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jeudi 17 novembre 2011

Diffuseurs.

Diffuseurs se montent sur les lances, à la place des ajutages normaux voire des robinets eux mêmes, afin de permettre la projection, sous une forme plus ou moins pulvérisée, d'eau sous pression. Certains remplissent d'ailleurs simultanément plusieurs offices.

On distingue en effet différents types de diffuseurs : les plus courants sont :

- les diffuseurs qui se montent, à la place de l'ajutage, sur les lances de 20, 40 et 65, et qui permettent
  d'obtenir, selon le réglage d'une bague moletée, soit un jet-bâton, soit une diffusion en cône de degré
  variable soit la fermeture complète ;
- les robinets combinés à jet de forme conique non réglable, pour lances de 20, 40 et 65 et même des lances "Monitor".


Ce diffuseur permet, par la manœuvre du robinet à trois positions, de réaliser soit un jet-bâton, soit un jet en nappe plane, soit de fermer la lance.

Le jet diffusé permet d'obtenir un effet de refroidissement intense et de couvrir rapidement une grande surface avec une faible quantité d'eau, il a aussi l'avantage de protéger le porte-lance de la chaleur par l'écran d'eau qu'il forme.

Utilisation :

- feux de surface (feux d'herbes, broussailles, forêts, déblais) ;
- feux d'huile ou d'hydrocarbures lourds (mazout) ;
- feux de chambre (dégâts de l'eau réduits) ;
- feux de sous-sol (refroidit l'atmosphère et dissipe la fumée) ;
- feux sur les objets sous tension (sous-certaines conditions) ;
- désinfection par dissolution d'un gaz soluble (ammoniaque ou gaz sulfureux) ;

Les diffuseurs exigent, pour fonctionner dans des conditions satisfaisantes, une pression plus forte que les ajutages habituels. En général, pour les diffuseurs de construction française, la pression optimum est de 6 à 8 bars/cm2  à la lance, mais les résultats sont encore acceptables à 4 bars/cm2.

En raison de sa faible portée, du danger présenté par les retours de flammes possibles et des risques de brûlure par la vapeur, qui imposent l'attaque du feu dans le sens du tirage, l'emploi du diffuseur ne doit être confié qu'à des portes-lances bien entraînés. 

dimanche 13 novembre 2011

Tronçonneuses et Scies Mécaniques.

Il en existe de différents modèles :

- tronçonneuse à moteur thermique, à chaîne ou à disque (souvent interchangeable).

Nota.-  L'emploi des tronçonneuses à disques, lorsqu'il y a risque d'inflammation de carburant liquide - essence, fuel -, est en principe à proscrire : en cas de précautions voulues pour éviter de causes des brûlures à une victime  - emploi de panneau ou couverture d'amiante - et n'opérer qu'en présence de moyens d'extinctions suffisants : extincteur à poudre à grande capacité, engin tonne équipe mousse, - prêt à manoeuvrer.
- scies lames interchangeables, à moteur électrique ou pneumatique qui  peut être mu par les batteries
  d'appareils respiratoires isolants.

  Se reporter aux notices des constructeurs pour ce qui concerne la description, le fonctionnement et l'entretien de ces appareils.

samedi 12 novembre 2011

Barrages Flottants.


Ils sont destinés :

- à arrêter l'écoulement d'une nappe de liquides polluants au fil d'un cours d'eau ;
- à isoler une nappe sur un plan d'eau, pour en empêcher l'étalement et permettre, par la suite, la récupération ou le traitement des produits polluants ;
- à constituer une barrière protectrice autour de points sensibles : prise d'eau par exemple, bateaux,...

Il existe divers modèles de barrage qui peuvent être :

- transportés, en éléments préalablement assemblés en tronçons de 5 mètres de longueur environ (ou entièrement assemblés et disposés en écheveau, ou sur bobine dévidoir), sur des véhicules routiers ou sur des
embarcations (barge anti-pollution par exemple.
- transportés démontés, puis assemblés sur les lieux de l'emploi.

On peut constituer des barrages de fortune au moyen de bottes de pailles, de branchages, de bâches, voire de tuyaux à paroi interne lisse gonflés à l'aide de bouteilles d'air comprimé.

 Cependant, l'efficacité des barrages anti-pollution est fonction de la hauteur immergée et de la hauteur dépassant au-dessus de la surface de l'eau, de la nature du produit polluant (les produits légers arrêtés plus difficilement que le lourds), de la force du vent et surtout de la vitesse du courant (il n' y a pratiquement plus d'efficacité pour un courant supérieur à 0,30 m/s.

Mise en œuvre :

En présence d'un plan d'eau soumis à un certain courant, il faut éviter de tendre le barrage perpendiculairement aux rives car il se forme, au centre, une poche où le produit polluant s'accumule, risquant d'ailleurs, si le courant est un peu important, de franchir l'obstacle, et où la récupération est plus difficile à effectuer.

Il est préférable de disposer la ligne de barrage en oblique, en amarrant son extrémité aval à la rive à partir de laquelle seront effectuées les opérations de récupération. Il se crée ainsi, le long de cette dernière, une poche dans laquelle vient s'accumuler le polluant.

On peut aussi, selon les possibilités d'ancrage (pile de point) disposer le barrage en forme de V, dont la pointe est située en amont des deux points d'amarrage aux rives. Une poche se constitue alors de chaque côté du cours d'eau et les opérations de récupération peuvent être effectuées à partir de chaque rive.

Pour mettre en place une ligne de barrage, il faut disposer d'une embarcation :
- soit un canot pneumatique ou une barque de reconnaissance ou de sauvetage à moteur ;
- soit une barge, portant elle-même le barrage.

Une extrémité de la ligne est amarrée solidement à la rive de départ, puis :

- dans le premier cas, l'embarcation haie l'autre extrémité, tandis que le barrage est mis progressivement à
   l'eau par du personnel à terre ;
- dans le second cas, la barge manœuvre en marche arrière (ou avant selon le cas), et le barrage se déploie     tout seul, sous la surveillance et le guidage éventuel de deux hommes.

En principe, s'il y a du courant, l'embarcation doit toujours opérer en se déplaçant d'amont en aval.

A défaut de pouvoir utiliser une embarcation, ou sur un cours d'eau de faible largeur, il faut opérer le halage de l'extrémité libre du barrage au moyen de cordage ou filins, depuis la rive d'arrivée ; au besoin, utiliser pour cela un tire for ou le treuil d'un engin d'incendie.

vendredi 11 novembre 2011

Détecteur de Fuites de Gaz.

Les sapeurs-pompiers sont fréquemment appelés pour "odeur de gaz" ou "fuite de gaz" ; il s'agit le plus souvent de gaz de ville, soit sur la voie publique, soit dans des immeubles ; mais ils peuvent être amenés à intervenir pour des incidents mettant en cause d'autres gaz divers, sur des installations domestiques, aussi bien que commerciales ou industrielles ; butane, propane, oxygène, acétylène, ammoniaque, etc.

Dans la plupart des cas, il y a risque d'incendie voire d'explosion.

Aussi a-t-il été, depuis toujours, formellement interdit, par le règlement de manœuvre, de procéder à la recherche de ces fuites avec une flamme (briquet, allumettes) mais conseillé d'utiliser de la mousse de savon, avec un blaireau par exemple.