1 - Généralités.
Les accidents susceptibles de se produire sur les canalisations de transports d'hydrocarbures liquides ou gazeux ou des installations techniques annexes disposées sur leur parcours (pompes de reprise, vannes de manœuvre, branchement de dérivation) peuvent consister en :
- fuite localisée ponctuelle, sur une canalisation ou des organes annexes ;
- rupture accidentelle naturelle, par suite d'une défaillance du matériel, d'une conduite ou d'organes de
manœuvre ;
- percement, voire rupture accidentelle, sous l'effet d'un engin manuel ou mécanique, d'un mouvement de terrain,
voire rupture accidentelle, sous l'effet d'un engin manuel ou mécanique, d'un mouvement de terrain, voire
détérioration par malveillance d'une conduite ou d'organes annexes.
Les réseaux de gazoducs ou d'oléoducs doivent, comme tout établissement répertorié, faire l'objet, de la part des sapeurs-pompiers, de plans d'intervention à priori et une liaison étroite entre ces derniers et les sociétés ou organismes intéressés est indispensable.
En fait, pour les réseaux importants, une O.R.S.E.C doit être élaborée au niveau de la Protection civile départementale.
Les sociétés ou organismes concernés disposent généralement d'équipement d'intervention, capables de procéder aux réparations, ainsi qu'aux manœuvres.
Cependant, le rôle des sapeurs-pompiers, qui ont de grandes chances d'être les premiers alertés en cas d'incident, est très important, il sera exposé ci-après.
2. Dangers.
Risques de soufflage et de projection de matériaux sous l'effet de gaz en forte pression, risques d'inflammation de la fuite ou des installations, risque de propagation de l'incendie au voisinage : espaces végétaux, naturels tels que récoltes, forêts, bâtiments divers, risques d'explosion, risques d'asphyxie, risques de pollution par épandage de grandes quantités d'hydrocarbures liquides.
3. Rôle des sapeurs-pompiers.
(D'une manière générale, les règles énoncées à l'article 14.2 ci-dessus sont applicables.)
- Répercuter l'alerte reçue sur la société ou l'organisme intéressé et la Direction départementale de la
Protection civile (par le canal de l'inspection des services de secours et de lutte contre l'incendie).
- localiser exactement et déterminer la nature et l'importance du sinistre et localiser exactement et ses conséquences possibles ;
- prendre les premières mesures de secours ;
. éloignement des personnes, voire des animaux ;
. évacuation éventuelle des bâtiments dont les baies doivent être fermées ;
. arrêt de la circulation ;
. interdiction de feu aux abords du lieu du sinistre, s'il n'y a pas encore incendie ;
. lutte contre l'incendie s'il s'est déclaré ;
. lutte contre la pollution.
. éventuellement, et seulement sur indication des services techniques de la société ou de l'organisme
intéressé, manœuvre de vannes) ;
- renseigner exactement la société ou l'organisme concerné et la Direction départementale de la Protection
civile sur la situation, en précisant ;
. s'il s'agit d'une fuite ou d'une rupture de canalisation ou intéressant des organes annexes.
. l'importance de l'échappement ou de l'écoulement ;
. la nature de l'environnement :
- situation par rapport à :
- des constructions ;
- une forêt ;
- une route ;
- une voie ferrée ;
- un canal ;
- l'importance de la population voisine ;
. s'il y' a incendie ;
- de la fuite ;
- autre ;
avec risques de propagation ou non ;
. le nombre de victimes éventuelles ;
- morts ;
- blessés ;
ou une menace pour des personnes ;
. les renforts nécessaires : nature et nombre.
4. Remarques.
- Il est généralement impossible de procéder à l'extinction d'une fuite enflammée importante sur gazoduc ou ses
installations annexes, tant que l'alimentation n'a pas été arrêtée à la suite de manœuvres appropriées.
- il faut alors se contenter de circonscrire l'incendie et d'éviter sa propagation, tout en attaquant les foyers
secondaires qui ont pu être engendrés aux alentours.
- Après extinction, il faut refroidir intensément le sol autour du lieu du sinistre, pour permettre l'intervention des
spécialistes chargés des réparations.
- En aucun cas la réouverture des vannes, qui ont dû être fermées, éventuellement par les sapeurs-pompiers, ne
doit être effectuée par d'autres que par des personnels de la société ou de l'organisme concerné.
- En aucun cas la réouverture des vannes, qui ont dû être fermées, éventuellement par les sapeurs-pompiers, ne
doit être effectuée par d'autres que par des personnels de la société ou de l'organisme concerné.
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