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vendredi 20 juillet 2012

La Prévention contre l'incendie.

La sécurité contre l'incendie est donc un sujet très vaste, qui nécessite une préparation sérieuse, une étude minutieuse de la règlementation émanant de tous les ministères, des connaissances générales de physique, mécanique, chimie, technologie, hydraulique, architecture, médecine, qui ne pouvant être acquises que par un travail soutenu et le désir de se perfectionner.

L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.

La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.

La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.

La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.

La prévention ne coute rien quand on su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé et de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.

Quoi  qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.

L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.

En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.

Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.

Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.

L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.

lundi 9 juillet 2012

Le Véhicule Poste de Commandement (P.C. Mobile)


Le véhicule P..C. est destiné à matérialiser, sur les lieux même des opérations importantes, le poste de commandement du directeur des secours.

Il s'agit généralement, d'une camionnette de faible tonnage, équipée en vue de permettre à ce dernier de remplir sa mission et qui comporte notamment :

- un équipement radio émetteur-récepteur "mobile" et au moins un appareil portatif ;
- un poste téléphonique avec câble, permettant le branchement rapide sur une  ligne d'abonné ;
- toute documentation indispensable (plans du département, des secteurs d'établissements divers, répertoires de points d'eau, Plan ORSEC et Annexes, etc.) ;
- un feu à éclipse bleu, avec panneau P.C. éclairé.

Outre le conducteur, le personnel du véhicule P.C peut comporter un certain nombre de gradés ou sapeurs radiotéléphonistes et secrétaires.

A défaut de ce véhicule spécial, la V.L  radio d'un officier peut constituer un P.C élémentaire.

Certains services départementaux de secours et de lutte contre l'incendie ont réalisé des postes de commandement mobiles à partir de caravanes-camping.

dimanche 8 juillet 2012

La pompe centrifuge



 

Description et fonctionnement.

Une pompe centrifuge est une roue à aubes tournant autour d'un axe, dans une cellule formée par deux joues parallèles.

L'eau venant de l'aspiration arrive par un distributeur, dans la direction de l'axe de la pompe et, par la partie centrale, "l’ouïe", pénètre dans les aubes.

Celles-ci tournant, la force centrifuge projette l'eau à la périphérie de la roue.

L'eau passe alors par des pièces ayant une courbure étudiée et appelées diffuseurs. Ces diffuseurs ont pour but de transformer graduellement en pression la vitesse de l'eau à la sortie de la roue. A la sortie des diffuseurs, l'eau, qui a perdu en vitesse et gagné en pression, entre dans le colimaçon, appelé aussi collecteur circulaire, ou canal de retour, qui la conduit au refoulement ou à l'entrée d'une autre roue identique, selon que la pompe est à un ou plusieurs étages dans ce dernier cas, on dit que la pompe est multicellulaire.

Si l'eau entre dans une seconde roue, elle y arrive avec la pression reçue de la première, reprend, en conservant cette pression, une nouvelle énergie, à nouveau transformée en pression (qui s'ajoute à la première) par les diffuseurs suivant et ainsi de suite.

Il existe dans les corps de pompe :

- aux points hauts : des robinets purgeurs d'air ;
- aux points bas : des robinets purgeurs d'eau.

NOTA.- L'ensemble d'une roue, d'une couronne de diffuseurs et d'une couronne de canaux fixes constitue une cellule.
On dit qu'une pompe est à deux étages quand l'eau, sortant d'une première cellule, pénètre dans une seconde, identique et branchée sur le même arbre, à la sortie de la première.

Cette façon de relier deux cellules s'appelle "montage en série".

Il existe des pompes dont les cellules sont montées en parallèle.

La pompe centrifuge ne permet pas l'aspiration ; il est indispensable, si elle n'est pas alimentée par de l'eau en pression, de lui adjoindre un dispositif apte à faire  le vide, appelé amorçeur. C'est à ce dernier que son généralement imputables les difficultés d'aspiration, si aucune entrée d'air n'est due au montage des tuyaux d'aspiration ou au mauvais état des joints des raccords ou à un robinet de purge laissé ouvert.

lundi 2 juillet 2012

Conseils de Sécurité à l'Usage des Sapeurs-Pompiers.

A - Avant les Opérations.

Lorsque vous partez au feu, vous ne savez pas ce qui vous attend ni combien de temps vous y resterez. La nuit en hiver surtout, soyez suffisamment vêtus. Le chandail et le blouson de survêtement par-dessus sont les plus pratiques sous le veston de peau. En cas de grands froids, les chaussettes et le caleçon de laine, le gilet fourré ou le plastron confectionné avec papier journal ne sont pas à négliger.

N'omettez pas non plus, en tout temps, de bien nouer votre cravate de feu pour préserver votre  cou de flammèches et des infiltrations insidieuses. Cette cravate protège mieux que le col du veston de peau qu'on relève en forme d'entonnoir, comme le deviennent les tiges de bottes sur lesquelles le bas du pantalon n'a pas été plissé et rabattu.

Que la jugulaire de votre casque soit toujours convenablement tendue et  engagée sous le menton afin que la protection de votre tête demeure assurée si vous tombez ou recevez quelques matériaux.