Les balles de coton pressé brûlent d'abord superficiellement pendant assez longtemps : le feu est propagé par
les enveloppes de jute qui les renferment. L'absorption de l'eau et le danger de surcharge et d'écroulement sont les mêmes que pour les feux de papier.
Sur les balles de coton, de jute, de chiffons, l'eau, souvent, ruisselle à la surface et n'arrive pas jusqu'au cœur de la masse combustible.
L'eau mouillante donne de bons résultats dans ces feux de masses.
Ces feux donnent lieu, assez fréquemment, à des effondrements, particulièrement dans les travées.
L'extinction ne peut être obtenue, généralement, qu'en étalant les matières atteintes par le feu, il faut ouvrir les balles, mêmes celles qui, situées à la limite du foyer, paraissent extérieurement intactes. L'extinction et le déblai sont longs.
Après l'extinction, il faut encore exercer une longue et stricte surveillance car les reprises de feu sont à craindre et peuvent se produire avec plusieurs de délai.
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