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dimanche 13 décembre 2015

Le P.C du Groupement

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Le commandant du groupement assure le fonctionnement du service d'incendie dans son secteur de compétence. La composition de la garde au PC du groupement est définis au titre I, chapitre I.

5.1 - Le personnel chargé de l'exploitation des transmissions

          Sous la direction de l'officier chef de la cellule opération, l'exploitation, des transmissions est assuré
 par un sous-officier auquel sont adjoints des gradés et sapeurs stationnaires au (BCOT).

5.11 - Le sous-officier chargé des transmissions et des opérations

          Responsable du fonctionnement de la salle opérationnelle du groupement, ce sous-officier :

        -  dirige l'exploitation du réseau de transmission du groupement ;
        -   s'assure que le stationnaire des C.S effectuent la mise à jour des engins ;
        -   contrôle la tenue à jour du tableau de disponibilité des engins ;
        -   veille au maintien de la couverture opérationnelle sur le secteur du groupement.
        -   fait le point des interventions, alerte les officiers de garde selon les règles définies et les ordres du
            commandant de groupement .
        -   fait partir les moyens demandés ;
        -   organise au niveau du groupement ;
        -   la désignation et la relève des personnels de déblai ou de surveillance ;
        -   le soutien logistique sur les opérations importantes ;
        -   rend compte au colonel de garde (CCOT) de tous les messages adressés à "général" et des
             opérations à caractère particulier, ainsi que de la création d'un réseau tactique demandé par le
             directeur des secours.

              Lorsque de nombreux appels sont reçus après le départ des secours, il en rend compte au chef
de garde et au colonel de garde (CCOT).

               Il assure la formation des stationnaires notamment par des exercices de transmission de messages. Il veille à la présence et à la tenue à jour de la documentation de la voiture P.C


5.12 - Les stationnaires et hommes de liaison du PC de groupement

                Ils ont pour rôle d'assurer l'exploitation des transmissions opérationnelles ;
                -   inscription des messages, demandes et départ des moyens, établissement des dossiers des interventions ;
                 -  transmission des ordres de départ des engins prévus ou demandés ;
                 -  tenue à jour du tableau de disponibilité des engins ;
                 -  contrôle, à partir des fiches d'ER., des moyens envoyés ;
                 -  aide et conseils aux stationnaires des BOT.

                  Le chef d'équipe des stationnaires rend compte au sous-officier chargé des transmissions et des opérations, des interventions ou des incidents susceptibles de provoquer le départ des officiers de garde du groupement. Il veille à la rapidité des comptes rendus au colonel de garde (CCOT).

5.2 -  L'adjoint PC

                    Ce gradé est l'adjoint de l'officier PC et assure l'organisation et le fonctionnement de la voiture PC sur les lieux de l'intervention.

                     Il est prévenu en même temps que les officiers de garde ou dès que les renseignements laissent prévoir une opération importante.

5.3 - Les officiers de garde de l'état-major de groupement

                      La garde des officiers de l'état-major de groupement comprend un officier supérieur et un officier PC.

5.31 - L'officier supérieur de garde

                      Il est responsable du fonctionnement du service d'incendie et de secours dans l'ensemble du groupement.

                      Il est prévenu dès le départ de l'officier PC.

                      Lorsque les renseignements font présage une opération longue, délicate ou dangereuse :

                      -  Il se rend obligatoirement sur les lieux pour :
                      .   intervention dans un E.R. de type A ;
                      .   chute d'avion ;
                      .   accident de chemin de fer.

                      Il actionne, le cas échéant, l'officier PC.

5.32 - L'officier PC.

                       Ainsi que la voiture PC, il est alerté pour toute opération importante et se rend sur les lieux dans les cas suivants :

                       -  feu ayant donné lieu à de nombreux appels ;
                       -  demande de renfort (incendie ou commandement) ;
                       -  intervention dans un E.R. de type A ;
                       -  chute d'avion ;
                       -  accident de chemin de fer ;
                       -  feu ou opération dont l'évolution laisse prévoir des moyens supérieurs à ceux
du départ normal ;
                       -  intervention pouvant avoir des répercussions sur l'opinion ou les relations publiques ;
                       -  feu ou opération importante dans un édifice publique ;
                       -  intervention chez une personnalité publique.

                        Il lui est rendu compte des interventions ayant entraîné une ou plusieurs victimes. Il décide de s'y rendre en fonction de la nature, de l'importance et de la gravité de celle-ci.

                        Il se rend sur toute autre intervention que l'officier supérieur de garde lui désigne.

vendredi 11 décembre 2015

Définition et fondement historique de la nation sénégalaise


Comme le territoire et les institutions, la nation est bien l'un des piliers (supports) fondamentaux de l’État. Elle se définit comme un groupe humain libre, conscient de son unité linguistique, culturelle historique, économique et animé d'un ferme vouloir de vivre collectif, sur un espace territorialement indépendant aux limites internationalement reconnues.


Cette définition  cadre bien avec la réalité. En effet, la nation sénégalaise est constituée de plusieurs ethnies unies par des liens historiques et qui ont appris à vivre ensemble dans la fraternité, la solidarité, l'hospitalité, la tolérance.


Ces ethnies ont hérité ces valeurs de leur longue cohabitation dans la vallée du fleuve Sénégal qui fut le premier foyer de peuplement  du pays avant que par vagues migratoires, l'espace sénégambien ne soit occupé par différentes composantes qui l'habitent aujourd'hui.


Ces différentes valeurs renforcées par des liens de cousinage, traduisent aujourd'hui la parfaite entente, le consentement, la volonté et le désir de vivre ensemble de ces ethnies qui ont su dépasser avec sagesse, les antagonismes tribaux et les divergences religieuses.

jeudi 10 décembre 2015

Planche Olivier

Présentation :

Conçue par l'ex-adjudant-chef  Olivier, de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, c'est une planche constituée de deux épaisseurs de contreplaqué entre lesquelles des évidemments permettent le passage de fortes lanières de toile :

Dimensions : 1,80 m x 0,80 m x 0,003 m :

Poids : 9 kg.

6 sangles d'immobilisation.
4 poignées de transport.


Possibilités d'emploi :

Cet appareil peut équiper les fourgons qui, à défaut d'ambulances, peuvent servir eux-mêmes au transport d'une victime, le brancard étant disposé entre les banquettes sur les genoux du personnel.

Il permet :

- l'évacuation de blessés, des lieux difficilement accessibles ou inaccessibles aux brancards (excavations
  diverses...) ;
- l'immobilisation des victimes ;
- le transport d'une personne suspecte de fracture de la colonne vertébrale ;
- le passage dans les escaliers étroits ;
- le passage direct sans transfert de la victime, à la radiographie, car la planche est perméable aux rayons X:

Ces possibilités s'offrent planche à l’horizontale. Toute manœuvre exigeant une position verticale très inclinée n'est possible qu'avec, en complément, le brancard type "Marine".

Manœuvre :

- transport de la planche seule, possible par un sapeur ;
- chargement de la victime en bout : la victime étant soulevée, en bout, par trois ou quatre sapeurs, la planche
  est glissée longitudinalement (latéralement : méthode "à la cuillère") ;
- immobilisation de la victime à l'aide des sangles, en prenant soin d'éviter :
. le glissement ;
. les compressions dangereuses, ou douloureuses ;
- déplacement avec une victime tête vers l'avant par quatre porteurs ;
.  transport à bout de bras par les poignées ;
.  transport à hauteur des épaules ;
.  franchissement d'obstacles suivant la méthode enseignée en brancardage ;

- chargement dans le fourgon :

. 1 sapeur monte dans le fourgon et recule en portant l'extrémité de la planche,
. 2 se placent latéralement et font glisser la planche, le 3° sapeur soutenant l'autre extrémité,
. les porteurs montent ensuite dans le fourgon et la planche est déposée sur les genoux des sapeurs assis face
  à face sur les banquettes.
- mise en place de la victime sur un chariot d'hôpital ou un lit,
.  faire reposer un côté de la planche sur le chariot ou le bord du lit,
.  les deux porteurs ainsi libérés se portent de l'autre côté du chariot ou du lit et tirent la couverture de façon
   à faire glisser la victime en la remuant le moins possible.
   Le personnel employé est celui du fourgon.

Entretien et vérifications :

Périodiquement :

- nettoyer la planche ;
- vérifier que les faces sont bien lisse ;
- vérifier l'état des sangles.

mardi 8 décembre 2015

La sécurité incendie



La sécurité contre l'incendie est donc un sujet très vaste, qui nécessite une préparation sérieuse, une étude minutieuse de la règlementation émanant de tous les ministères, des connaissances générales de physique, mécanique, chimie, technologie, hydraulique, architecture, médecine, qui ne pouvant être acquises que par un travail soutenu et le désir de se perfectionner.

L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.

La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.

La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.

La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.

La prévention ne coute rien quand on a su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.

Quoi  qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.

L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.

En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.

Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.

Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.

L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.