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mercredi 3 août 2011

Feux de Navires

Les principes d'extinction des feux de navires sont les mêmes que ceux indiqués pour les différentes natures de feux et plus particulièrement ceux intéressant les feux de sous-sol. Certaines précautions supplémentaires doivent cependant être prises.

La marche des opérations comprend : la reconnaissance, qui est généralement difficile et pénible, les sauvetages, les établissements, l'attaque et la protection, le déblai et la surveillance.

Le directeur des secours s'informe auprès du capitaine du navire ou de l'officier de sécurité, de la composition des marchandises qui forment le chargement et lui demande où et comment il croit que le feu s'est déclaré.

Son attention, dès le début, doit se porter sur les sauvetages éventuels à  exécuter. La reconnaissance étant toujours très longue et très pénible, il y a intérêt à mener l'attaque en même temps.

Dans sa reconnaissance, il ne devra pas perdre de vue qu'il suffit d'une écoutille ouverte pour laisser envahir par la fumée une partie du navire qui peut cependant être éloignée du foyer.

S'il juge utile de faire mettre en manœuvre, il fera établir ses secours sur le quai, à l'avant ou à l'arrière du navire, pour ne pas gêner le déchargement dans le cas où il deviendrait nécessaire.

Si le navire n'est pas contre le quai, et à défaut de bateau-pompe, on installera des motopompes portuaires sur  des bateaux plats et stables ou des pontons.

Un feu de navire nécessite souvent une grande longueur d'établissements.

Le directeur des secours doit s'efforcer de transformer le plus rapidement possible les grosses lances en petites lances. La ventilation doit être menée de front avec l'attaque.

Si le feu est dans la cale, le chef de détachement se conformera aux principes indiqués pour l'extinction des feux de cave. Il fera fermer les écoutilles, boucher les manches à air et fera établir, s'il y a lieu ; il fera la reconnaissance en passant par l'écoutille la plus voisine du foyer ou, si c'est impossible, par la plus proche qui sera praticable. Des échelles seront disposées à cet effet.

Si le feu est localisé et que les écoutilles en soient trop éloignées, on percera dans le pont un trou, le plus près possible du foyer, pour le passage d'une lance ; on aura soin de disposer, à proximité, des couvertures mouillées pour boucher ce trou dans le cas où la flamme ferait irruption. La lance à jets rotatifs donne de très bons résultats dans ce genre de feu.

En général, les marchandises sont entassées dans les cales d'une façon telle que le feu progresse très lentement, surtout lorsque les écoutilles sont fermées.

C'est ainsi qu'il n'est pas rare de voir éteindre, seulement à l'arrivée, un feu qui s'était déclaré, au cours de la traversée, dans un navire chargé de coton par exemple.

Cependant, si le feu s'est propagé à toute la cale, il peut être indiqué de la noyer en mettant en œuvre un maximum de lances, quand les moyens ordinaires se révèlent impuissants.

Cette opération, surtout si elle se fait dans un port, doit être menée avec circonspection, car elle risque de faire couler le navire. C'est à l'officier de port, directeur des secours, qu'il appartient de décider  si la meilleure manœuvre à exécuter n'est pas de remorquer, loin du quai le navire en feu et de le laisser brûler.

Lorsque, dans le cours du voyage, l'équipage à combattu un incendie dans les cales, il y a lieu, à l'arrivée, de prendre les plus grandes précautions pour y descendre, car les marchandises, les grains surtout, on pu, par la fermentation, dégager des gaz irrespirables : on devra, dans cette circonstance, avoir soin de ventiler et le port de l'appareil respiratoire est obligatoire.

Dans le cas où l'incendie se serait déclaré dans un entrepont de navire à marchandises, le chef de  détachement se conformera encore aux principes prescrits pour les feux de cave, en recommandant au personnel toutes précautions pour éviter de tomber dans la cale par une écoutille restée ouverte, principalement lorsque le navire est en chargement ou en déchargement.

Lorsque l'incendie s'est déclaré dans un navire pétrolier, on n'a généralement d'autre ressource que d'isoler le bâtiment pour empêcher le feu de gagner les navires voisins et de renforcer, au besoin, le barrage flottant de protection dont il est normalement équipé pour empêcher le pétrole de se répandre à la surface de l'eau. L'extinction au moyen de mousse peut être tentée.




lundi 1 août 2011

Arrestation de Malfaiteur, D'Aliéné.

A - Arrestation de Malfaiteur Armé ou Non.

          Les sapeurs-pompiers n'interviennent que sur réquisition écrite légale établie par l'une des autorités suivantes : Préfet, Maire ou Maire adjoint, Procureur Général de la République, près d'un Tribunal de Première Instance ou Substitut, Président de Cour, juge d'instruction, Juge de  Paix, Commissaire de Police et Officier de Paix,  Officier de Gendarmerie accrédité.

          Ils se portent toutefois au secours des agents de la force publique ou des personnes en danger et, en cas d'urgence, coopèrent à l'arrestation de malfaiteurs sans attendre la remise de la réquisition écrite, qui doit, toutefois, être fournie dans les meilleurs délais.

          Dans le cas d'un malfaiteur armé, les sapeurs-pompiers ne sont engagés qu'équipés de gilets pare-balles par les représentants de la force publique présents sur les lieux.

B - Arrestation D’aliéné.

          Les sapeurs-pompiers interviennent normalement, sans réquisition particulière, comme pour un sauvetage de personne, pour maîtriser un aliéné non armé. Il y a toutefois lieu de demander le concours de la police.

          Dans le cas d'un aliéné armé, la procédure énoncée en  A  ci-dessus est appliquée.

jeudi 28 juillet 2011

L'Esprit de Prévention.

On a pu dire qu'entre prévention et secourisme il n'y avait pas de différence de nature, mais simplement de degré.

La prévention a pour but, avant, tout d'empêcher l'accident, le secourisme d'en limiter les effets si, malgré tout, il s'en produit. L'une et l'autre procèdent du même esprit.

Mais l'esprit de prévention n'est pas inné, cette auto-protection s'acquiert ; de plus en plus, il appartiendra à l'école d'en donner aux plus jeunes au moins les rudiments.
Ainsi, une initiation aux gestes élémentaires de survie commence à être donnée aux enfants dès l'âge de 12 ans dans les lycées et collèges.

L'idéal serait que tout citoyen devienne un secouriste.
Mais plusieurs obstacles sont à vaincre :

- le premier, le plus important, c'est l'ignorance du risque encouru ;
- l'inaptitude est le deuxième ,
- l'inconscience, c'est à dire le refus de prendre conscience du risque, est le troisième.

lundi 25 juillet 2011

La Prévention de la Rage.

La prévention de la rage est facile :

      -  s'assurer d'abord s'il y a ou ou non de la rage dans la zone de séjour ;
      -  éviter en zone contaminée le contact direct avec un animal sauvage ou domestique suspect.
          Savoir en particulier qu'un animal domestique ou sauvage enragé manifeste un comportement
           inhabituel. Par ailleurs, il devient suspect parce qu'il est ou semble malade,  ou parce qu'il a mordu.
      -   ne  jamais  toucher,  sans  gants,  des  animaux  sauvages paralysés ou laissant trop facilement
          approcher ;
      -   toujours se méfier d'un chien paralysé, d'un bovin qui bave abondamment ;
      -   toujours considérer un chat en zone contaminée comme un danger potentiel en raison de ses
          habitudes de chasseur nocturne ;
      -  dans tous les cas, alerter les gardes forestiers, les autorités de police, le service vétérinaires local.

   .  Si l'animal sauvage a mordu :
    
      - capturer le mordeur dans toute la mesure du possible avec toutes les précautions utiles, sinon
        l'abattre au fusil dans la région du cœur jamais à la tête et le présenter sans délai au vétérinaire
        le plus proche, ainsi que la ou les personnes mordues.

  .  Si l'animal domestique a mordu :
   
     - mêmes mesures ne la tuer que s'il s'avère trop dangereux.

  .  En tout état de cause :

     - ne jamais tenter d'éliminer le virus par succion à cause du danger pour l'opérateur, toujours laisser la
        plaie ouverte ;
     -  un homme mordu doit toujours consulter un médecin