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mardi 19 février 2013

Opérations à la suite d'Accidents sur Oléoducs ou Gazoducs

1. Généralités.


Les accidents susceptibles de se produire sur les canalisations de transport d'hydrocarbures liquides ou gazeux ou des installations techniques annexes disposées sur leur parcours (pompe de reprise, vanne de manœuvre, branchements de dérivation) peuvent consister en :


- fuite localisée ponctuelle, sur une canalisation ou organes annexes ;
- rupture accidentelle naturelle, par suite d'une défaillance du matériel, d'une conduite ou d'organes.


Les réseaux de gazoducs ou d'oléoducs doivent, comme tout établissement répertorié, faire l'objet, de la part des sapeurs-pompiers, de plans d'intervention a priori et une liaison étroite entre ces derniers et les sociétés ou organismes intéressés est indispensable.


En fait, pour les réseaux importants, une Annexe O.R.S.E.C doit être élaborée au niveau de la Protection civile départementale.
Les sociétés ou organismes concernés disposent généralement d'équipes d'intervention, capables de procéder aux réparations, ainsi qu'aux manœuvres de vannes, qui s'imposent après un accident.


Cependant, le rôle des sapeurs-pompiers, qui ont de grandes chances d'être les premiers alertés en cas d'incidents, est très important. Il sera exposé ci-après.



2.  Dangers.


Risques de soufflage et de projection de matériaux sous l'effet de gaz de forte pression, risques d'inflammation de la fuite ou des installations, risques de propagation de l'incendie au voisinage : espaces végétaux naturels tels que récoltes, forêts, bâtiments divers, risques d'explosion, risques d'asphyxies, risque de panique due au bruit que produit une fuite de gaz en pression, risques de pollution par épandage de grandes quantités d'hydrocarbures liquides.



3. Rôle des sapeurs-pompiers.



(D'une manière générale, les règles énoncées à l'article 14.2. ci-dessus sont applicables.)



- Répercuter l'alerte reçue sur la société ou l'organisme intéressée et la Direction départementale de la
   Protection civile (par le canal de l'inspection des Services de secours et de lutte contre l'incendie).
-  localiser exactement et déterminer la nature et l'importance du sinistre et de ses conséquences possibles ;
-  prendre les premières mesures de secours ;
.  éloignement des personnes, voire des animaux ;
.  évacuation éventuelle des bâtiments dont les baies doivent être fermées ;
.  arrêt de la circulation ;
.  interdiction de feu aux abords du lieu du sinistre, s'il n ' y a pas encore d'incendie ;
.  lutte contre l'incendie, s'il s'est déclaré ;
.  lutte contre la pollution ;
.  éventuellement, et seulement sur indication des services techniques de la société ou de l'organisme
   intéressé, manœuvre de vannes ;
- renseigner exactement la société ou l'organisme concerné et la Direction Départementale de la
   Protection civile sur la situation, en précisant ;
.  s'il s'agit d'une fuite ou d'une rupture de canalisation ou intéressant des organes annexes ;
.  l'importance de l'échappement ou de l'écoulement ;
.  la nature de l'environnement ;
-  situation par rapport à :
    - des constructions ;
    - une forêt ;
    - une route ;
    - une voie ferrée ;
    - un canal ;
    - importance de la population voisine ;
.  s'il y a  incendie :
-  de la fuite ;
-  autres ;
    avec risques de propagation ou non ;
.   le nombre de victimes éventuelles :
-  mort ;
-  blessés ;
   ou menace pour des personnes ;
.  les renforts nécessaires : nature et nombre.


4.  Remarques.


- Il est généralement impossible de procéder à l'extinction d'une fuite enflammée importante ou un gazoduc
   ou ses installations annexes, tant que l'alimentation n'a pas été arrêtée à la suite de manœuvres appropriées.
-  il faut alors se contenter de circonscrire l'incendie et d'éviter sa propagation, tout en attaquant les foyers
   secondaires qui ont pu être engendrés aux alentours.
-  après extinction, il faut refroidir intensément le sol autour du lieu du sinistre, pour permettre l'intervention
    des spécialistes chargés des réparations.
-   En aucun cas la réouverture des vannes, qui ont dû être fermées, éventuellement par les sapeurs-pompiers
     ne doit être effectuée par d'autres que par des personnels de la société ou de l'organisme concerné.
  

jeudi 14 février 2013

Prévention Des Accidents Domestiques Chez L'Enfant



Les risques varient avec l'âge


a)  Jusqu'à 1 An.


          Si les accidents n'occupent pas la première place, c'est l'âge où se produisent le plus grand nombre de morts accidentelles. Le bébé risque surtout l'asphyxie et les chutes, mais aussi le coup de chaleur, les brûlures, les intoxications, les accidents de la route.


           Attention à ce qu'il ne soit pas étouffé dans ses couvertures, sous un oreiller (l'utilisation de couvertures attachées ou d'oreillers dans la literie d'un berceau est formellement déconseillée), par la faute du chat de la maison qui vient se coucher sur lui, avec tout ce qu'il peut porter à la bouche (épingles, broches...).
- Ne le laissez pas seul sur sa chaise haute ou sur une table à langer pendant que vous le changez et, mieux encore, dans ce dernier cas, tenez-le toujours bien.


b)  De 1 à 4 Ans.


          C'est pendant cette période que les accidents sont les plus fréquents.
          Ils se produisent le plus souvent dans la maison et autour d'elle.
          Les lieux les plus dangereux de la maison sont d'abord la cuisine, puis la chambre et la salle de bains.


          Les risques encourus sont les chutes, les brûlures, les empoisonnements accidentels, la submersion.
.L'eau attire l'enfant et il lui en faut peu pour se noyer, une bassine parfois ; ne laissez jamais un enfant seul près de l'eau.:


. mettez les allumettes hors de sa portée ;
. tournez les queues des casseroles sur le fourneau vers le mur ;
. ne posez jamais de récipient d'eau chaude sur le sol ;
. fermez bien la porte donnant sur la rue : il ne s'y élancera pas en courant au risque de se faire écraser ;
. faites garnir les prises électriques avec des bouchons protecteurs : il ne risquera pas d'y mettre ses doigts ou d'y introduire un objet métallique ;
. dès qu'il commence à se déplacer seul, mettez hors de sa portée tous les petits objets qu'il peut saisir : boutons, agrafes, trombones, billes, cacahuètes et autres petits fruits secs, etc., qu'il risque d'introduire dans sa bouche, dans une narine, dans l'oreille. Souvenez-vous qu'au ras du sol, sous un meuble, il aura vite fait d'apercevoir et d'attraper l'objet oublié ou que le balai n'aura pas atteint ;
. mettez un grillage aux fenêtres, une barrière aux escaliers ;
. dehors, tenez-le fermement à la main ou mettez-lui un petit harnais ;
. rangez soigneusement et hors de portée de sa main, les objets tranchants ou coupants, les produits dangereux; médicaments, insecticides, produits d'entretien que vous garderez toujours dans leur conditionnement d'origine, sans les transvaser dans un autre contenant et prenez l'habitude d'éloigner l'enfant quand vous les utilisez (mettez-le dans son lit ou dans son parc...).
. fermez à clé votre boîte à outils.


c)  De 5 à 14 Ans


         Les accidents se produisent hors de la maison et plus particulièrement dans la rue. Les plus fréquents sont les accidents de la route et la noyade.
        - Apprenez-lui les règles essentielles de la circulation car avant 10 ans, en effet, un enfant a du mal à les assimiler.:


        - S'il a une bicyclette, enseignez-lui les éléments indispensables du Code de la route.
         - Apprenez-lui à nager le plus tôt possible.
         - Procurez-lui les équipements conformes à l'activité de loisirs qu'il pratique.
         - Interdisez-lui de parler à des inconnus.

dimanche 27 janvier 2013

Le Comité International de la Croix Rouge (C.I.C.R.)






Organisation neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.






    Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des  prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.



     Le C.I.C.R agit également en faveur de la  population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.


 
   Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.



vendredi 18 janvier 2013

Société Traditionnelle Africaine et Droit


          La plupart des auteurs (historiens, ethnologues, sociologues...) s'accordent sur un certain nombre de traits communs aux sociétés traditionnelles africaines, essentiellement à l'époque pré-coloniale.

 Du point de vue de l'organisation politique, elles se présentent sous forme de groupement hiérarchisés mais non discriminatoires, ayant à leur tête un chef entouré de notables et de griots ; les autres membres de la communauté se répartissent en classes professionnelles (forgerons, éleveurs, agriculteurs) et en classes d'âge (vieillards, jeunes...), deuxième lieu, en (agriculteurs) en l'absence d'écrit, les membres communiquent entre-eux oralement, d'où l'importance accordée à la parole et aux instruments de communication auditive (tam-tam, balafon...). Ces sociétés profondément religieuses, à cause de leur croyance à la cosmogonie de l'au-delà, attachent une importance capitale à l'être humain, qui doit vivre en harmonie avec son groupe, l'esprit communautaire l'emportant sur l'individualisme.



          Tous ces traits dominants des cultures africaines ont marqué d'une empreinte indélébile les conceptions juridiques en vigueur. En effet, les droits traditionnels africains traduisent très fortement le mode de vie la façon d'envisager les rapports sociaux, bref toute la civilisation des milieux traditionnels.



          D'abord, ce sont des droits qui ont un aspect communautaire. L'individu n'y a de droits et d'obligations qu'à l'intérieur de son groupe. Lui même et le groupe sont complémentaires. Ce sont des droits dominés par la tradition orale et l'empirisme de caractère religieux.



          Enfin, dans leur mécanisme de mise en œuvre, les droits africains sont essentiellement des systèmes juridiques de protection et de réhabilitation de l'homme, la répression étant exceptionnelle. D'où la place centrale accordée au dialogue et, à la réconciliation par le biais de la palabre.



          Et malgré la diversité des traditions juridiques africaines de nombreux auteurs, le cas de Cheikh Anta Diop sont parvenus à démontrer l'unité conceptuelle de celles-ci dans le cadre de l'unité culturelle des peuples habitant l'aire islamo-sahélienne et l'espace subsaharien.



         C'est dans ce contexte précis que sont nées et sont développées les différentes conceptions humanitaires, dont la question de l'existence relève désormais des querelles byzantines.