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mercredi 26 octobre 2011

Sauvetage dans les Puits, Fosses, Excavations.


La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes.

Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non.

1.       Excavation dont l’air est respirable.

      Matériel :
-      
- 2 cordages, 2 sangles, 1 commande.
-      
  --  Au  besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc.



Gradé Sauveteur


Chef d’équipe et Sous-chef

Servant

Fait un nœud de chaise à sa
mesure, s’y place et se fait
descendre.

Tient dans sa main un   cordage  muni de sangle que laisse filer le servant.
Commande « Halte ! » pour arrêter la descente.

S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires.

Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ».
Se fait hisser.














Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait.

Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise.




Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu.





Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime.
Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait.
Déroule un cordage et le place en retrait.


Fait filer ce cordage muni d’une sangle.






Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame.


Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur.

2.  Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.).

Matériel :

Comme dans le premier cas plus un appareil respiratoire, quelquefois même un ventilateur qui est installé par le personnel chargé de la mise en œuvre de ce matériel.

Le gradé sauveteur se place d'abord dans un nœud de chaise. Il convient des signaux pour se faire descendre les appareils qui lui seront nécessaires (gaffes, grappin, lampe électrique, échelle, etc.). Il  met ensuite l'appareil respiratoire et l'opération s'exécute comme dans le cas précédent.

Il donne des signaux suivant avec la corne :

- pour faire arrêter la descente : 1 coup ;
- pour monter la personne : 2 coups ;
- pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ;
- s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités.

Observations :

1.  La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à  l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin.

On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.).

2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).


dimanche 16 octobre 2011

Grands Feux.

Le chef de détachement arrivé le premier sur les lieux, ne disposant généralement pas d'un personnel et d'un matériel suffisants pour se rendre maître du feu, doit tout d'abord assurer les sauvetages et demander les renforts nécessaires en même temps qu'il met en œuvre les secours dont il dispose.


Deux cas peuvent se présenter :

a) Le feu a éclaté dans un établissement connu ;

b) Le feu est dans un établissement qui n'a pas encore été visité.

Dans le premier cas, la connaissance de l'établissement sinistré et de son voisinage, permet au chef de détachement de diriger immédiatement et sans hésitation ses efforts sur les points les plus dangereux.

Dans le second cas, le chef de détachement doit procéder à une reconnaissance rapide au cours de laquelle il fait établir les lances au fur et à mesure qu'il voit des parties menacées par des risques de propagation.

Dans les deux cas, en principe, il faut établir des grosses lances et chercher à réaliser le maximum d'efficacité en évitant la dispersion des efforts.

La reconnaissance d'un grand feu est, en général, assez longue.

Elle comporte l'exploration des installations en feu ou menacées par le feu, en vue de :

- opérer les sauvetages s'il y a lieu ;
- déterminer l'importance et la nature des renforts nécessaires ;
- se rendre compte de la nature des matières en feu et des points plus particulièrement exposés ou
  dangereux ;
 - déterminer les points d'attaque et les cheminements à emprunter pour y parvenir.


Ces objectifs divers sont d'ailleurs en étroite interdépendance et son poursuivis simultanément.

Il en résulte que la reconnaissance est la phase la plus pénible et la plus délicate de l'extinction. D'elle dépend, pour une large part, la bonne marche des opérations. Elle exige non seulement du sang-froid, mais aussi, dans certains cas, une grande résistance physique.

En présence d'un grand feu, le directeur des secours, après avoir pris les dispositions nécessaires pour effectuer les sauvetages doit, avant tout, chercher à avoir une vue d'ensemble du feu et du développement qu'il est susceptible de prendre. Pour avoir cette vue d'ensemble, il pourra utiliser un point dominant qui lui donnera un aperçu sur des installations voisines ; voies, gros murs coupe-feu, nature et hauteur des constructions, etc.

Dans bien des cas, ce simple coup d’œil lui permettra de déterminer immédiatement, avec une approximation suffisante, l'importance et la nature des renforts à demander.

Cette vue d'ensemble acquise, le directeur des secours, après avoir demandé les renforts, fait rapidement le "tour" du feu pour reconnaître l'importance des diverses installations atteintes ou menacées et de procéder, compte tenu de cette importance, à une répartition judicieuse des renforts, dès qu'ils se présenteront sur les lieux.

Ces renforts seront utilisés en affectant autant que possible, un secteur à chaque détachement afin de faciliter le commandement et les liaisons.

La reconnaissance terminée, le directeur des secours doit s'astreindre à se placer et à rester en un point tel que les chefs de détachements ou d'agrès demandés en renfort puissent facilement le trouver pour prendre des ordres.


Pour ce P.C provisoire, la proximité de l'entrée principale de l'établissement sinistré est tout indiquée.

L'emplacement du P.C doit être précisé si possible dans le premier message de renseignements. Chaque chef de détachement arrivant en renfort, doit venir s'y présenter. Mais, dans certains cas, il peut être préférable de diriger par radio, ou en utilisant un agent de liaison envoyé à leur rencontre, certains engins directement vers une autre face du feu ; On peut ainsi gagner du temps dans l'engagement de ces renforts et éviter des encombrements à proximité du P.C. Dans ce cas, le point d'eau à utiliser doit être désigné en même temps que la zone d'intervention affectée à chaque engin. Si le directeur des secours ne se trouve pas lui-même sur place, à l'arrivée des renforts dans leur zone d'action, chaque chef détachement doit, dès que ses moyens sont engagés, lui rendre compte de la situation dans son secteur, soit par un message transmis par agent de liaison, soit par radio (utilisation des appareils portatifs).

Dès que le feu est circonscrit, les efforts convergent vers le foyer principal pour s'en rendre maître ; l'extinction est ensuite poursuivie dans chaque secteur d'après les règles ordinaires, mais en maintenant la liaison avec les secteurs voisins.

samedi 15 octobre 2011

Le Fourgon de Protection.

Considérations Générales

Le service de protection est destiné à limiter, au cours des incendies, les dégâts occasionnés par l'eau, le feu, la chaleur ou la fumée, aux valeurs mobilières et immobilières ; il consiste à protéger tous les objets susceptibles d'être détruits ou détériorés, soit en les recouvrant sur place, soit en les déplaçant, soit en les enlevant, soit en faisant évacuer le plus rapidement possible à l'extérieur l'eau ou la fumée répandues dans les immeubles. Le service de protection peut encore avoir à procéder à certaines opérations, telles que l'étaiement provisoire de planchers, de murs, de cloisons et de baies menaçant ruine, ou encore de parties de tranchées en danger d'éboulement.

Tous les personnels engagés dans une intervention doivent avoir le souci immédiat et constant de la protection. Penser notamment à utiliser, dès les premiers instants qui suivent l'attaque du feu, les bâches dont sont pourvus la plupart des engins-pompes. Dès que l'importance des opérations le justifie, il est fait appel à un ou plusieurs fourgons de protection.

Le personnel du fourgon de protection peut être également utilisé, lors des grands feux, pour disposer et surveiller les établissements et placer les dispositifs de franchissement de tuyaux, ainsi que, dans certains cas, au déblai.

Les différentes opérations de protection sont exécutées, en principe, par les équipes de trois hommes.

Les missions de protection comprennent donc :

- le bâchage des objets ou marchandises, le bâchage sous les plafonds traversés par l'eau ;
- l'évacuation de l'eau et l'assèchement ;
- le déménagement ou l'enlèvement des objets ou marchandises ;
- l'aération ;
- l'étaiement léger ;
- la mise en place du matériel de franchissement de tuyaux.
(Ces opérations peuvent être exécutées successivement ou simultanément) ;
- éventuellement le déblai.