Rechercher dans ce blog

jeudi 23 avril 2015

Rôle du secouriste dans la prévention des accidents


De par les connaissances qu'il a acquise et l'expérience qu'il a retirée de ses interventions, le secouriste peut appliquer et doit faire connaître autour de lui un certain nombre de règles de prévention, utiles et souvent indispensables.


Il ne doit jamais perdre de vue que "Prévenir est un objectif moral plus élevé que guérir" ; les actions préventives sont souvent plus efficaces que les actions curatives qui connaissent des limites dans certains domaines".


La  formation  qu'il  a  reçue  a  permis  au  secouriste de s'initier à  la  genèse  et au développement :


- d'accidents de toute nature ;
- d'intoxications ;
- de certaines maladies ;


Il lui appartient donc, d'informer, de persuader et de rendre les membres de sa famille et de sa communauté plus conscients du rôle qu'ils peuvent jouer dans la protection de leur propre santé.


Il pourra le faire :


- au niveau familial, en appliquant et en faisant appliquer autour de lui les règles essentielles de prévention et d'hygiène, les vaccinations obligatoires ;
- au niveau de son travail ou de la voie publique, en contribuant à généraliser l'initiation aux gestes élémentaires de survie, en appliquant strictement les règles de sécurité du travail ou de sécurité routière et en veillant à leur application par son entourage habituel ou occasionnel.


La prévention de l'incendie, des accidents de travail, des accidents de la route, des accidents de loisirs et surtout des accidents domestiques, doit rester pour la secouriste une préoccupation majeure et de tous les instants.Quelques minutes d'intervention, mais des heures de mesures préventives destinées à les éviter dans une grande partie des cas, tel est le programme d'action du secouriste.

dimanche 19 avril 2015

Réchauffement climatique

 On a parlé du réchauffement climatique comme de la plus grave menace pesant sur l'humanité.Ce qui inquiète les chercheurs.' c'est de penser que nous avons déclenché une succession lente mais inexorable de changements", lit-on dans la revue Science. Les sceptiques contestent cette affirmation. S'ils sont nombreux à admettre le réchauffement de la planète, ils doutent tant de ses causes que de ses conséquences. Pour eux, l'activité humaine est peut être impliquée, mais pas forcément au premier chef. Pourquoi une telle divergence d'opinions ?

Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.

L'élévation des températures : une réalité ?

D'après un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine - admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais, pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.

D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.

En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..

L'effet de serre, essentiel à la vie.

Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.

Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 254 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.

Une simple fluctuation de plus ?

Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.

Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.

L'élaboration des modèles climatiques.

Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.

Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.

Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.

Ayant ceci à l'esprit, le GIEC  a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.

Les modèles climatiques sont-fiables.

Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".

Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.

Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance,  et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.

samedi 18 avril 2015

Protection de la personne humaine dans l'afrique traditionnelle



Les droits de l'individu et ceux du groupe auquel il appartient sont garantis non seulement en temps de paix, mais en temps de conflit armé.


Théorie et pratique africaines des droits de l'homme


De nombreux écrits attestent qu'à la différence de certaines sociétés où l'homme est considéré comme un loup pour l'homme,  la société africaine est essentiellement faite d'harmonie entre ses membres. Un proverbe Wolof ne dit-il pas "Nit nit garabam  (l'homme est un remède pour l'homme). D'où tout le sens donné au respect de la personne humaine.


 Et malgré sa subordination au groupe, qui n'est cependant pas aliénante, l'homme traditionnel africain jouit des droits comme la liberté d 'expression, le droit à la vie, la liberté religieuse, la liberté d'association, la liberté d'aller et de venir, le droit à l'initiation, le droit au travail".


 Ceux-ci sont mis en œuvre par tout un arsenal de mécanismes aussi bien politique, économique, social que judiciaire. Mais surtout pendant la guerre que les préceptes et manifestations humanitaires prennent toute leur signification dans l'Afrique traditionnelle.



mardi 14 avril 2015

Comportement du conducteur

1)  - Jeunes conducteurs vous êtes plus sensibles à l'éblouissement et à la fatigue que les autres usagers. Ne surestimez pas vos possibilités.

Anciens conducteurs, beaucoup d'accidents sont causés par l'ignorance des nouvelles règles du Code de la route, en particulier la signalisation et la priorité. Assurez-vous que vous les connaissez.

2)  - Ne croyez pas que vos "réflexes" soient meilleurs avec une petite dose d'alcool ; ils sont au contraire diminués et celui qui manque d'habitude est aussi dangereux que le buveur entraîné.

Méditez ces chiffres :

- pour 1 g d'alcool pour litre de sang, le risque d'accident est 6 fois plus grand qu'à jeun.
- avec,1 5 g le risque est multiplié par 20.
- avec 2 g par 60.

3) -  Sur une route fraîchement gravillonnée, ne dépassez pas 50 km/h.

C'est votre propre vitesse qui est responsable du bris de votre pare-brise.

4) -  Si vous choisissez un véhicule de couleur vive, vous serez mieux vu et vous serez vu plus tôt.

Votre sécurité en sera accrue.

5) - L'arrêt en cours de route est une pratique saine et utile. Mais il ne suffit pas de s'arrêter pour se remettre en forme. Après un long parcours, l'air des poumons est vicié, les articulations sont gagnées par l'ankylose. Ce qu'il faut donc, c'est du mouvement et de l'air. Il faut aussi boire de l'eau (l'eau est anti-fatigue).

6) - Conduire vite fatigue beaucoup le cœur. Ne vous forcez pas, conduisez en souplesse. Chaque difficulté de conduite fait faire un bond à la fréquence cardiaque. Dans certaines situations, celle-ci peut arriver à doubler par rapport au repos.

Adaptez vous-même votre vitesse au niveau de trafic que vous rencontrez. Si vous choisissez une vitesse facile à maintenir, vous épargnerez à votre coeur et à vos artères une fatigue inutile et stérile.

 7) - En traversant une ville encombrée, vous ne pouvez abolir ni les feux rouges, ni les encombrements. Si vous essayez de réaliser une forte moyenne, votre véhicule n'ira pas plus vite, mais votre, cœur, lui accélérera à fond.

Au contraire, le simple fait d'accepter une vitesse réduite vous procurera :
- une diminution de fatigue importante ;
- un gain de sécurité.

8) - Tout ce qui précède s'applique au problème de dépassement.

Lorsque le dépassement est difficile :

- soit que la vitesse du véhicule à dépasser vous entraîne à atteindre une vitesse supérieure à celle dont vous avez l'habitude ;
- soit que les conditions de circulation ou de visibilité puissent mettre en cause le succès de votre manoeuvre.

Votre rythme cardiaque s'accroit fortement, ce qui vous place dans une situation physiologique défavorable et parfois dangereuse.

Un second facteur défavorable intervient également. Le délai qui vous est nécessaire pour prendre une décision augmente et vous risquez de vous décider trop tard pour dépasser sans danger.

Donc, si vous avez le moindre doute, n'essayez pas de dépasser.

9) - Beaucoup de conducteurs roulent sans regarder leur compteur, appréciant leur vitesse à partir du cadre extérieur qu'ils traversent ou du bruit du moteur. Or, le cadre extérieur se modifie sans cesse et le bruit du moteur varie selon la charge et le profil de la route. Il en résulte de fortes erreurs d'appréciation de la vitesse elle-même, responsables de fautes de conduite.

Surveillez votre compteur.