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samedi 4 avril 2015

Conduite à tenir devant une suspiscion d'entorse avant immobilisation






L'application de froid sur une articulation traumatisée permet d'atténuer la douleur et de limiter le gonflement (œdème). Cette technique ne peut être appliquée qu'en l'absence de plaie.


1) - Règles Générales


Pour être efficace, le froid doit être appliqué le plus rapidement possible après l'accident. L'application dépassera largement la zone douloureuse. Lorsque cela est possible, l'articulation lésée sera surélevée.
Le temps pendant lequel le froid sera appliqué est déterminé par un médecin (lors de la transmission du bilan de l'équipe) l’application de froid doit être stoppée dès qu'elle n'est plus supportée par la victime. Elle est proscrite chez les inconscients (qui ne peuvent exprimer leur intolérance).


2) - Techniques


a) -  L'eau froide :


Elle n'est efficace que si elle est à moins de 15° C. L'eau du robinet doit donc être additionnée de glaçons.
On peut, soit baigner l'articulation dans de l'eau froide, soit appliquer autour de cette articulation des serviettes éponges pliées, préalablement trempées dans l'eau et essorées. Cette dernière méthode permet de surélever le membre, mais nécessite le renouvellement des serviettes toutes les deux minutes.


b)  La glace :


On évitera le contact direct de la glace avec la peau. Il est préférable d'utiliser une poche de glace (vessie de caoutchouc, sachet plastique,....). Cette poche sera remplie de glaçons, de glace pilée ou d'eau et de neige en essayant d'en chasser l'air (l'air empêchant la transmission du froid).


c)  Les compresses chimiques froides


Elles sont réservées à l'usage médical.


En aucun cas, le refroidissement d'une articulation suspecte d'entorse ne doit retarder le contact avec le médecin et la réalisation d'une immobilisation.
L'existence d'une plaie contre-indique l'application de froid.


S'il s'agit d'une fracture évidente, le refroidissement ne doit pas être entreprise.
L'application de froid sur une articulation traumatisée permet d'atténuer la douleur et de limiter le gonflement (œdème). Cette technique ne peut être appliquée qu'en l'absence de plaie.


1) - Règles Générales


Pour être efficace, le froid doit être appliqué le plus rapidement possible après l'accident. L'application dépassera largement la zone douloureuse. Lorsque cela est possible, l'articulation lésée sera surélevée.
Le temps pendant lequel le froid sera appliqué est déterminé par un médecin (lors de la transmission du bilan de l'équipe)L’application de froid être stoppée dès qu'elle n'est plus supportée par la victime. Elle est proscrite chez les inconscients (qui ne peuvent exprimer leur intolérance).


2) - Techniques


a) -  L'eau froide :


Elle n'est efficace que si elle est à moins de 15° C. L'eau du robinet doit donc être additionnée de glaçons.
On peut, soit baigner l'articulation dans de l'eau froide, soit appliquer autour de cette articulation des serviettes éponges pliées, préalablement trempées dans l'eau et essorées. Cette dernière méthode permet de surélever le membre, mais nécessite le renouvellement des serviettes toutes les deux minutes.


b)  La glace :


On évitera le contact direct de la glace avec la peau. Il est préférable d'utiliser une poche de glace (vessie de caoutchouc, sachet plastique,....). Cette poche sera remplie de glaçons, de glace pilée ou d'eau et de neige en essayant d'en chasser l'air (l'air empêchant la transmission du froid).


c)  Les compresses chimiques froides


Elles sont réservées à l'usage médical.


En aucun cas, le refroidissement d'une articulation suspecte d'entorse ne doit retarder le contact avec le médecin et la réalisation d'une immobilisation.
L'existence d'une plaie contre-indique l'application de froid.
S'il s'agit d'une fracture évidente, le refroidissement ne doit pas être entreprise.

jeudi 2 avril 2015

La part de l'homme dans l'accident


Dans 90 accidents sur 100 il y a, à la base, une défaillance humaine.

       
Cette défaillance peut être provoquée :


- par le manque d'expérience, une curiosité imprudente ; c'est le fait des enfants, des jeunes en                général ;

- par l'âge : le travail entrepris est trop pénible d'où les chutes, les accidents musculaires.... ;

- par une forme physique ; fatigue, maladie... ;

- par une mauvaise forme morale ; les soucis, les préoccupations familiales, les conflits personnels
  qui font oublier ou négliger les règles de sécurité... ;

- par un environnement défavorable ; cadre de vie mal adapté parfois conditions météorologiques       
  (chaleur, humidité, vent....).

lundi 30 mars 2015

L'action du secouriste isolé




L'objectif à atteindre est multiple. Il faut :

- maintenir en vie ;
- empêcher l'aggravation de l'état de la victime ;
- faciliter son rétablissement.


L'observation de quelques règles simples rendra cette approche plus facile :



 Agir rapidement et dans le calme.


Une attitude déterminée, nette et précise donnera confiance à la victime et à l'entourage. Elle empêchera aussi les initiatives intempestives dangereuses ou maladroites des témoins : déplacements inutiles, tentatives de donner à boire (si le blessé et sans connaissance, il risquerait de s'étouffer ; s'il faut l'opérer, l'estomac doit être vide), réflexions déprimantes, discussions inutiles sur les responsabilités, etc.



 Analyser la situation.



Dénombrez les blessés. Recherchez, surtout la nuit, ceux qui pourraient être dissimulés dans un fourré, coincés sous une voiture, projetés en contrebas de la route...
Ne vous attardez pas nécessairement à ceux qui crient le plus fort. Voyez s'il n'y en a pas qui sont sans connaissance, ce sont le plus souvent les plus gravement atteints.
Recherchez s'il n'y a pas d'autres risques possibles : explosion, incendie, éboulements...



Observez attentivement l'accidenté.



Vérifiez :



- ventilation : respire-t-il ?
- circulation : saigne-t-il ?
- vigilance : est-il conscient ?
Souvenez-vous qu'il n'y a pratiquement que deux urgences pour lesquelles il n''y a pas une seconde à perdre :
- l'arrêt de la respiration
et
- l'hémorragie abondante.
Donc, la première chose que le secouriste-témoin doit faire est de vérifier si la victime :
- ne respire pas
ou
- saigne.
Si l'accidenté saigne, il faut arrêter l'hémorragie par compression directe.
S'il ne respire pas, il faut pratiquer la ventilation artificielle. Après avoir libéré les voies aériennes en basculant prudemment la tête en arrière et en nettoyant le cas échéant la bouche, pratiquer le bouche à bouche ou le bouche à nez.
Puis, coucher l'accidenté en position strictement horizontale :
- sur le dos, s'il est conscient ;
- sur le côté, s'il est inconscient. C'est la mise en position latérale de sécurité (P.L.S.),
position sur laquelle nous reviendrons en détail, destinée à faciliter le passage de l'air et à permettre le rejet à l'extérieur des liquides (sang, vomissements, sécrétions), qui peuvent encombrer les voies aériennes supérieures et venir inonder les poumons.


Ne pas déplacer inutilement l'accidenté.


Jamais sans vous être assuré de son état - sauf péril imminent - sans lui avoir donné les premiers soins.


 Ne pas jouer au médecin.


Ne pas faites que l'indispensable pour préserver la vie, calmer la douleur et permettre à l'accidenté d'attendre l'arrivée des secours. Surveillez entre-temps : respiration, saignements, vigilance.
Nous vous apprendrons à pratiquer l' A.B.C de la survie.
Évitez le refroidissement de la victime (couvrir mais ne pas réchauffer).


Rassurer l'accidenté.


Les premiers secours psychologiques sont également très importants.
Veillez le mieux possible au confort moral aussi bien que possible de la victime.
Une parole au bon moment vous y aidera.
N'oubliez jamais les réactions psychologiques possibles des témoins telles que nous venons de les évoquer, et préparez-vous à les contrer efficacement le cas échéant (attention au prostré, au surexcité, au paniquard, à l'inutile...).
Et rappelez-vous que les connaissances ne suffisent pas. Il ne faut aussi et toujours du bon sens.


vendredi 27 mars 2015

Port du casque de sécurité et d'un équipement adéquat pour les conducteurs de deux roues


Une excellente protection du crâne est désormais obligatoire pour tous les conducteurs circulant sur des véhicules à deux roues à moteur. Il est également obligatoire pour tous les passagers des mêmes véhicules autres que ceux des cyclomoteurs.

Depuis que les conducteurs de deux roues ont été obligés de porter un casque le pourcentage de tués parmi les conducteurs accidentés a fortement diminué.

Les casques de protection ont fait et font encore l'objet en France et à l'étranger d'études en vue de la sécurité qu'ils peuvent assurer. Les statistiques montrent, par exemple, que le casque de protection se désolidarise de son utilisateur avant que le choc ait été totalement absorbé dans 14¨% des cas très graves d'accidents de motos.

Depuis quarante cinq ans, le casque a évolué dans sa forme et dans ses qualités d'amortissement, son dispositif.de rétention en est resté au stade d'une jugulaire n'assurant pas toujours la protection du menton et la stabilité du casque. Des prototypes, de nouveaux casques ont été pourvus d'un collier extensible mais réglable autour du cou de l'utilisateur, l'ouverture de ce collier étant semi-automatique et manœuvrable d'une seule main, même gantée.

Par ailleurs, afin d'éviter le risque de choc du cou contre la tranche du collier, celui-ci est relié à la base de la coque du casque par l'intermédiaire d'un ou plusieurs éléments souples et élastiques, jouant un rôle d'amortisseur et permettant au collier de se déplacer dans le plan de la base de la coque, dans toutes les directions, accompagnant ainsi le cou dans ses mouvements relatifs par rapport à la coque, sans pour autant augmenter son périmètre et donc nuire à la qualité de la rétention.

Outre le casque, d'autres éléments de l'équipement jouent dans la sécurité des deux roues.

Un grand nombre d'accidents par exemple se produisent parce que les conducteurs des deux roues sont peu visibles, surtout la nuit, quand ils portent des vêtements sombres.

Le casque lui-même et les vêtements peuvent équipés d'éléments fluorescents et rétroréfléchissants.