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dimanche 5 janvier 2014

Engins à grande puissance


Généralités - Principes d'emploi



1 - Engins à Grande Puissance



Les engins à grande puissance constituent le matériel lourd, indispensable d'une manière générale :


a) -  Pour combattre les feux de grande étendue et d'une chaleur rayonnante intense : entrepôts importants, usines, grands magasins, etc., dont l'extinction exige des jets puissants pour désorganiser les foyers, portant loin et susceptibles de fournir les masses d'eau nécessaires à un refroidissement rapide.


Les engins à grande puissance établissent, dans ce but, des lances de 65/25 ou 100/30 et peuvent alimenter des lances "Monitor".


b) - Pour remédier au manque de points d'eau ou à la défaillance des réseaux d'adduction d'eau en pression et, dans ce but, alimenter d'autres engins d'incendie, tels que fourgons divers ou motopompes établis en relais.


c) -Pour établir des lances ou canons à mousse ou des générateurs de mousse à moyen ou haut foisonnement de grande capacité de débit.


 2 - Alimentation.


Les engins à grande puissance peuvent être alimentées :

- en aspiration dans les cours d'eau, les canaux, les bassins, les étangs , les réservoirs, etc ;

- en refoulement sur des bouches de150 ou des bouches ou poteaux d'incendie de 100 (sous certaines réserves qui seront formulées plus loin) ;
- relais sur un bateau-pompe, un autre engin à grande puissance ou, dans certains cas, d'autres engins pompes de capacité hydraulique suffisante.


3 - Possibilités.


Les possibilités des engins à grande puissance sont subordonnées à la longueur des établissements, à leur destination et au débit des orifices employés, lui-même fonction de la pression aux lances ou des besoins des engins alimentés en relais, la différence de niveau entre le point d'attaque et le point d'alimentation intervient dans le calcul.


4 - Lances de 25 ou de 30 mm et Lance Monitor.


Les lances à orifices de 25 ou 30 mm sont utilisées dans les grands feux couvrant une large superficie, pour agir directement sur le foyer, abaissée la chaleur rayonnante ou couper le feu.

La lance Monitor est utilisée dans des circonstances analogues, quand une grande portée et un jet très puissant sont nécessaires, notamment pour provoquer la chute de murs ou de cloisonnements en maçonnerie légère gênant l'attaque directe des foyers importants.

La lance Monitor amovible est préférable à la lance Monitor fixe, peu maniable. On utilise plus couramment des lances remorquables.

L'expérience a prouvé que, seul dans des cas tout à fait exceptionnels de feux particulièrement importants, deux lances de 25 ou 30 mm ont, en général, un meilleur rendement qu'une seule lance Monitor.

Bien qu'il ait intérêt à ce que les lances soient approchées le plus possible du foyer, le chef de détachement doit toujours disposer son personnel et son matériel à l'abri de la chute éventuelle des matériaux et leur assurer un chemin de retraite praticable

Les lances des engins à grande puissance sont établies, en principe de plain-pied. Toutefois, elles peuvent être placées en étage ou sur terrasse pour dominer le feu.


5 - Remarques préliminaires.


On trouve donc, dans les corps de sapeurs-pompiers, des types variés d'engins à grande puissance. On en distingue cependant deux grandes catégories :


- les fourgons grande puissance dévidoirs : engins avec pompe tractant une L.M.R
- les fourgons-dévidoirs à grande puissance : véhicule dévidoirs, tractant une motopompe ou véhicule avec pompe, tractant une L.M.R.


 Deux engins, de même type ou de type différents, groupés, constituent un Ensemble à Grande Puissance
(E.G.P).









lundi 2 décembre 2013

Prévention des accidents dûs à l'eau


          L'eau a souvent été considérée comme un milieu hostile sur lequel  ne s'aventuraient que des professionnels, des "risques-tout" ou des amateurs éclairés. Au cours des siècles derniers la traversée des rivières et les plans d'eau terrestres a fait payer un lourd tribut aux colporteurs, compagnons et voyageurs.

        L'extraordinaire essor des loisirs aquatiques a encore considérablement augmenté les risques de l'eau, que ce soit en mer, en rivière, sur les lacs ou étangs. La fin de l'été voit un très lourd bilan de noyades par imprudence le plus souvent, car une prévention simple, facile à mettre en œuvre et efficace existe. En voici les principes selon les différentes situations géographiques et le sport pratiqué.
 
1° -  Sur la plage

Respectez les consignes de sécurité :
 
drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

- drapeau jaune orangé : baignade surveillée, mais dangereuse ;

- drapeau rouge : interdiction de se baigner. Si vous ne savez pas nager, n'allez pas là où vous risquez de ;
   de perdre pied ;

- Si vous savez nager, ne présumez pas de forces, ni de votre habileté. Ne vous éloignez pas trop du rivage ;

- Ne vous baignez jamais seul ;

- N'entrez jamais dans l'eau brutalement, mais toujours progressivement, surtout après une exposition   
   prolongée au soleil ;

- Tenez compte des heures des marées pour éviter d'être surpris par le reflux ;

- Dans tous les cas, que vous sachiez nager ou non, il est prudent d'attendre trois heures après le repas pour   vous baigner.

- Comme pour la baignade, il faut aussi s'habituer au soleil ; le bronzage systématique est une imprudence à
   échéance parfois lointaine.



- Sur l'Eau :

- Ne vous éloignez pas à plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage ; un coup de vent,
   un courant de marée peut parfaitement vous entraîner au large...

- Prenez au moins quelques points de repères ;

- N'oubliez pas enfin que si les engins gonflables sont pratiquement inchavirables, ils ne sont pas
   increvables...

- Si vous pratiquez le yachting léger, respectez scrupuleusement les consignes et les règlements qui le    régissent. Les interventions de secours des personnels spécialisés coûtent fort cher, toujours en argent et    parfois en vies humaines...

- Sachez aussi que le motonautisme  et la pratique du ski nautique sont soumis à des règles précises définies    par des textes  : . nécessité de posséder un permis en fonction de la puissance du moteur installé ; . obligation d'avoir à bord un minimum de matériel de sécurité ; . interdiction de dépasser 5 nœuds (environ 9 km/h) à moins de 300 mètres du rivage ; . obligation pour le pilote d'être relié au bateau par un dispositif arrêtant le moteur en cas d'éjection ; . interdiction de se déplacer à moins de 50 mètres des plongeoirs et des nageurs. Le risque pour eux, en   effet, c'est l'hélice. 


 3° - Sous l'eau,  il faut considérer deux types de plongées sous-marine :

- la plongée libre  - la plongée à l'air comprimé :

Plongée libre.

           Elle est, en principe, accessible à tous et ne nécessite qu'un matériel réduit, peu onéreux; Il serait cependant imprudent de s'y adonner sans un minimum de précautions :

- avant de la pratiquer, faites-vous examiner par un médecin spécialisé en médecine sportive, qui contrôlera l'état de vos oreilles et vos sinus ;

- ne plongez jamais sans avoir signalé votre présence (bouée) ;

- n'essayez pas d'aller trop profond (une dizaine de mètre constituent déjà une belle performance) ;

- ni trop longtemps : une minute, c'est déjà un record...  ;

- reposez-vous entre deux plongées successives ;

- enfin ne plongez pas si vous êtes enrhumé. .

Plongée à l'air comprimé.

          Il s'agit là d'une activité sportive aux exigences particulièrement dures et sévères. Il n'est pas question pour un individu isolé de s'y adonner en dilettante après avoir simplement acheté le matériel nécessaire. Elle demande :

- un équipement en parfait état ;

- un véritable apprentissage ;

- un entraînement particulier.

 Les règles de prévention, étant donné la spécificité d'une telle activité, ne peuvent résulter que de  l'observation la plus stricte des techniques enseignées par des moniteurs hautement qualifiés.  
4°  - Sur Planche à Voile :

          Dérivée elle aussi du surf, la planche à voile connaît sur nos plages depuis quelques années une très grande vogue ; Mais sa technique est totalement différente : la maîtrise du vent n'est pas toujours facile et réclame un véritable apprentissage de la part de celui qui est à la fois l'équipage, le barreur et le test de son esquif; Là encore, quelques mesures de sécurité et de prévention s'imposent :

- il est indispensable de savoir parfaitement nager ;

- pour une longue course, portez une combinaison caoutchoutée qui vous assurera une bonne flottabilité en temps qu'elle vous protègera du froid ;

- attention aux nageurs  : la planche à voile peut aller très vite et l'ensemble homme-engin représente une    énergie cinétique respectable ;

- attention en cas de chavirement à ne pas se faire "coiffer" par la voile et, comme pour les petits voiliers, en    cas de chavirement avec bris de mât, ne pas s'éloigner de la planche.