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lundi 11 novembre 2013

Le comité international de la Croix Rouge (C.I.C.R.)

Organisation neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.



    Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des  prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.



     Le C.I.C.R agit également en faveur de la  population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.






     Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.




samedi 2 novembre 2013

Feu dans un ERP - Caractères - Evacuation du Public

I - CARACTERES.

Le caractère essentiel d'un E.R.P est la présence du PUBLIC, qui n'est jamais homogène et qui comprend, dans des proportions variables selon les établissements :

- des éléments féminins : magasins, centres commerciaux, expositions,
- des enfants : établissements d'enseignement,
- des handicapés, infirmes, personnes âgées, malades : établissements sanitaires,
- des personnes de toutes catégories en état de vulnérabilité : hôtels.

Certains établissements ne reçoivent le public que pendant les heures d'ouverture : spectacles, restaurants, musées, expositions, écoles etc.

Pour d'autres, le public est présent en permanence : hopitaux.

Le risque essentiel en cas de feu est la PANIQUE. Aussi le premier souci du chef de détachement est d'empêcher le déclenchement de celle-ci. Ses premiers efforts visent à la protection du public contre les atteintes du feu, des fumées et des gaz chauds.

II - EVACUATION

l'évacuation, si elle est possible est facile dans de très nombreux cas, est une opération complexe et difficile dans des établissements sanitaires et ne doit être entreprise qu'après estimation de la situation. Elle nécessite généralement : un effectif nombreux;

III - INTERVENTION.

- tenir compte de règles techniques de prévention qui facilitent les opérations :
. l'implantation pour l'accès des secours ;
. les dégagements pour les évacuations des personnels ;
. le cloisonnement intérieur et extérieur pour l'isolement ;
- le désenfumage des salles et circulations pour les évacuations de fumées;

Les règles de base à respecter sont les suivantes :
. à l'arrivée des secours, se renseigner sur  ;
. l'effectif du public et du personnel ;
. la disposition des salles et circulations ;
. le nombre et la position des façades accessibles ;
. les issues ;
. l'emplacement des moyens et commandes de désenfumage ;
. les risques particuliers ;
. si le public peut être évacué, s'assurer de sa totale évacuation par des reconnaissances poussées ; s'il ne
  peut être évacué, rechercher de quelles manières le protéger contre le feu et  les fumées : dispositifs coupe-  feu (portes, clapets...) cloisonnement interne, ventilation ;
. si aucun indice ne révèle le feu, éviter de déclencher la panique par des actes intempestifs, effectuer les
  déplacements le casque à la main ;
. demander un service d'ordre important.
Dans un hôpital, il est possible de déclencher le plan rouge.

En l'absence de public, ou bien après, son évacuation complète ou sa mise en sécurité, l'extinction est conduite selon les règles habituelles. Elle est souvent accompagnée d'une opération de protection;
.

samedi 26 octobre 2013

Le Chef de Garde


         Avant de partir, le chef de garde doit  s'assurer que les secours ont été envoyés conformément aux règles définies, au titre II de la 1ère partie. Si à l'adresse indiquée existe un établissement répertorié, il se munit du dossier correspondant. Dans tous les cas où il s'agit d'une intervention particulière, il se réfère aux
documents s'y rapportant.

         Sur les lieux de l'intervention, le chef de garde a l'initiative absolue des mesures à prendre et des moyens à engager. Il a le devoir de demander immédiatement les moyens supplémentaires qui lui sont nécessaires.

          La demande est faite immédiatement, sans attendre d'être en possession des renseignements et avant même la mise en œuvre des premiers secours. Elle est transmise par radio, éventuellement par procédure prioritaire. Il se conforme aux règles précisées au § 1.3 de l'annexe 1. (Messages).

          En présence de tout accident corporel et dans l'intérêt même des victimes, en particulier d'un accident du travail, il doit faire prévenir immédiatement la police ainsi que l'inspection du travail, le cas échéant.

           Il doit renvoyer ou arrêter au plus tôt les secours qu'il estime inutiles.

           Au cours de l'intervention, le chef de garde a le droit et le devoir de pénétrer dans les locaux où il juge nécessaire d'intervenir même s'il y a refus de la part des occupants, pour la reconnaissance, les sauvetages, les établissements ou l'attaque et les opérations de protection.

           Cependant, dans les ambassades, légations et consulats, il ne pénètre qu'avec l'assentiment du chef de la mission ou du personnel placé sous ses ordres et le représentant.

          Dans les palais nationaux ayant un commandement militaire, il doit se mettre, autant que possible, en rapport avec le commandant militaire.

          En cas d'urgence, il peut faire ouvrir les portes des locaux voisins de l'incendie. Dans le cas où il n' y a pas urgence, s'il rencontre de la résistance, de la part des habitants, il fait appel au concours du commissaire de police.

          Le chef de garde fait évacuer les locaux menacés. Après avoir reçu, s'il y a lieu, les renseignements recueillis par les chefs d'agrès déjà sur les lieux, il donne ses ordres tout en continuant sa reconnaissance.

          Il fait aérer tous les locaux et emploie au besoin les moyens de ventilation ; cette dernière précaution est indispensable quand on redoute des gaz irrespirables ou explosibles. Dans ce cas, il s'assure au préalable que la cause a disparu.

          Il examine tous les endroits qui ont été plus ou moins exposés au feu , principalement les caves, greniers, planchers, plafonds, faux plafonds, gaines et combles. Il fait sonder les parties en bois.

           Le transport à l'hôpital ou le maintien sur place des blessés sont décidés par le médecin-régulateur tenu informé des conditions dans lesquelles évolue la situation.

           Le personnel et le matériel sont renvoyés dès qu'une reconnaissance approfondie permet de juger qu'ils ne sont plus utiles.

           L'extinction achevée, le chef de garde signale au commissaire de police les dangers que peuvent
présenter les immeubles atteints par le feu et la nécessité de procéder à des travaux d'étaiement dépassant les possibilités de la brigade. Il désigne un endroit de dépôt pour les tuyaux mouillés et, en général, pour le matériel laissé sur le lieu de l'incendie

           Il n'ordonne que les délais strictement nécessaire à l'extinction complète.

            Lorsque le laboratoire central de la préfecture de police est demandé, l'extinction complète doit être obtenue sans déblai ou par un déblai sommaire.

            Si des amas de décombres peuvent cacher un foyer qui couve (par exemple dans les feux de dépôts de chiffons, de papiers, etc.). Il réclame au commissaire de police leur enlèvement par une entreprise spécialisée, lorsque les travaux à entreprendre dépassent les attributions normales de la brigade.

             En principe, il quitte les lieux de l'intervention quand les opérations actives sont terminées ou lorsqu'il a été relevé. Auparavant, il procède à une visite minutieuse de tous les tenants et aboutissants du feu, des communications de toute espèce, soit à à l'intérieur des locaux incendiés, soit dans les maisons avoisinantes où l'action du feu et de l'eau répandue nécessiterait de prendre des mesures.

              Quand il le juge nécessaire, il laisse un service de surveillance et fait commander des rondes après le départ des secours.

                Lorsqu'un service de surveillance est installé, le chef de garde en conserve la direction ; il le réduit au fur et à mesure des possibilités et ne le supprime qu'après avoir acquis personnellement la certitude que tout danger a disparu. Il rend compte par message des rondes au feu et de leur résultat.

                 Au retour de l'intervention, le chef de garde se conforme aux règles définies a l'annexe IV (opérations à effectuer au retour des interventions).

                  Lorsqu'il a constaté des anomalies ou des particularités de nature à intéresser le bureau prévention, il les signale dans son message de rentrée.

lundi 21 octobre 2013

Rôle Du Secouriste Isolé



Toujours essentiel, souvent providentiel, le rôle du secouriste doit cependant rester empreint de modestie, voire d'humilité.Ce rôle est en effet limité et temporaire. Le secouriste fait le bilan de la situation et assure la sécurité immédiate du lieu de l'accident. Il doit se borner strictement à assurer la survie, à éviter l'aggravation de l'état de l'accidenté, à donner les premiers soins.

Il doit provoquer le plus rapidement possible l'intervention des secours organisés et se mettre aussitôt à leur disposition. Il ne doit jamais empiéter sur les domaines qui ne lui appartiennent pas, car tout geste trop ambitieux peut être néfaste à la victime. Mais quoique d'apparence limitée, de nature temporaire, le rôle du secouriste n'en est pas moins capital.

Il constitue, en effet, le premier maillon de la chaîne de secours,  qui de l'accident en passant par l'alerte, les premiers secours secouristes et l'intervention des sauveteurs spécialisés, aboutit à la remise d'une victime entre les mains médicales.

Or, de la continuité sans failles de cette chaîne humanitaire, de la manière dont seront pratiqués par un secouriste isolé les premiers gestes de secours d'urgence dépendront très souvent la vie ou la mort d'un blessé, sa guérison rapide ou une longue période d'hospitalisation et de soins, une indisponibilité temporaire ou une infirmité définitive.