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mercredi 13 juillet 2011

Brancardage – Passages Etroits


Il arrive fréquemment que la largeur d’un couloir ou d’une porte ne permette pas aux brancardiers de passer de front avec le brancard. Dans un couloir, les brancardiers d’un côté passent à l’intérieur des poignées, ceux de l’autre côté se plaquent comme la hampe : dans un passage très étroit, tous les brancardiers passent à l’intérieur des poignées.
Le passage d’une porte très étroite peut se faire en brancardage à deux (attention aux mains) ;
Le brancard ne sera qu’exceptionnellement incliné sur le côté, l’arrimage aura alors été vérifié et on penchera le blessé sur le côté sain.

Montées et Descentes
On doit suivre le plus possible la règle générale : maintenir le brancard horizontal.

a) - Pour une pente moyenne ou un escalier assez large, on continue à avancer sans changer le  Sens de marche du brancard. Les brancardiers qui sont vers le bas relèvent les poignées jusqu’à la ceinture, la poitrine ou l’épaule selon la raideur de la pente ; ils maintiennent ainsi le brancard horizontal.
       b) - La question d’incliner le brancard et de mettre le sujet ou tête haute, en changeant au besoin le sens de la marche, ne se pose que dans trois cas :

-          les escaliers étroits, où l’on peut à peine manœuvrer le brancard.
-          Les pentes très longues, ou maintien du brancard en position horizontale serait épuisant pour les brancardiers ;
-          les pentes très accentuées le maintien du brancard en position horizontale serait épuisant pour les brancardiers ;

Dans les escaliers étroits et les longues pentes, respecte les règles suivantes : arrimage vérifié ; position tête haute pour les blessés thoraciques, les fracturés de côtes, les victimes conscientes de gaz et vapeurs toxiques, gêne respiratoire ; position tête basse pour tous les autres blessés (les fractures des membres inférieurs, ou le corps ne doit jamais peser sur la fracture, entrent dans ce cas). On s’efforce de compenser la pente par la différence de taille des brancardiers.
Dans les pentes très accentuées (talus de chemin de fer), le brancard est hissé transversalement. Avant d’aborder la pente, le brancard est alors monté ou descendu latéralement, conséquences d’une chute ou d’une glissade. Deux brancardiers se mettent entre les poignées (deux autres se placent le long de la hampe située vers le bas, s’il y a le personnel suffisant). Il faut « assurer » le brancard par deux brancardiers solidement plantés en haut du talus et tenant fermement des cordes fixés aux deux poignées de la hampe située vers le haut. Le brancard progresse par « sauts » d’une d’une quarantaine de centimètres « Envoyez… Halte » ; dans l’intervalle les brancardiers avancent à leur tour ; seuls les deux pieds du brancard vers le haut de la montée sont posés sur le sol.
La descente est faite selon le même principe : vérifier que les cordes sont assez longues.
  
       

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