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mercredi 14 janvier 2015

Prévention des noyades

  L'eau a souvent été considérée comme un milieu hostile sur lequel  ne s'aventuraient que des professionnels, des "risques-tout" ou des amateurs éclairés. Au cours des siècles derniers la traversée des rivières et les plans d'eau terrestres a fait payer un lourd tribut aux colporteurs, compagnons et voyageurs.

       L'extraordinaire essor des loisirs aquatiques a encore considérablement augmenté les risques de l'eau, que ce soit en mer, en rivière, sur les lacs, mares ou étangs.


Sur la plage.


Respectez les consignes de sécurité :


1)   -  S'abstenir de fréquenter les plages interdites à la baignade.


2)   -  Choisir une zone surveillée et balisée :



      - drapeau vert  : en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

      - drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;

      - drapeau rouge : baignade très dangereuse ;

      - drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;

      - drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance.

      .
         Le respect des zones de balisage et des indications mentionnées sur les panneaux, est indispensable pour la sécurité du baigneur.


3) - Pas plus de (10) minutes pour le premier bain.


           Ainsi, après un exercice loin de la mer, ne pas surestimer ses forces, surtout dans une eau fraîche.


4) - Se méfier du refroidissement brutal lors de l'entrée dans l'eau.


          Éviter de rentrer dans l'eau brutalement :

     - après un bain de soleil ;
       - après un repas copieux ou une consommation d'alcool ;
       - après un effort physique intense ;
       - si on est fatigué ou à jeun depuis longtemps.


5) - Entrer progressivement dans l'eau


     Après un long bain de soleil ou une activité sportive, il est indispensable de s'asperger le torse et la nuque avant d'entrer dans l'eau.


     Par ailleurs, si on éprouve une sensation désagréable, (frissons, vertiges, etc...), il convient de sortir
immédiatement de l'eau.


      Enfin, il ne faut pas plonger si on n'est pas certain qu'il y a assez d'eau et qu'il n'y a pas d'obstacles dangereux cachés, rochers, hauts fonds).


 6) -  Ne    jamais    se   baigner   seul. 
       (un bon nageur peut avoir des malaises)


      Dans ce cas, peuvent intervenir, en cas de risque :
      -  un témoin pour donner l'alerte ;
      - des groupes de nageurs qui se surveillent mutuellement.


      En outre, en restant près de la rive, on peut sortir rapidement de l'eau en cas de malaise.


 7)  - Comment reconnaître un baigneur en difficulté.


        - le signe du bouchon ;
         - la tête du baigneur qui disparaît à plusieurs reprises sous l'eau puis coule à pic, victime
           hors de l'eau.



8) - Ne pas utiliser les embarcations légères quand le vent souffle de la terre vers la mer.



           Il faut éviter également de jouer à la peur en renversant les embarcations ou en mettant de force quelqu'un dans l'eau.


           L'eau étant un milieu parfois hostile, un choc émotif peut avoir des conséquences graves.


9) -     Autres mesures de prévention.

   

     -    Approcher et maîtriser les notions et gestes en matière de secourisme :
     -    Ne pas s'éloigner de plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage (bouée, chambre à air
          ou autres moyens) au risque d'être entraîné au large par un coup de vent ;
     -    Ne jamais se débattre si on est pris dans un tourbillon. Au contraire, il faut se laisser et faire
          un détour pour rejoindre la rive ;
     -   Éviter les hélices des bateaux ou les pirogues qui peuvent provoquer des blessures graves et
          mortelles.


  10) -  S'entraîner  progressivement.


  
           Les plongeurs doivent :


       - éviter les plongées successives à intervalles trop rapprochés.
         - avoir toujours quelqu'un qui les surveille à la surface, car la fin de la plongée est le moment le
           plus délicat ;
         - remonter à la surface, s'ils constatent une diminution de leurs capacités physiques ;
         - éviter les heures de haute marée.

    



mardi 13 janvier 2015

Conducteurs d'engins motorisés à deux roues


Le moyen de transport que constitue la motocyclette, du fait de certains avantages par rapport à l'automobile (en particulier à son prix plus abordable), à toujours connu une grande faveur, surtout chez les jeunes qu'elle a constamment séduits par son aspect sportif (sensation plus grande de la vitesse, manœuvrabilité, accélération spectaculaires...).

Aussi, ne faut-il pas s'estomper que la plupart des usagers tués sur la route sont des usagers de véhicules à deux roues.

Ce type d'accident a fait l'objet d'une étude remarquable de goëler à laquelle nous nous referons plus loin.

Si les accidents de motocyclette offrent bien des analogies avec les accidents d'automobile, il y a cependant de notables différences.

C'est ainsi que si l'on recherche dans l'automobile une liaison toujours plus intime entre passagers et véhicule pour éviter l'éjection (ceintures de sécurité), il vaut mieux, bien souvent, pour le motocycliste "vider les étriers" et se séparer au plus tôt de cet engin.

a)  Mécanisme de l'Accident

On peut schématiquement le décomposer en trois phases :

1ère phase : Choc primaire contre l'obstacle.

Au cours de ce premier choc, se produisent des fracas parfois considérables généralement sur les parties latérales du corps, qu'ils soient provoqués par des véhicules venant en sens inverse ou par ce qui peut se trouver en bordure de la route (poteaux, panneaux, parapets, etc). Ce sont les blessures primaires.

2° et 3° phase : Chocs secondaires.

Immédiatement après le choc primaire, dans la plupart des cas, le motocycliste se sépare de son engin, et, animé d'une vitesse égale à celle de sa machine au moment de l'impact, vitesse qu'il ne peut plus contrôler, continue sa route, tout seul, généralement la tête en avant.

Au terme de cette courbe aérienne, la victime va reprendre contact avec le sol. La nature de ce dernier, sa configuration au point de chute, l'angle d'incidence en fin de trajectoire, l'étendue plus ou moins grande du corps prenant contact avec le terrain, sont alors des éléments déterminants des nouvelles blessures qui vont se produire : ce sont les blessures secondaires. Ces conséquences seront très atténuées si le motocycliste atterrit sur le sol en glissant ou s'il peut pratiquer un "roulé-boulé" analogue a celui des parachutistes.

Au cours de cette trajectoire aérienne, plus ou moins tendue suivant la vitesse initiale, il peut heurter de nouveaux obstacles, fixes (dépendant de la configuration des lieux) ou mobiles (véhicules venant en sens inverse ou latéralement), ce qui entraîne d'autres blessures blessures post-primaires.

b)  Mécanisme des blessures.

Quelle que soit la phase où elles se produisent, ces blessures ont pour caractère commun d'être graves et même très graves. Elles consistent surtout en fractures multiples, très souvent ouvertes avec de fréquentes atteintes articulaires.

Suivant les circonstances de l'accident et le type de choc qui les ont provoquées, leur mécanisme varie.

Les lésions les plus fréquentes et les plus graves sont celles de la tête. Elles se produisent aussi bien lors du choc primaire que du choc secondaire. Dans le chapitre consacré à la prévention des accidents seront étudiés. Les effets du casque sur la protection du crâne.

Lors de la rencontre avec un véhicule venant en sens inverse ou avec les installations fixes du bord de route (poteaux, arbres, murs...), peuvent se produire des fractures de l'épaule, du bras, associées parfois a des blessures de la cage thoracique. Elles siègent généralement a gauche dans le premier cas, à droite dans le second.

Les blessures de la main proviennent souvent du choc contre un obstacle la main fermée sur la poignée.

De même, des fractures du poignet ont lieu lors des chutes sur le côté.

Les blessures de la voûte plantaire se produisent quand le pied est coincé entre le repose-pied et le sol.

La position du motocycliste explique aussi la fréquence des blessures du membre inférieur : fractures de la rotule, éclatement du genou (assez semblables à celles de l'automobiliste contre le tableau de bord), fracture de cuisse.

Si la jambe reste coincée sous la moto qui l'entraîne avant de s'arrêter, on pourra observer des fractures étagées de tout le membre inférieur, le plus souvent ouvertes.

Enfin, avant de se détacher complètement de sa machine, le motocycliste peut se blesser très gravement à l'abdomen en s'empalant sur le guidon. De même, les nerfs, l'épaule et du bras peuvent être sérieusement lésés du fait sur leur tiraillement excessif lorsque, les mains cramponnées au guidon, le corps, plus au moins tendu, pirouette brutalement autour des épaules.

vendredi 9 janvier 2015

Accidents ou Incidents sur les ascenseurs


CIRCONSTANCES

- cabine transportant des personnes, arrêtées entre deux étages (personnes enfermées dans la cabine) ;
- personne coincée entre la cabine et la gaine, ou sous la cabine ;
- personne bloquée par un objet à l'intérieur de la cabine ;
- personne tombée dans la gaine ;
- personne prise dans les câbles ;
- chute de la cabine ;
- personne tombée sur le toit de la cabine.



NATURE DU RISQUE

          Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont :

                - la chute dans le vide de la gaine ;
                - les blessures par écrasement, coupure... d'où :


 IMPORTANCE DU RESPECT DES MESURES DE SÉCURITÉ

RÈGLES DE BASE

- opérations préliminaires :

. situer le local machinerie. Couper le courant d'alimentation - force dans ce local (retirer les fusibles quand ils sont accessibles) et laisser un gradé ou un sapeur près de l'interrupteur pendant toute la durée de l'intervention.

. s'assurer de l'état de la ou des victimes et les rassurer de vive voix (éventuellement par interphone ou
  téléphone s'il en existe) ;

. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières ;

. reconnaître les lieux ;
  - modèle d'ascenseur ;
  - existence de la clef de porte palière (trousseau ou concierge) ;
  - genre d'intervention ;
  . renseigner le commandement et exprimer si nécessaire les besoins :
    - le médecin ;
    - le matériel de manœuvre de force, dés incarcération, etc.,
    - la police ;
.  faire prévenir la Société assurant l'entretien.

- opérations finales :

. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières avant de quitter les lieux de
  l'intervention ainsi que de la mise hors-service de l'appareil,
. ne pas rétablir l'alimentation électrique de l'installation,
. préciser  à  la  personne  qualifiée  (synd, propriétaire, concierge) la mise hors service de l'appareil et la
  nécessité de l'intervention d'un spécialiste.

dimanche 4 janvier 2015

La Convention de 1951 relative au statut des refugiés


I  -  La  Convention  de  1951  relative  au  Statut  des  Réfugiés.

Adoptée le 28 Juillet 1951 par une conférence de plénipotentiaires des Nations-Unies, et entrée en vigueur le 22 Avril 1954, la Convention relative au Statut des réfugiés :


- définit comme réfugié "toute personne qui, par suite d'événements survenus avant le premier janvier 1951 et
et craignant avec raison d'être persécuté du fait de sa race, de sa religion, de son appartenance à un certain
groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays, ou de qui ; si elle n'a pas de sa
nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut  en raison de la dite crainte, ne veut y retourner. "Article premier Section A - Paragraphe 2 :
 - énonce les obligations des États signataires - ceux qui s'engagent à accorder le statut de réfugié tout
   étranger relevant des conditions imposées par la convention et à ne pas renvoyer des réfugiés contre leur
   gré dans un pays où il risque la persécution.
- établit les droits et devoirs des réfugiés : tout étranger qui bénéficie du statut de réfugié est protégé par une
   législation nationale, mais doit se conformer à la loi du pays qui l'accueille ; il bénéficie par ailleurs de droit
   en matière d'emploi, d'éducation, de résidence, de liberté de mouvement, de recours juridique et de
   naturalisation.

II - Le  Protocole  de  1967  relatif  au  Statut  des  Réfugiés.

La Convention de 1967 ne s'applique qu'aux personnes ayant fui leur pays à la suite d'événements survenus avant 1951. Or la Constitution du bloc communiste entraîne de nombreux mouvements de populations.
En 1967, est donc élaboré un nouveau texte, le Protocole relatif au Statut des réfugiés, qui stipule que les États adhérents s'engagent à appliquer les dispositions des Conventions sans tenir compte de la date limite du 1er Janvier 1951.