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jeudi 20 février 2014

En cas d'accident le balisage a but essentiel pour d'éviter le sur-accident


      Il doit être installé à 150/200 mètres environ dans les deux sens, surtout si la route est vallonnée et sinueuse, ce qui peut masquer la vue du drame. Le balisage optimal est effectuée par des personnes munies de signaux bien visibles, de façon à obtenir, sinon l'arrêt, tout au moins le ralentissement des véhicules.

        En général, des triangles de pré-signalisation de sécurité sont mis en place. La nuit, ces triangles et signaux devront être lumineux : Les véhicules accidentés doivent être éclairés avec les phares d'autres véhicules de témoins.

            Il est enfin opportun de déplacer le balisage quand se forme une file de voitures à l'arrêt.

          A l'arrivée des secours organisés (police ou gendarmerie, S.A.M.U., sapeurs-pompiers, secouristes spécialisés), le balisage et l'éclairage éventuel pourront être améliorés par la mise en place de balisages de couvertures, comportant des cônes et des feux jaunes clignotants, des régulateurs équipés de palettes lumineuses, etc., permettant la création d'une zone de passage réglementée avec rétrécissement de chaussée.

       L'éclairage du chantier est réalisé avec les phares orientables des véhicules d'intervention, éventuellement avec des projecteurs alimentés, soit par batterie de véhicule, soit par groupe électrogène.

         Lorsque l'accident s'est produit dans un virage ou une zone masquée, les régulateurs en amont et en aval doivent, dans la mesure du possible, être dotés d'appareils radio émetteurs récepteurs à faible portée, ou des téléphones portables.

        Il existe, bien sûr, d'autres mesures à prendre par les premiers témoins, telles que :

. Organiser la réglementation de la circulation ;
 . Éviter, autour des victimes l'attroupement de curieux, de donneurs de conseils, bien intentionnés, mais incompétents, donc dangereux. Assurer autour des victimes un "cercle de sécurité" en maintenant les badauds à distance.
. Repérer et répertorier les biens des victimes, afin de les signaler aux services officiels dès leur arrivée sur les lieux.

       Tout cela demande du sang-froid et de l'autorité de la part de ceux qui assurent ces missions provisoires de police et qui devront quelquefois pouvoir contrer des mouvements d'humeur, d'impatience, voire de récriminations hautaines et même parfois insultantes de personnes arrivées sur les lieux de l'accident après eux.

         Dans l'accident de la route, comme dans toutes les autres formes d'accidents (professionnels, de loisirs, domestiques) et parfois encore plus, car l'environnement peut être hostile, le lieu retiré, isolé ou même inaccessible, le sauveteur n'a pour moyens que son savoir, quelques études de secourisme et sa seule vitalité.

  Il ne doit ne pas oublier que, dans le cadre du sur-accident, il doit penser à lui-même et à ses quo-équipiers et qu'il doit notamment, sur ce plan, être lui même le mieux visible possible.

         Le sauveteur qui opère dans le cadre de groupes organisés, dispose, de jour, de vêtements ou de bandes comportant des produits fluorescents ou, pour la nuit, de produits rétro-réfléchissants.

jeudi 13 février 2014

Port du casque de sécurité et d'un équipement Adéquat

 

Une excellente protection du crâne est désormais obligatoire pour tous les conducteurs circulant sur des véhicules à deux roues à moteur. Il est également obligatoire pour tous les passagers des mêmes véhicules autres que ceux des cyclomoteurs.
 
Depuis que les conducteurs de deux roues ont été obligés de porte un casque le pourcentage de tués parmi les conducteurs accidentés a fortement diminué.
Les casques de protection ont fait et font encore l'objet en France et à l'étranger d'études en vue de la sécurité qu'ils peuvent assurer. Les statistiques montrent, par exemple, que le casque de protection se désolidarise de son utilisateur avant que le choc ait été totalement absorbé dans 14¨% des cas très graves d'accidents de motos.
Depuis quarante cinq ans, le casque a évolué dans sa forme et dans ses qualités d'amortissement, son dispositif.de rétention en est resté au stade d'une jugulaire n'assurant pas toujours la protection du menton et la stabilité du casque. Des prototypes, de nouveaux casques ont été pourvus d'un collier extensible mais réglable autour du cou de l'utilisateur, l'ouverture de ce collier étant semi-automatique et manœuvrable d'une seule main, même gantée.
Par ailleurs, afin d'éviter le risque de choc du cou contre la tranche du collier, celui-ci est relié à la base de la coque du casque par l'intermédiaire d'un ou plusieurs éléments souples et élastiques, jouant un rôle d'amortisseur et permettant au collier de se déplacer dans le plan de la base de la coque, dans toutes les directions, accompagnant ainsi le cou dans ses mouvements relatifs par rapport à la coque, sans pour autant augmenter son périmètre et donc nuire à la qualité de la rétention.
Outre le casque, d'autres éléments de l'équipement jouent dans la sécurité des deux roues.
Un grand nombre d'accidents par exemple se produisent parce que les conducteurs des deux roues sont peu visibles, surtout la nuit, quand ils portent des vêtements sombres.
Le casque lui-même et les vêtements peuvent équipés d'éléments fluorescents et rétro-réfléchissants.
  

mercredi 5 février 2014

Conseils aux conducteurs de deux roues



-  Souvenez-vous que votre équilibre est fragile ;
Portez toujours votre casque : c'est votre seule carrosserie ;
-  Apprenez à freiner.


 -  Pour tourner :


.  Tendez le bras, ou mieux, faites équipez votre deux roues de clignotants.
.  N' hésitez pas à vous arrêter.
 .  Avertissez aussi les piétons de vos intentions.


-  Soyez habillés de couleurs claires pour être vus :



Casque clair et vêtements clairs peuvent vous sauver la vie de jour comme de nuit ; il vous est même vivement conseillé de vous équipez de dispositifs réfléchissants permettant aux automobilistes de déceler votre présence à plus de 100 mètres.


- Ralentissez aux intersections :


- Même si vous avez la priorité, vous pouvez avoir un accident grave en voulant garder votre élan :



-  Surveillez vos arrières : gardez votre droite ; ne faites pas  d'écarts brusques à gauche.


-  En groupe


-  Roulez en file indienne afin de permettre aux automobilistes de vous dépasser en toute sécurité.


-  Restez toujours vigilant, même sur un trajet familier : méfiez-vous de l'habitude.
- Contrôlez la parfaite fixation et la stabilité de votre chargement sur le porte-bagages et n'accrochez rien à votre guidon, ce qui pourrait vous gêner dans vos manœuvres.
-  Et, bien entendu, restez sobre : les effets de l'alcool sont encore plus sensibles au guidon qu'au volant.
-  Vous êtes tenus de rouler phare allumé de jour comme nuit, en conduisant une motocyclette.
   

Enfin souvenez-vous que pour les deux roues, il y a proportionnellement deux fois plus d'accidents que  pour les conducteurs de voitures. 

dimanche 5 janvier 2014

Engins à grande puissance


Généralités - Principes d'emploi



1 - Engins à Grande Puissance



Les engins à grande puissance constituent le matériel lourd, indispensable d'une manière générale :


a) -  Pour combattre les feux de grande étendue et d'une chaleur rayonnante intense : entrepôts importants, usines, grands magasins, etc., dont l'extinction exige des jets puissants pour désorganiser les foyers, portant loin et susceptibles de fournir les masses d'eau nécessaires à un refroidissement rapide.


Les engins à grande puissance établissent, dans ce but, des lances de 65/25 ou 100/30 et peuvent alimenter des lances "Monitor".


b) - Pour remédier au manque de points d'eau ou à la défaillance des réseaux d'adduction d'eau en pression et, dans ce but, alimenter d'autres engins d'incendie, tels que fourgons divers ou motopompes établis en relais.


c) -Pour établir des lances ou canons à mousse ou des générateurs de mousse à moyen ou haut foisonnement de grande capacité de débit.


 2 - Alimentation.


Les engins à grande puissance peuvent être alimentées :

- en aspiration dans les cours d'eau, les canaux, les bassins, les étangs , les réservoirs, etc ;

- en refoulement sur des bouches de150 ou des bouches ou poteaux d'incendie de 100 (sous certaines réserves qui seront formulées plus loin) ;
- relais sur un bateau-pompe, un autre engin à grande puissance ou, dans certains cas, d'autres engins pompes de capacité hydraulique suffisante.


3 - Possibilités.


Les possibilités des engins à grande puissance sont subordonnées à la longueur des établissements, à leur destination et au débit des orifices employés, lui-même fonction de la pression aux lances ou des besoins des engins alimentés en relais, la différence de niveau entre le point d'attaque et le point d'alimentation intervient dans le calcul.


4 - Lances de 25 ou de 30 mm et Lance Monitor.


Les lances à orifices de 25 ou 30 mm sont utilisées dans les grands feux couvrant une large superficie, pour agir directement sur le foyer, abaissée la chaleur rayonnante ou couper le feu.

La lance Monitor est utilisée dans des circonstances analogues, quand une grande portée et un jet très puissant sont nécessaires, notamment pour provoquer la chute de murs ou de cloisonnements en maçonnerie légère gênant l'attaque directe des foyers importants.

La lance Monitor amovible est préférable à la lance Monitor fixe, peu maniable. On utilise plus couramment des lances remorquables.

L'expérience a prouvé que, seul dans des cas tout à fait exceptionnels de feux particulièrement importants, deux lances de 25 ou 30 mm ont, en général, un meilleur rendement qu'une seule lance Monitor.

Bien qu'il ait intérêt à ce que les lances soient approchées le plus possible du foyer, le chef de détachement doit toujours disposer son personnel et son matériel à l'abri de la chute éventuelle des matériaux et leur assurer un chemin de retraite praticable

Les lances des engins à grande puissance sont établies, en principe de plain-pied. Toutefois, elles peuvent être placées en étage ou sur terrasse pour dominer le feu.


5 - Remarques préliminaires.


On trouve donc, dans les corps de sapeurs-pompiers, des types variés d'engins à grande puissance. On en distingue cependant deux grandes catégories :


- les fourgons grande puissance dévidoirs : engins avec pompe tractant une L.M.R
- les fourgons-dévidoirs à grande puissance : véhicule dévidoirs, tractant une motopompe ou véhicule avec pompe, tractant une L.M.R.


 Deux engins, de même type ou de type différents, groupés, constituent un Ensemble à Grande Puissance
(E.G.P).