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jeudi 5 février 2015

Précautions à prendre pour ne pas détériorer les tuyaux

1. Faire une grande réserve en boucle au point d'attaque ou à la division pour les gros tuyaux et au 
    point d'attaque pour les petits.

2. Dérouler le premier tuyau et successivement tous les autres en serrant le  plus près possible la
    bordure du trottoir.

3. Éviter, si possible, de couper les rues.

    Si cela est indispensable, disposer les tuyaux perpendiculairement à l'axe de la chaussée. Cette opération
    doit se faire le plus près du point d'attaque et, en principe, accompagnée de la mise en place des dispositifs
    de franchissement de tuyaux (responsabilité du conducteur et du gradé d'alimentation s'il y en a un à
     l'engin).

4.  Employer le moins de tuyaux.

     En leur faisant prendre le chemin le plus près court.

5.   Éviter l'enchevêtrement des tuyaux.

6.   Éviter les torsions,  les plis, les coudes brusques.

7.   Ne pas laisser les tuyaux reposer sur des décombres brûlants ou des matériaux coupant.
      pointus.

8.   Les mettre à l'abri de la chute des matériaux.

9.   Cas particuliers.

          Dans le cas où l'établissement est  fait directement sur hydrant, utiliser l'appareil indiqué par le chef de détachement (c'est, en principe, le plus rapproché du sinistre ; mais il peut être indisponible, réservé à un autre engin, placé trop près du feu ou installé sur une conduite qui alimente déjà plusieurs lances).

           Dégorger l'appareil, monter s'il y a lieu la retenue et orienter le tuyau de manière à éviter un coude au
départ de l'établissement.

            Si le tuyau doit traverser une voie ferrée, le faire passer, vide, par dessous les rails (éviter l'introduction de cailloux à l'intérieur) et, le cas échéant (traction à vapeur), le recouvrir d'une légère couche de ballast pour le protéger des charbons incandescents.

             Dans un couloir, un escalier, bien dégager le passage et poser le tuyau le long du bord qui donne les contours les moins brusques (du côté du mur, dans un escalier).

              Franchissement d'une grille, d'un balcon.  

mardi 3 février 2015

Corps Etrangers

On désigne sous ce terme général de petits corps (des poussières, par exemple) introduit accidentellement dans l'organisme. Le corps étranger peut être glissé sous les paupières. Il peut avoir pénétré dans les cavités naturelles (oreilles, nez, voies digestives).


Voyons ce qu'il faut faire dans de tels cas.


A - Œil.


- Ne frottez pas l’œil, cela peut provoquer une irritation qui aggravera les choses ;
- Si le corps étranger est sous la paupière inférieure, tirez-la vers le bas  en priant le sujet de regarder vers le haut ;
- S'il est sous la paupière supérieure  :

. essayez d'abord de le chasser en faisant glisser la paupière supérieure, saisie par les cils, sur la
  paupière inférieure.


En cas d'échec :


. d'une main, saisissez les cils entre le pouce et l'index ;
. de l'autre placez un petit bâtonnet (allumette, crayon mince) sur le milieu de la paupière ;
. retournez la paupière vers le haut en priant le sujet de regarder vers le bas (ainsi, pour bien dégager
  l’œil, on fait toujours regarder à l'opposé de l'endroit où est supposé se trouver le corps étranger.
Vous pourrez alors souvent apercevoir le corps étranger et l'enlever avec le coin d'un mouchoir propre et humide.
Mais, à propos de corps étranger fixé dans l’œil (particule métallique projetée avec force), il ne faut pas chercher à l'enlever, mais conduire la personne chez un médecin ophtalmologiste :

- qu'après toute projection de caustique dans l’œil (d'acide d'accumulateurs, par exemple, accident
  fréquent chez les garagistes), il faut immédiatement laver abondamment à l'eau courante, sous un
  robinet ou sous une douche, pendant longtemps, jusqu'à disparition des moindres picotements.
  Consultez, là aussi, un médecin ophtalmologiste.


B  - Oreille.


- Ne lavez pas une oreille bouchée ;
- N'essayez pas d'extraire le corps étranger avec une épingle, un fil métallique ;
- Confiez toujours le sujet à un médecin.

 
C - Voies Digestives.


En général, les corps étrangers (billes, boutons...) avalés, ne sont pas dangereux et sont évacués dans les selles.
Mais ils le deviennent s'ils sont piquants (épingles.. ou coupants. On pourra parfois éviter les accidents
en faisant absorber à la personne des substances pouvant enrober l'objet avalé, telles que : purée de pain, poireaux, aspergez... En tout cas, faites assurer au plus tôt le transport de l'intéressé à l'hôpital.


D. - Peau.


Retirez les échardes avec une pince spéciale ou, à défaut, avec une pince à épiler préalablement stérilisée.
Badigeonnez ensuite avec un antiseptique.

Si vous n'arrivez pas à retirer l'écharde, consultez un médecin.

lundi 2 février 2015

Conduite à tenir devant une suspiscion d'entorse avant immobilisation







L'application de froid sur une articulation traumatisée permet d'atténuer la douleur et de limiter le gonflement (œdème). Cette technique ne peut être appliquée qu'en l'absence de plaie.


1) - Règles Générales


Pour être efficace, le froid doit être appliqué le plus rapidement possible après l'accident. L'application dépassera largement la zone douloureuse. Lorsque cela est possible, l'articulation lésée sera surélevée.
Le temps pendant lequel le froid sera appliqué est déterminé par un médecin (lors de la transmission du bilan de l'équipe) l’application de froid doit être stoppée dès qu'elle n'est plus supportée par la victime. Elle est proscrite chez les inconscients (qui ne peuvent exprimer leur intolérance).


2) - Techniques


a) -  L'eau froide :


Elle n'est efficace que si elle est à moins de 15° C. L'eau du robinet doit donc être additionnée de glaçons.
On peut, soit baigner l'articulation dans de l'eau froide, soit appliquer autour de cette articulation des serviettes éponges pliées, préalablement trempées dans l'eau et essorées. Cette dernière méthode permet de surélever le membre, mais nécessite le renouvellement des serviettes toutes les deux minutes.


b)  La glace :


On évitera le contact direct de la glace avec la peau. Il est préférable d'utiliser une poche de glace (vessie de caoutchouc, sachet plastique,....). Cette poche sera remplie de glaçons, de glace pilée ou d'eau et de neige en essayant d'en chasser l'air (l'air empêchant la transmission du froid).


c)  Les compresses chimiques froides


Elles sont réservées à l'usage médical.


En aucun cas, le refroidissement d'une articulation suspecte d'entorse ne doit retarder le contact avec le médecin et la réalisation d'une immobilisation.
L'existence d'une plaie contre-indique l'application de froid.


S'il s'agit d'une fracture évidente, le refroidissement ne doit pas être entreprise.
L'application de froid sur une articulation traumatisée permet d'atténuer la douleur et de limiter le gonflement (œdème). Cette technique ne peut être appliquée qu'en l'absence de plaie.


1) - Règles Générales


Pour être efficace, le froid doit être appliqué le plus rapidement possible après l'accident. L'application dépassera largement la zone douloureuse. Lorsque cela est possible, l'articulation lésée sera surélevée.
Le temps pendant lequel le froid sera appliqué est déterminé par un médecin (lors de la transmission du bilan de l'équipe)L’application de froid être stoppée dès qu'elle n'est plus supportée par la victime. Elle est proscrite chez les inconscients (qui ne peuvent exprimer leur intolérance).


2) - Techniques


a) -  L'eau froide :


Elle n'est efficace que si elle est à moins de 15° C. L'eau du robinet doit donc être additionnée de glaçons.
On peut, soit baigner l'articulation dans de l'eau froide, soit appliquer autour de cette articulation des serviettes éponges pliées, préalablement trempées dans l'eau et essorées. Cette dernière méthode permet de surélever le membre, mais nécessite le renouvellement des serviettes toutes les deux minutes.


b)  La glace :


On évitera le contact direct de la glace avec la peau. Il est préférable d'utiliser une poche de glace (vessie de caoutchouc, sachet plastique,....). Cette poche sera remplie de glaçons, de glace pilée ou d'eau et de neige en essayant d'en chasser l'air (l'air empêchant la transmission du froid).


c)  Les compresses chimiques froides


Elles sont réservées à l'usage médical.


En aucun cas, le refroidissement d'une articulation suspecte d'entorse ne doit retarder le contact avec le médecin et la réalisation d'une immobilisation.
L'existence d'une plaie contre-indique l'application de froid.
S'il s'agit d'une fracture évidente, le refroidissement ne doit pas être entreprise.

vendredi 23 janvier 2015

Brûlures chimiques


Il faut intervenir immédiatement, car la lésion s'établit dès le contact du produit chimique et continue à s'aggraver aussi longtemps que le contact existe.


Contrairement aux brûlures thermiques (où vous ne devez enlever que les vêtements de dessus), tous les vêtements imprégnés d'un produit caustique doivent être retirés ou coupés avec précaution pour mettre à nu les brûlures.
 

Lavez immédiatement et abondamment à grande eau, en même temps que s'effectue le déshabillage, jusqu'à à disparition du moindre picotement.
Puis neutralisez (application de compresses imprégnées de solution neutralisante, fréquemment renouvelées) ;


- s'il s'agit d'un acide (acides sulfurique, chlorhydrique, nitrique, etc.), vous utiliserez de l'eau bicarbonatée (3
  4 cuillerées à soupe de bicarbonate de soude pour un litre d'eau) : à défaut, vous emploierez de l'eau
  savonneuse ou savon liquide ;
- s'il s'agit de base (potasse, soude, chaux vive...), vous laverez à l'eau vinaigrée (100 cm3 de vinaigre dilués dans un litre d'eau),
  

 Si les yeux ont été atteintes, après avoir lavé et neutralisé abondamment et pendant longtemps (20 minutes)
   à l'eau du robinet, en maintenant les paupières écartées, conduisez rapidement la victime à un médecin  ophtalmologiste, car le risque d'atteinte grave de la cornée et le devenir visuel de la victime se posent toujours. Mais ne placez pas de pansement sur les yeux.


Dans le cas de brûlures respiratoires, même si l'inhalation est de courte durée, faire toujours hospitaliser la victime, car il y a risque d'accident-retard (œdème aigu du poumon).


Dans le cas de brûlure de l’œsophage et de l'estomac bien que le malade angoissé, agité, pâle le réclame, ne lui donnez pas à boire, ne tentez pas de le faire vomir ce qui risquerait de diffuser le produit caustique dans des zones intactes ou d'aggraver les lésions déjà existantes.


Exceptionnellement vous pouvez essayer cependant, si le transport à l'hôpital n'est pas possible immédiatement ou si l'attente du médecin appelé d'urgence se prolonge, de neutraliser le produit caustique en faisant absorber :


- s'il s'agit d'acides : de l'eau albumineuse (4 blancs d’œufs jamais d'eau bicarbonatée (car le bicarbonate de
   l'anhydride carbonique pouvant provoquer une distension digestive aiguë) ;
- s'il s'agit de bases : de l'eau vinaigrée, du jus de citron (un citron dans un verre d'eau) ;
- s'il s'agit d'eau de javel : une solution d'hyposulfite de soude à 2%.