Rechercher dans ce blog
vendredi 15 janvier 2016
jeudi 14 janvier 2016
Echarpes - contre écharpe
Elle est utilisée pour l'immobilisation d'une lésion du poignet ou de l'avant-bras. Elle assure le soutien du membre blessé en immobilisant les articulations du poignet et du coude.
La pose de cette écharpe s'effectue de la façon suivante :
- engager une des pointes du triangle entre le coude et le thorax et la faire passer sur l'épaule du côté blessé,
il faut que le sommet du triangle se trouve du côté du coude et que la base soit perpendiculaire à l'avant-
bras à immobiliser ;
- ajuster et déplisser le triangle jusqu'à la base des doigts ;
- rabattre la seconde pointe sur le côté du cou et vérifier la bonne position de la main qui doit toujours être placée légèrement au dessus au niveau du coude en torsadant la partie libre (queue de cochon) ou la fixant avec une épingle.
Écharpe droite et contre-écharpe
Dans le cas d'une fracture du bras, il faut empêcher l'épaule de bouger. La seule manière de le faire en préhospitalier est la pose d'une contre-écharpe. Une écharpe droite est d'abord posée comme indiqué ci-dessus, afin que le poids de l'avant-bras soit supporté par les épaules et non par le bras blessé. Puis :
- un secouriste se place du côté du bras sain et place la base horizontalement en haut du bras lésé, la pointe pendant vers le bas au niveau du coude ;
- il enveloppe la poitrine et fait passer la contre-écharpe sous l'aisselle du bras sain ; il noue les chefs légèrement sur la poitrine ou le dos, pour éviter que le nœud fasse un point dur lorsque la victime baisse son bras sain
samedi 9 janvier 2016
Stress associé aux catastrophes
Une catastrophe peut être naturelle,
technologique, due à la guerre, ou le résultat de graves troubles
sociaux. Quelle qu’elle soit, une catastrophe implique :
- la survenue d’un événement néfaste ;
- un grand nombre de victimes ;
- des destructions matérielles importantes ;
- une désorganisation sociale.
L’événement est vécu différemment selon que l’on est survivant ou témoin.
. le survivant à une catastrophe a
subi, en plus de ses blessures physiques, un traumatisme psychique
majeur. Il va souffrir d’une réaction de stress immédiat ou différé.
. le témoin impuissant d’un désastre, totalement envahi par une situation écrasante, succombe à un syndrome
d’épuisement accéléré, tel un burn-out intense et précoce.
Ce phénomène est aussi qualifié de flame-out (ou de rupid onset burn-out.
Les manifestations en sont :
. fatigue intense, souvent associée à une hyperactivité épuisante ;
. tristesse, découragement, idées dépressives ;
. culpabilité et remords ;
. non-reconnaissance de l’état d’épuisement psychique et dénégation de la perte d’efficacité.
EN ÉTAT FLAMME-OUT
. vous aurez perdu toute objectivité sur l’analyse de vos performances professionnelles ;
. vous n’aurez plus la capacité de choix d’abandonner ou de poursuivre votre mission ;
. il faudra qu’on prenne à votre place la décision de vous évacuer temporairement ;
Accepter-le de bonne grâce. C’est pour votre bien, pour que vous puissiez récupérer rapidement, sans éprouver de culpabilité.
Dans l’avion qui vous ramènera, une
subite libération de toute la tension émotionnelle accumulée, s’ajoutant
à la déception d’avoir été peu efficace et à la culpabilité d’avoir
abandonné les victimes, pourrait bien faire place aux larmes.
QUE FAIRE ?
Le stress associé aux catastrophes est un stress cumulatif accéléré.
Il nécessite pour l’essentiel ;
. du repos ;
. du temps de récupération ;
. un environnement protecteur, comme celui de votre famille et de vos amis.
Après cette période de tranquillité, vous retrouvez votre pleine capacité de travail pour repartir en mission.
Inscription à :
Articles (Atom)