement de ces sommes, le commissionnaire a un droit de rétention.

Il  a d'autre part, un privilège, accordé par l'article 95 du code de commerce, portant sur les marchandises
qu'il peut avoir en sa possession parce qu'elles lui ont été expédiées, déposées ou consignées. Sur le sort du
privilège, en cas de règlement judiciaire ou de liquidation des biens de son commettant, V. infra n° 657.

Rapport avec les tiers.

Dans les rapports avec les tiers, c'est le commissionnaire qui traite en son nom, c'est donc contre lui seul que les tiers peut agir, et non pas contre le commettant que le tiers ne peut connaître.
Le contrat étant conclu, le commettant peut en revendiqué le bénéfice exclusif, puisque le contrat a été fait pour son compte et il doit, d'autre part en supporter les charges.

Mais ces conséquences ne jouent que dans les rapports du commissionnaire et et du commettant contre les tiers.